Au moment où notre François revenait d'une semaine à Capri, bronzé et détendu, j'annonçais à l'Homme le programme de LGL d'hier soir. A toi, lecteur qui a raté l'émission, si tu voulais de la fiction, de l'imagination ou l'invention de monde, ne regrette rien. On n'a eu que du vécu, et c'était douloureux.
Au programme: Christine Angot qui revient nous parler de....(tadadam) l'inceste (what a surprise!!!), l'Homme prend son air un peu dégouté "Encore!". "Attends, oh, elle est sur la liste du Goncourt quand même", l'Homme souffle, le Goncourt il s'en fiche.
J'essaie ensuite de lui vendre Simon Liberati qui parle de sa femme (vaguement people puisque fille de feu Ionesco) "Celui du Rhinocéros qu'on a eu au bac de Français ?", oui. Je sens une ouverture, voire une lueur d'intérêt (bien qu'il n'ait pas eu la moyenne à l'oral du bac), j'enchaîne plein ed'espoir: "Et ben, il parle de la fille de Ionesco dont la mère aurait usé et abusé de son image de Lolita quand elle était gamine". Mine dégoutée de l'Homme, il trouve que ça fait beaucoup de fillettes malmenées par des gens malsains (faut le comprendre, il ne me fait que des filles et n'est pas très friand sur ce type de sujets).
J'enchaîne avec Eric Faye qui nous raconte sa rencontre avec une arnaqueuse à la petite semaine dont tout le monde a oublié le nom depuis, une fille qui séduisait les hommes pour leur escroquer de l'argent...L'Homme se décompose "C'est que sur des gens qui ont vécu et qui étaient malhonnêtes et perverses ou quoi?"...C'est là que je le supplie que laisser une chance à Isabelle Monnin. "C'est le magnéto de l'auteur étranger ?", non l'Homme c'est l'histoire d'une fille qui imagine l'histoire de gens à partir de photos trouvées dans une enveloppe. Ouaich....pas convaincu mon Homme....Y a des jeudis plus durs que d'autres.
En fait, pour l'Homme, et c'est bien là le problème, toute vie ne mérite pas d'être racontée, et encore moins dans un livre qu'ailleurs (je rappelle que son grand truc ce sont les mondes imaginaires), il s'est néanmoins résigné à regarder l'émission avec cette phrase désormais collector :
- "Quand je pense que tu vomis sur Confessions Intimes et consorts des faits divers, on en est quand même pas bien loin de tout ça, tu sais ma Galéa" (il est parti fumer sur le balcon...)
- "Laisse leur une chance, ce sont des écrivains" (je sens l'odeur de tabac et je me dis que dans quelques mois, je m'y remets, c'est pas si long que ça)
- "C'est pas pour ça qu'on peut tout se permettre..." (il s'éloigne pour m'éviter le tabagisme passif)
C'est dans ses dispositions que nous avons attaqué notre jeudi soir, à 20h35, l'ambiance était au beau fixe à la maison, et je voyais dans les yeux de mon Homme qu'il aurait préféré regarder des types en jogging et casquette vider des box dans le fin-fond du New Hampshire et y trouver des vieilles machines à barbapapa et des santiags des années 40...
(Pardon de ne mettre peu de liens vers les blogs, mais j'ai trouvé beaucoup de billets dithyrambiques suite à des envois de l'éditeur aux blogueurs, j'avais peur que ça fasse doublon avec l'enthousiasme de François.)
Générique. L'Homme découvre que la plupart des invités sont des journalistes, ça y est je l'ai perdu "Ton François il a invité tous ses copains quoi".
On attaque fort et directement avec Un amour impossible de Christine Angot chez Flammarion. L'Homme a sorti un BD pendant que François demande à Christine Angot de parler de sa mère.
"On ne peut pas écrire sur sa mère", bon on va aller dire ça à Cohen et Gary, en attendant, j'essaie de comprendre le propos d'Angot. Sont-ce mes hormones qui font des leurs ou Angot qui est incohérente mais je ne comprends absolument rien, on joue avec le mots "on ne peut pas écrire sur, mais peut-on écrire avec?", non plus. Je suis perdue, je ne vois pas bien où ils veulent en venir. François propose à Angot de décrire son "projet littéraire", et ben non car Christine "ne se pose aucune question quand elle écrit"...bon bon bon...
C'est officiel, la littérature du nombril n'est pas pour moi, ça ne m'intéresse pas. J'attends vaguement que ça se termine. Il est question de la "création", la "fiction" n'appartient à personne, elle s'interrompt, repart, "moi", "ma mère", "moi", "la vérité est dans le roman"....oui, bon, je ne suis pas le public cible je le sens bien.
"Elle a du vraiment souffrir Angot quand même tu sais", l'Homme a levé les yeux de la BD (offerte par ma Mirabette d'amour). Effectivement, on sent quelqu'un d'un peu démoli, qui sera grave pour toujours, on se croirait un peu dans une séance collective de psychanalyse...Se remet-on jamais de ses blessures ? Alex avait bien aimé mais sans plus, Busnel lui demande si "ça répare" un tel roman...franchement on voit bien que non. Et on n'est pas très à l'aise avec cette enfant qui a été brisée, on se croirait à "Bas les Masques".
On attaque fort et directement avec Un amour impossible de Christine Angot chez Flammarion. L'Homme a sorti un BD pendant que François demande à Christine Angot de parler de sa mère.
"On ne peut pas écrire sur sa mère", bon on va aller dire ça à Cohen et Gary, en attendant, j'essaie de comprendre le propos d'Angot. Sont-ce mes hormones qui font des leurs ou Angot qui est incohérente mais je ne comprends absolument rien, on joue avec le mots "on ne peut pas écrire sur, mais peut-on écrire avec?", non plus. Je suis perdue, je ne vois pas bien où ils veulent en venir. François propose à Angot de décrire son "projet littéraire", et ben non car Christine "ne se pose aucune question quand elle écrit"...bon bon bon...
C'est officiel, la littérature du nombril n'est pas pour moi, ça ne m'intéresse pas. J'attends vaguement que ça se termine. Il est question de la "création", la "fiction" n'appartient à personne, elle s'interrompt, repart, "moi", "ma mère", "moi", "la vérité est dans le roman"....oui, bon, je ne suis pas le public cible je le sens bien.
"Elle a du vraiment souffrir Angot quand même tu sais", l'Homme a levé les yeux de la BD (offerte par ma Mirabette d'amour). Effectivement, on sent quelqu'un d'un peu démoli, qui sera grave pour toujours, on se croirait un peu dans une séance collective de psychanalyse...Se remet-on jamais de ses blessures ? Alex avait bien aimé mais sans plus, Busnel lui demande si "ça répare" un tel roman...franchement on voit bien que non. Et on n'est pas très à l'aise avec cette enfant qui a été brisée, on se croirait à "Bas les Masques".
On continue avec les petites filles cassées, cette fois avec l'Homme de la vie de l'une d'entre elle: Simon Libérati et son Eva chez Stock. L'Irrégulière en a dit du bien, pas suffisamment pour m'avoir donné envie de le lire, mais assez pour que j'accorde le privilège du doute à Liberati sur la sincérité de sa démarche. Je me reconcentre. Non ma soirée n'est pas fichue. Bunsel passe bien vite sur le procès de la mère d'Eva au sujet du livre (et c'est heureux), et hop, séquence souvenir : récit de la rencontre entre Eva (13 ans) et Simon (19), l'Homme vient de sursauter dans son canapé. On enchaîne avec les boites de nuit des années 70, les photos de petites filles dénudées dans des journaux tout à fait légaux (on est un peu au bord de la nausée quand même), même Liberati est mal à l'aise vis à vis de sa campagne "ce n'est pas le sujet de mon livre les photos". Bon. tant mieux.
On parle alors d'Eva, toujours vivante, d'un projet de livre qui couvait depuis de longues années chez Liberati. On retiendra qu'une héroïne de Proust comme Albertine est aussi réelle que des femmes vivantes. Bon. Quelque chose coince chez moi, Liberati avoue qu'Eva avait du mal avec l'idée qu'on lui vole sa vie (tu m'étonnes, c'est pour ça que j'ai épousé un type qui a passé un bac S). Je commence à saturer sévèrement, pour moi on ne parle plus de littérature, pas de celle de j'aime en tous les cas. C'est là qu'avec l'Homme on se dit vraiment que notre éducation pudique et en retenue, ou l'intimité est précieuse, nous empêche d'adhérer au postulat de base de cette émission. "moi" "elle" "moi"...vaguement envie de vomir quand il avoue qu'Eva IRL réprouve certains passages d'Eva-papier. J'ai l'impression d'être voyeuse, finalement 15 ans après Loft Story, le déballage de l'intime a colonisé la littérature. Le niveau de vocabulaire est plus élevé, mais l'esprit reste le même..
On en est à la mi-temps, le temps de visiter une librairie, on hésite à poursuivre.
"Les gens dans l'enveloppe" d'Isabelle Monnin chez J-C. Lattès, remporte tous mes espoirs...je croise les doigts...le projet est original et prometteur: raconter la vie de gens dont les photos ont été trouvées dans une enveloppe, inventer leur vie avant d'enquêter sur qui ils étaient vraiment. On n'échappe pas à la question "ou est la vérité?", personnellement je m'en fiche, je ne regarde pas un reportage sur les faits divers, ni un document historique, mais passons.
Démonstration des preuves, avec état de l'enveloppe, et déballage de photos. Une fois de plus, on est mal. Ces photos c'est nous, nos souvenirs...on en a des tas d'albums comme ça chez nos parents. Est-ce utile de montrer cela si les gens existent encore? J'ai de la peine pour la jolie petite fille de la photo qu'elle décrète abandonnée par sa mère. Quelque chose tout au fond de moi rugit. Salir cette gamine qui a existé et qui existe toujours, ça me démange, ces photos offertes en pâture sur la première de couv....on vole la mémoire et les souvenirs de qui dans ces cas là ?
"A qui sont-elles ces photos au final?" demande François, c'est vrai ça, ce qu'il reste du temps passé ensemble à un moment, est ce que ça s'achète?. Et là, le coup de Laurence, me laisse pantoise, perplexe. Je comprend que l'enquête confirmerait l'invention. Alors là, il faut que je le lise. Je ne suis pas certaine de l'aimer ce livre mais il faut que j'en ai le coeur net (et je veux sauver cette soirée).
On termine cette émission plus proche du fait divers qu'autre chose avec Eric Faye Il faut tenter de vivre chez Stock. C'est à lui de s'allonger sur le divan. Et de nous raconter sa genèse depuis 15 ans de ce roman sur cette femme qu'il a rencontrée...encore quelqu'un qui a existé, encore quelqu'un dont il faut parler "moi", "je", "mon projet", "son enfance". Il n'y a pas de personnages dans cette émissions, il n'y a que des personnes...Trop de psychologie pour moi, trop d'introspection, de récits, de témoignages...Busnel nous exhorte de "comprendre", il est question de grandes solitudes, d'enfance brisée, ça y est j'ai perdu mon Homme qui a ressorti un livre de Rayures...je suis fatiguée...Il est 21h46.
Hey, les gars, pourquoi vous ne faites pas des histoires avec tout ça? On se doute hein que les écrivains écrivent à partir du réel, de leur passif, de leur vécu, de leur entourage....C'est d'ailleurs la différence entre un journaliste et un romancier, l'un parle du réel, l'autre invente un monde. Ceci expliquerait peut être cela.
Mais pourquoi vous n'inventez pas une intrigue avec laquelle vous auriez toute la liberté possible, il n'y aurait que vous et vos proches qui seriez au courant, ce serait vos affaires quoi (et celles de votre psy), nous on se contenterait d'être des lecteurs pas des voyeurs. Et vous viendriez nous parler de personnages crées par vous ...punaise les gars prenez-vous pour Dieu, un écrivain a tous les droits, peut tout se permettre...pourquoi vous nous déballez vos états d'âmes en première partie de soirée. Pourquoi renoncer à ce qu'il y a de plus beau dans la littérature : L'IMAGINATION et l'INVENTIVITE
C'était Galéa, envoyée spéciale de la clique des sales gosses de la blogo pour la La Grande Librairie. A la semaine prochaine (peut-être)
Edit de 11h29 du vendredi 11: grâce à des Internautes vigilants et plus cultivés que moi, j'apprends qu'Eva Ionesco n'a aucun rapport avec Eugène le dramaturge, preuve (s'il en fallait une) qu'en termes de culture générale et de bottin mondain, l'Homme et moi ne sommes vraiment pas au point #CestTristeDetreProvinciaux. Nos excuses pour cette méprise.
On parle alors d'Eva, toujours vivante, d'un projet de livre qui couvait depuis de longues années chez Liberati. On retiendra qu'une héroïne de Proust comme Albertine est aussi réelle que des femmes vivantes. Bon. Quelque chose coince chez moi, Liberati avoue qu'Eva avait du mal avec l'idée qu'on lui vole sa vie (tu m'étonnes, c'est pour ça que j'ai épousé un type qui a passé un bac S). Je commence à saturer sévèrement, pour moi on ne parle plus de littérature, pas de celle de j'aime en tous les cas. C'est là qu'avec l'Homme on se dit vraiment que notre éducation pudique et en retenue, ou l'intimité est précieuse, nous empêche d'adhérer au postulat de base de cette émission. "moi" "elle" "moi"...vaguement envie de vomir quand il avoue qu'Eva IRL réprouve certains passages d'Eva-papier. J'ai l'impression d'être voyeuse, finalement 15 ans après Loft Story, le déballage de l'intime a colonisé la littérature. Le niveau de vocabulaire est plus élevé, mais l'esprit reste le même..
On en est à la mi-temps, le temps de visiter une librairie, on hésite à poursuivre.
"Les gens dans l'enveloppe" d'Isabelle Monnin chez J-C. Lattès, remporte tous mes espoirs...je croise les doigts...le projet est original et prometteur: raconter la vie de gens dont les photos ont été trouvées dans une enveloppe, inventer leur vie avant d'enquêter sur qui ils étaient vraiment. On n'échappe pas à la question "ou est la vérité?", personnellement je m'en fiche, je ne regarde pas un reportage sur les faits divers, ni un document historique, mais passons.
Démonstration des preuves, avec état de l'enveloppe, et déballage de photos. Une fois de plus, on est mal. Ces photos c'est nous, nos souvenirs...on en a des tas d'albums comme ça chez nos parents. Est-ce utile de montrer cela si les gens existent encore? J'ai de la peine pour la jolie petite fille de la photo qu'elle décrète abandonnée par sa mère. Quelque chose tout au fond de moi rugit. Salir cette gamine qui a existé et qui existe toujours, ça me démange, ces photos offertes en pâture sur la première de couv....on vole la mémoire et les souvenirs de qui dans ces cas là ?
"A qui sont-elles ces photos au final?" demande François, c'est vrai ça, ce qu'il reste du temps passé ensemble à un moment, est ce que ça s'achète?. Et là, le coup de Laurence, me laisse pantoise, perplexe. Je comprend que l'enquête confirmerait l'invention. Alors là, il faut que je le lise. Je ne suis pas certaine de l'aimer ce livre mais il faut que j'en ai le coeur net (et je veux sauver cette soirée).
On termine cette émission plus proche du fait divers qu'autre chose avec Eric Faye Il faut tenter de vivre chez Stock. C'est à lui de s'allonger sur le divan. Et de nous raconter sa genèse depuis 15 ans de ce roman sur cette femme qu'il a rencontrée...encore quelqu'un qui a existé, encore quelqu'un dont il faut parler "moi", "je", "mon projet", "son enfance". Il n'y a pas de personnages dans cette émissions, il n'y a que des personnes...Trop de psychologie pour moi, trop d'introspection, de récits, de témoignages...Busnel nous exhorte de "comprendre", il est question de grandes solitudes, d'enfance brisée, ça y est j'ai perdu mon Homme qui a ressorti un livre de Rayures...je suis fatiguée...Il est 21h46.
Hey, les gars, pourquoi vous ne faites pas des histoires avec tout ça? On se doute hein que les écrivains écrivent à partir du réel, de leur passif, de leur vécu, de leur entourage....C'est d'ailleurs la différence entre un journaliste et un romancier, l'un parle du réel, l'autre invente un monde. Ceci expliquerait peut être cela.
Mais pourquoi vous n'inventez pas une intrigue avec laquelle vous auriez toute la liberté possible, il n'y aurait que vous et vos proches qui seriez au courant, ce serait vos affaires quoi (et celles de votre psy), nous on se contenterait d'être des lecteurs pas des voyeurs. Et vous viendriez nous parler de personnages crées par vous ...punaise les gars prenez-vous pour Dieu, un écrivain a tous les droits, peut tout se permettre...pourquoi vous nous déballez vos états d'âmes en première partie de soirée. Pourquoi renoncer à ce qu'il y a de plus beau dans la littérature : L'IMAGINATION et l'INVENTIVITE
C'était Galéa, envoyée spéciale de la clique des sales gosses de la blogo pour la La Grande Librairie. A la semaine prochaine (peut-être)
Edit de 11h29 du vendredi 11: grâce à des Internautes vigilants et plus cultivés que moi, j'apprends qu'Eva Ionesco n'a aucun rapport avec Eugène le dramaturge, preuve (s'il en fallait une) qu'en termes de culture générale et de bottin mondain, l'Homme et moi ne sommes vraiment pas au point #CestTristeDetreProvinciaux. Nos excuses pour cette méprise.
Je n'en étais pas...mais je ne regrette pas :-))
RépondreSupprimerOui ce n'était pas la meilleure...
SupprimerJe savais qu'elle n'était pas pour moi cette émission, tu me le confirmes ! Tu écoutes la radio autant que moi. Y a t'il UNE émission qui n'ait pas reçu Angot et Liberati ??? je ne crois. Ce n'est plus de la promo, c'est du harcèlement. Dans ces interviews, j'ai toujours trouvé C. Angot incohérente (poutant je l'ai trouvéz hyper-intelligente lors d'une rencontre) et Liberati complaisant.
RépondreSupprimerJe dois dire que leur popularité me laisse perplexe aussi....n'ayant lu ni l'un ni l'autre ( et ne comptant pas le faire), je ne peux pas juger de la qualité de leur roman, mais cette mode du "regardez mon nombril", je sature vraiment...
SupprimerJ'ai l'impression que ces gens ne sont pas vraiment des écrivains en fait, même si certains ont une belle plume, ça ne suffit pas pour faire de la littérature.
RépondreSupprimerIl faut croire néanmoins que cela suffit pour les faire vendre....et les éditeurs ne demandent pas mieux
SupprimerMerci, chère envoyée spéciale... j'attends encore le numéro de LGL de 2015-2016 que j'aurai envie de regarder. Tes comptes-rendus viennent donc parfaire ma culture (hum) sans me faire passer une heure devant le petit écran. Mais qu'est-ce qu'ils ont tous ces gens à vouloir écrire sur eux-mêmes ou leur compagne ou leur mère ?
RépondreSupprimerC'est sans doute plus facile que d'inventer des histoires, et ça doit leur faire plus de bien aussi ;-)
SupprimerL'émission, je ne la suis pas mais... les billets de l'envoyée spéciale pourraient devenir addictifs ;-) !
RépondreSupprimerRho Albertine, merci beaucoup ;-)
SupprimerJe l'aime encore davantage que le précédent, pour plusieurs raisons. D'abord que moi aussi, je milite pour la réhabilitation de la fiction. Et puis aussi parce que l'Homme est en train de devenir une vraie star de ces blogs et je sens que l'Homme vu par tes yeux nous réservent de très bons moments et va devenir de plus en plus attachant, ce qu'il est déjà après deux billets.
RépondreSupprimerA part ça, aucun de ces quatre romans ne me tente même si les critiques tous hyper enthousiastes sur le Liberati m'intriguent.
(dis, tu sais que c'est sans doute le moment de songer à arrêter définitivement la cigarette? Bon, ok, je fais ma rabat-joie)
Le Liberati n'a pas que des critiques enthousiastes, si tu exceptes les billets reçus en Service de Presse. Mais entre les blogueurs qui ne veulent pas dire du mal des auteurs sur leur blog et ceux qui l'ont laissé tomber on a une vision vraiment biaisée...QUant à 'Homme j'adapte un peu ses propos à mon billet comme tu te doutes...Mais je lui transmets ton enthousiasme.
Supprimer(et Non, je compte les jours qui me séparent de ma future cigarette ;-)
Je n'ai donc rien raté et je n'aurais pas à la regarder en replay ! Merci pour le temps gagné Galéa ! En revanche, je ne crois pas que Eva Ionesco soit la fille d'Eugène, je pense même qu'il n'y a aucun rapport entre les deux.
RépondreSupprimerOui finalement j'ai corrigé en faisant un Edit....c'est moche l'inculture
SupprimerOuf, le jeudi j'ai d'autres casseroles sur le feu, et je te remercie de souffrir pour nous. Je suis aussi en totale empathie avec l'Homme. Heureusement des romans qui font la part belle à l'imagination, avec des personnages 'qui n'existent pas' (tu vois ce que je veux dire), il y en a plein!
RépondreSupprimerLa seule LGL regardée récemment, c'était celle avec O'Brien (et ses bisons), autobiographique, oui, mais franchement très pudique sur sa vie privée et plein d'infos sur les bisons (yes!) Avec lui il y avait Michel Serres, Florence Arthaud et un autre , tous m'avaient donné des étoiles dans les yeux!
LGL est une bonne émission, oui, mais. Tu crois qu'il va inviter Delphine?
Nan mais Keisha, tu parles d'une émission de l'année dernière à mon avis...bon ce n'est pas grave. L'émission a le mérite d'exister ça c'est certain, et c'est déjà pas mal. S'il invite Delphine compte sur moi pour être derrière mon poste ;-)
Supprimerdes bises
oh si si si, à la semaine prochaine !!!
RépondreSupprimerJ'avais eu quelques péripéties entre ces deux semaines là ;-)
SupprimerMerci Sido
Je suis au rendez-vous pour LGL (en direct ou en replay selon mon planning princier) et je crois que je serai également fidèle à cet article bilan...
RépondreSupprimerJ'adore. Et son ton, et cette rétro qui me paraît être un bon compte-rendu de l'émission à la sauce Galéa.
Bref MERCI.
Et pour parler livres, tout de même, le seul qui m'intéresse est le Monnin. Avant tout parce que j'aime Beaupin d'amour. So, wait and see. (Et très bon choix de l'homme qui fume sur le balcon pour le bouquin...)
Oui entre temps j'ai lu ton article sur le Monnin.... pour moi le projet est encore assez obscure mais visiblement la plupart des lecteurs sont quand même emballés ;-)
SupprimerMerci Moka
Moi aussi j'en ai un peu marre des auteurs qui parlent d'eux...ça me manque, l'imagination... bon j'ai quand même lu Eva, pour le titre, mais il m'a plu, malgré quelques passages qui m'ont fait grincer des dents (notamment un passage où Liberati dit qu'il aime bien les petites filles, mais comme il a peur de la prison, il ne tente rien, hein)
RépondreSupprimersi tu veux un bon bouquin, avec beaucoup d'imagination à l'intérieur, je te conseille le dernier Marisha Pessl "Intérieur Nuit" que je viens de finir...
ps: Eva Ionesco n'a absolument rien à voir avec Eugene, c'est juste une homonymie
Il me semblait qu'Eva Ionesco était la nièce d'Eugène, mais je n'en suis pas sûre et je ne suis pas parvenue à trouver des infos là-dessus.
SupprimerOui Maxi Vav Intérieur Nuit est noté et je l'ai déjà offert deux fois, en revanche pour moi l'auteur qui vient nous raconter son attirance pour les petites jeunes filles c'est globalement à vomir (j'ai depuis lu des billets qui insistent là dessus, mais Busnel avait soigneusement éludé cela), ça me rappelle Maatznef qui nous parlait d'une manière de vivre, à la limite autant qu'ils en fassent un roman, Nabokov l'a fait et ça avait de l'allure, là on se croirait dans un cabinet de psy...bref
SupprimerOui George, c'est aussi ce que j'avais lu à droite à gauche, mais visiblement c'est une rumeur...
SupprimerEt oui c'est pourquoi j'aime autant John Irving et les auteurs américains en général ! Il a quand même réécrit entièrement son autobiographie à la main, pour passe de la première à la troisième personne et en faire un roman où seule l'absence du père reste autobiographique. J'aime qu'on me raconte une histoire pas qu'on m'étale la vie intime de quelqu'un d'autre...
RépondreSupprimerOn est d'accord, la littérature française devrait s'inquiéter de cette déviance !!
SupprimerUne question reste tout de même en suspend : pourquoi acheter des photos de famille d'une autre famille ? Et puis il ne me viendrait jaamis à l'idée de vendre me propres photos de famille 10 euros ! (ou alors faut être sacrément dans la dèche)
RépondreSupprimerMême si j'ai bien envie de lire ce roman, je suis comme toi intriguée. Je m'interroge plus sur le fait de savoir qui a bien pu mettre en vente des photos plutôt que pourquoi elle les a achetées. Quand bien même quelqu'un les aurait trouvées, je trouve cela indécent et inconvenant de vendre les photos à un inconnu.
SupprimerMoi aussi Alex, le point de départ me gène , je trouve aussi étrange d'acheter des lots de photos.
SupprimerOui Ribambelle, c'est ce qui coince un peu là dedans...
SupprimerAh ! Ah ! J'adore ce compte-rendu ... qui me rappelle pourquoi j'ai longtemps été en froid avec la littérature française, lui préférant l'anglo-saxonne (où on nous raconte des histoires !). Certaines copines blogueuses (trop fortes) ont quand même réussi à me donner envie d'essayer quelques unes des parutions que tu évoques, mais heureusement il y a les bibliothèques, qui me permettront de tenter (et d'abandonner le cas échéant).
RépondreSupprimerAllez, tiens, j'me lirais bien un peu de SF, moi ;) !
Il est clair que toute cette littérature nombriliste fait du tort à la production française, même si du coup on passe à côté de pépites ;-)
SupprimerTu annonces la couleur sur FB "compte-rendu [...] malhonnête" ;) et en effet tu es presque uniquement à charge. Je regarde très peu la Grande librairie n'appréciant pas particulièrement ce cher Busnel, mais hier j'étais devant ma télé uniquement pour y voir Isabelle Monnin. Pour avoir lu son roman (certes en SP ;) voire pire car l'envoi s'est fait sur la demande de l'auteur, ce qui me rend terriblement suspecte, je l'avoue !), je voulais quand même dire que la façon dont l'auteure parle de cette famille fait qu'elle ne place jamais le lecteur en voyeur, bien au contraire, il y a une vraie empathie de la part de l'auteure pour à la fois ces personnages et les gens de l'enveloppe. Il faut peut-être aussi préciser qu'elle a préalablement demandé l'autorisation à ces gens pour publier son roman et qu'ils y ont mis des conditions. S'inspirer de personnages réels pour faire de la littérature n'est pas nouveau. Stendhal s'inspire d'un fait divers de son époque pour écrire le Rouge et le Noir par exemple, ou encore Victor Hugo qui écrit sur la mort de sa fille dans Les Contemplations. Je ne sens pas voyeuse quand je lis les vers de Hugo, car ce qu'il dit va au-delà de sa propre histoire et au-delà de la mort de sa fille.
RépondreSupprimerJ'ai trouvé intéressante cette émission parce qu'elle pose la question du rapport entre la fiction et la réalité, et du travail de l'écrivain qui justement réécrit cette réalité pour en faire de la fiction. Et cette idée que la fiction finalement en dit plus sur la réalité que la réalité elle-même tout en la modifiant, tout en ne respectant pas nécessaire l'histoire vraie. Je parle surtout du roman de Monnin puisque c'est le seul que j'ai lu. Ce qui est beau dans ce roman c'est justement ce constat qu'on ne peut pas raconter une personne, qu'elle nous échappe et que seul le roman peut éventuellement y parvenir. Je pense d'ailleurs au roman de Oates "Blonde" qui raconte et ne raconte pas la vie de Marilyn Monroe, qui est un roman et non une biographie et qui pourtant (pour avoir lu de nombreuses bio de Marilyn) m'a semblé saisir plus exactement cette femme si particulière.
Après je suis d'accord avec toi, le coup de l'enveloppe n'était pas nécessaire et d'ailleurs je trouve que le roman de Monnin a été mal mis en valeur. Pour Christine Angot, là aussi je suis d'accord avec toi.
Cela dit j'ai bien aimé ce billet si "malhonnête" et les réactions de son mari semblent avoir été calquées sur celle du mien qui, lui, ne lit que du polar !
Je suis malhonnête, mais il y a des émissions que j'aime vraiment, disons que là il y avait tout ce que je déteste : l'angle voyeur et le déballage intime et un peu salasse quand même. Car la grosse différence avec Hugo ou Stendhal, je pense que c'est le travail littéraire fourni, mais surtout si l'un comme l'autre ont intégré dans leur oeuvre général des morceaux de vécu, ils restent pour autant de très grands raconteurs d'histoires, qui travaillaient des intrigues et des personnages ce qui n'est pas le cas des invités sur le plateau qui toujours détournent le réel pour écrire.
SupprimerPour le Monnin, je veux bien te croire et je pense que je le lirai, mais effectivement, il a été assez mal présenté, le projet avec Beaupin était confus, et le coup de l'enveloppe digne de TF1. Quant aux SP c'est un principe, ce sont les partenariats qui orientent la direction de la blogo, en "imposant" ces livres gratuits sur les blogs, ce n'est plus le blogueur qui choisit la couleur de ce qu'il publie mais les colis qu'il reçoit, et hormis quelques rares exceptions, les billets sont quand même très souvent élogieux ou au moins bienveillants (en proportion de la masse de livres envoyés).
Donc je préfère les livres achetés, offerts, empruntés...bref qui répondent à un démarche.
La blogo littéraire aura été celle qui aura résisté le plus longtemps au panneau publicitaire, mais là on y arrive de pied ferme;-)
Merci de ton passage.
Je ne regarde jamais cette émission (et je suis totalement insensible au charme busnelien ;-) ), mais j'ai lu ton billet avec le sourire. Et j'aime ta conclusion : pourquoi piocher dans le fait divers sordide quand on peut inventer tout ce qu'on veut? That is the question...
RépondreSupprimerJe pense que c'est beaucoup plus facile, que ça soulage et que cela nécessite bien moins de travail.
SupprimerAlors avant de te lire, je te donne mon avis : j'ai bien mieux aimé LGL hier, en terme de dynamisme, si je la compare à la première émission de la semaine dernière où j'ai failli mourir d'ennui.
RépondreSupprimerEric Faye m'a tout de même semblé éteint et je me suis ennuyée.
Décidément, non, je n'aime pas Christine Angot (je n'ai pas du tout envie de lire ses livres et à chaque fois que je la vois ça se renforce).
Simon Liberati m'a semblé très mal à l'aise ; après l'entretien avec notre animateur vedette, j'ai eu l'impression qu'il était déçu de ce qu'il avait transmis. La seule qui m'ait vraiment envie de donner son livre est Isabelle Monnin. Je trouve le concept très original et je suis très curieuse du roman mais surtout de l'enquête journalistique.
J'en suis au même point que toi Ribambelle ;-)
SupprimerAngot ne m'intéresse pas, je n'aime pas les gens qui sont en couverture de tous leurs romans (argument faiblard, je le conçois)
RépondreSupprimerLiberati, borf, pas d'intérêt particulier pour ce livre jusqu'alors...
Pour Monnin j'avoue avoir hésité, notamment suite aux avis lus tels que celui de George mais... Je n'ai pas aimé ce côté voyeur que j'ai eh en regardant les photos de la couv', j'ai aussi pensé aux photos de ma famille, coincées dans une vieille boîte. Et je me suis dit que je n'aurai pas aimé voir des photos de ma famille étalées sur une couv' de cette meme façon... Donc je pense que je passerai mon tour.
Et le dernier, pas meme regardé.
Bref, pas un grand cru cette soirée, et cette manie de s'appuyer que sur le réel de sa vie, ça me bouffe. J'ai meme hésité a cause de ca pour Sorj Chalandon. Je l'ai lu, mais ce n'est pas mon préféré de lui.
Ecoute VAlou sur ce coup-là, on est vraiment hyper raccord ;-)
SupprimerTout pareil
Je n'ai pas aimé l'avant dernière émission et j'ai raté celle-ci pour cause de soirée-cinéma !
RépondreSupprimerBon alors pas trop de regret !
Pourtant le livre de Angot me tentait pour le sujet (pas facile l'amour entre une fille et sa mère !) mais...
Belle soirée !
Tu sais que je crois que le livre d'Angot a plu à ceux qui n'accrochaient pas avant et a déçu ses fans visiblement ;-)
SupprimerJ'ai regardé LGL jeudi et je n'ai pas été emballée par ce qu'il s'y est dit. A la limite, il n'y a qu'Isabelle Monnin qui m'a intéressée (du fait de l'originalité de son livre).
RépondreSupprimerOui je pense que 'c'est l'avis général, j'attends maintenant les billets de la deuxième tournée ;-)
SupprimerLoupé pour cause de discussion avec la prof de danse de fille n°2 - Bon, la semaine prochaine, c'est un spécial Jean d'Ormesson, j'attends avec impatience l'avis de l'Homme !
RépondreSupprimerMalheureusement, la semaine d'après je n'avais pas mon Homme avec moi et pas le coeur à regarder LGL sans lui...
Supprimerhi, tu es en plein dans le sujet du livre de Delphine de Vigan ! D'après une histoire vraie ! je me régale à te lire, le ton est mordant mais pas trop,l'homme est au top du partenaire pour l'occasion. C'est un régal de te lire !
RépondreSupprimerBises
Merci Monesille, je me garde le Vigan pour quand les passions seront un peu retombées.
SupprimerTu as lu de Vigan ? Non non, je ne fais pas de provocation : c'est juste que c'est cette problématique réel/fiction qui est au coeur de son roman, et c'est vraiment intéressant et bien réfléchi. Après, je n'ai pas du tout vécu l'émission comme toi, mais c'est le jeu : Angot m'a moins agacée que d'habitude, bon Liberati m'a beaucoup touchée mais je milite pour ce roman donc voilà, et le projet de Monnin me semble intéressant même si j'avoue que je tique sur le même truc (les gens sont encore vivants et elle leur "invente" une vie) ; je n'ai rien pensé de Faye, à vrai dire...
RépondreSupprimerNon je n'ai pas lu le Vigan mais c'est prévu parce que la problématique est passionnante, mais j'attends d'avoir oublié deux ou trois choses que j'ai sues sans le vouloir. Oui je sais que tu aimes beaucoup Liberati, c'est pour ça que je t'ai mis en lien. C'est le jeu et c'est chouette qu'on ne soit pas tous du même avis.
SupprimerJ'ai profondément détesté l'émission de jeudi dernier. Je n'ai pas trouvé les invités pertinents ni bienveillants. Angot m'a gonflée au plus haut point. J'ai coupé l'émission avant la fin.La semaine prochaine, il y a D'Ormesson...ce sera déjà plus positif! Bon week-end!
RépondreSupprimerOui c'était une émission vraiment pas terrible mais tu vois l'Irrégulière a bien aimé....
Supprimervoilà pourquoi j'ai arrête de lire des romans français (je recommence à en lire un peu ....et pire mon favori sur 3/4 ans raconte une histoire vraie, Moment d'un couple) marre de ce côté voyeuriste à croire qu'ils ne peuvent pas inventer des histoires intéressantes ! Et ce qui m'agace encore plus, c'est le crédit qu'on leur accorde au niveau culturel ;-)
RépondreSupprimerDans mes bras Katell
Supprimerah ah comme c'est vrai, comme c'est juste :-) je n'ai pas regardé l'émission, rien ne me plaisait.... j'avais aimé celle d'avant avec Jim Harrison, Amélie Nothomb et Laurent Binet. J'ai commencé le Angot d'avant - l'avant dernier paru donc, j'ai tenu 10 pages, non seulement j'y vois du voyeurisme bas de gamme mais en plus je déteste son style, ou son absence de style je ne sais pas... pour le reste tout pareil, la psychothérapie sur le divan, la fiction dans les pages, chacun sa place et les livres seront bien lus :-)
RépondreSupprimerYueyin, je crois qu'on peut dire qu'on est totalement raccord (j'aime ta formule finale)
SupprimerTu as peut-être mis le doigt dessus. C'était un LGL thématique avec livres de la RL tournant autour des fêlures,cassures & problèmes psychologiques divers...:-) Bon, je n'ai encore rien raté ce soir-là, tant mieux.^^
RépondreSupprimerOui c'était loin d'être une des meilleure ....Ne regrette rien a Girl
SupprimerOuf, en lisant votre billet, je me dis que j'ai bien fait de ne pas regarder... ;)
RépondreSupprimerJe ne regarde plus les émissions littéraires, ça me passe beaucoup trop au-dessus la plupart du temps...
Et je rêve d'une émission qui présenterait simplement les livres, sans les psychanalyser !!
Bonne journée !
Nath
On est bien d'accord, mais Busnel va de plus en plus dans cette direction...
SupprimerMerci de votre passage Nathalie.
Je vois que je n'ai encore une fois rien loupé!! Et aucun de ces livres ne me tentaient avant donc ce n'est pas maintenant que je vais avoir envie de les lire. En tout cas le dialogue avant émission avec ton mari vaut son pesant de cacahuètes ^^
RépondreSupprimerFaut dire qu'il regarde toute la semaine des trucs plus que moyens, donc j'apprécie son effort conjugal ;-)
SupprimerMerci Tiph.
Liberati et Angot, c'est sans moi ! par contre le Faye est pas mal, et j'ai envie de lire le drôle d'OLNI de Monnin...mais je crois que tu ne pourras rien faire cette année, Galéa, pour échapper à l'autofiction ! en vrac, Boltanski, Frèche, de Vigan, etc...drôle de tendance, loin de la fiction !
RépondreSupprimerMême Proust, tiens ! ;o)
Oui Frèche, j'ai vu aussi, je trouve ça d'un malsain punaise!!!!
SupprimerProust c'est plus de l'ordre des mémoires, et des souvenirs, et pour moi c'est vraiment très différent...aucun règlement de comptes comme on en trouve chez les autres...
J'avais lu ton article je crois que le Faye
Comme tu le sais je suis plutôt d'accord avec toi sur les récits réels, même si j'ai lu Eva
RépondreSupprimerAlors je te conseille encore plus le De Vigan de cette rentrée !
Il est parfait pour nous-autres sceptiques du récit intime.
Je le lirai c'est promis Coralie ;-)
SupprimerCe que j'aime le plus de cette chronique de LGL finalement, c'est la dynamique entre l'Homme et toi ;) C'est ça le couple en fait : créer des instants de complicité pleins d'humour à partir de nos différences de points de vue... ;)
RépondreSupprimerAh bah c'est sûr que nous de ce point de vue on est assez servis ;-)
SupprimerJe ne connais ni Liberati ni Monnin, je n'ai lu qu'un Eric Faye (que j'avais bien aimé) et un seul Angot (obligé parce que j'étais juré d'un Prix et elle était sélectionnée, je n'ai pas aimé) je peux donc m'allier avec vous pour le #CestTristeDetreProvincaux. J'avoue aussi n'avoir jamais lu de Nothomb ou de Beigbeder, attention, je frise l'exploit, en fait je suis de la loose total, je ne lis que des inconnus ou presque... Mais même lorsque je reçois par service de presse, il m'arrive de dire que je n'ai pas aimé, lorsque c'est le cas, ce qui l'est d'ailleurs plutôt en ce moment après un bon début de rentrée littéraire avec Corps désirable de Hubert Haddad et Les échoués de Pascal Manoukian...
RépondreSupprimerA bientôt, et félicitations, parce que moi, je ne regarde plus LGL, sauf les émissions de fin de saison, je trouve le programme assez insipide, je te trouve donc du courage et beaucoup d'abnégation à l'Homme !
Mais j'adore ce comm Yv, j'aime ce côté décalé limait punk...nous sommes donc une bonne petite équipe finalement (oui l'Homme fait preuve d'abnégation en ce moment)
SupprimerMerci de ton passage
J'ai bien aimé cette émission dans sa globalité.
RépondreSupprimerJamais lu Angot et toujours pas envie de la lire.
Aspho m'a offert Eva et j'ai hâte de le lire, je ne connais pas cet auteur, je sais que c'est un ami de Beigbeder donc un type bien forcément hein... :D
Le concept de Monnin est intéressant mais c'est un concept...donc je passerai mon tour.
Faye a été un peu éjecté faute de temps...
Mais j'adore ta mauvaise foi même si parfois elle est un un tantinet intello mais c'est normal vu tes fréquentations sur la toile... rewarf !
La semaine prochaine , c'est un spécial d' Ormesson. Je ne l'ai jamais lu mais j'aime beaucoup écouter ce vieux bonhomme...alors je serai au RV !
Bisous !
Ca ne m'étonne pas que tu l'aies bien aimé tiens!!!! Oui c'est un grand copain de ton Freddo, tu me diras ce que tu penses d'Eva, j'ai hâte d'avoir ton avis....
SupprimerJ'ai lu tes deux compte rendus sur les émissions il y a quelques jours (ou je me rends compte que je suis de plus en plus paresseuse, bien trop, pour laisser des commentaires) et je me suis régalée pour les 2 ;0) J'ai vu les 2 en rediff et celle avec Isabelle Monnin ce matin même, c'est bien le seul des 4 que j'ai envie de lire c'est une évidence et je vois que pour toi c'est la même chose. Alors j'attends avec grande impatience que tu le lises et que tu en parles, je serais vraiment curieuse de lire ton avis !! (pour La petite Barbare j'ai ressenti exactement la même que toi, je lui ai trouvé un manque d'humilité, et cette histoire vraiment n'a rien pour m'attirer (dans ces cas je pense bien plus aux victimes, c'est comme ça...). Bisous, bisous
RépondreSupprimerJe l'ai mis sur ma liste de Noël L'or, j'espère l'avoir ;-)
SupprimerDes bises
(et t'inquiète pour les comm vu le temps que je mets à y répondre...)
J'adore ces compte-rendus, je trouve aussi que l'Homme est en train de devenir très attachant, je suis d'ailleurs en phase avec lui même si je lis peu voire pas de Fantasy (ou ce que l'on appelait Science-Fiction dans le temps^^) mais j'aime qu'on me raconte des histoires, je n'aime pas Angot et les autres m'ont laissée de marbre (peut-être Monnin et encore). Bref, continue de nous régaler avec ces billets de bonne ou mauvaise foi (tout dépend de quel côté l'on se place non ?), j'adore et je souris ! Pour la cigarette, je compatis (VRAIMENT) même si je pense que tu as là une bonne occasion de décrocher mais bon, loin de moi l'idée de te donner des leçons !!! ;)
RépondreSupprimerTu es adorable ASpho ;-) (moi en Fantasy j'ai adoré l'Assassin Royal je dois dire), pour le cigarette, j'ai bien peur d'y retourner après la naissance me connaissant. Je te fais des bises et prends soin de toi ;-)
Supprimer:)) j'ai vu l'émission en partie, rien ne m'a tenté, celui d'Angot peut-être. Je suis toujours en admiration... devant l'état admiratif de Busnel devant ses invités.
RépondreSupprimerOUi, il atteint des niveaux rares de complaisance, ça en est un peu gênant parfois, sauf que si on le connait bien, on se rend compte de ses préférences (je me souviens de son entretien avec Beigbeder l'an dernier, où il ne s'est pas répandu en compliments quand même).
SupprimerMerci pour ce compte-rendu! Très drôle en plus! La fin est géniale!
RépondreSupprimerMerci beaucoup, c'est très gentil Emilie ;-)
SupprimerAh oui, j'allais te le dire pour Ionesco (parce que j'ai cherché quand j'ai lu le bouquin, hein ;) )
RépondreSupprimerPour Faye, je suis bien d'accord et en plus, son "roman" aurait gagné en profondeur s'il en avait vraiment fait un roman. Le livre est franchement raté et c'est dommage parce qu'il tenait un bon sujet mais il est trop présent dans le récit. Pour Eva, mon billet a été publié ce matin. Je crois que je n'ai pas réussi à y écrire combien je m'y suis ennuyé malgré la qualité du texte. C'est plat, sans intérêt et je comprends parfaitement qu'Eva soit mal à l'aise face au livre qui dit beaucoup du regard de son mari sur elle. C'est quand même très intime tout ça.
Bobn bah au moins avec toi c'est clair: du raté et du raté;-) Je rigole bien je dois dire , parce que pour le Faye, une blogueuse n'a même pas publié son billet tellement elle ne l'a pas aimé, et j'ai du mal à croire que Busnel, avec sa culture, n'ait pas conscience du niveau des livres qu'il met en lumière.
SupprimerComme toi, seul le bouquin de Isabelle Monin m'a attiré (et c'est surtout à cause d'Alex Beaupin :-) !). Mais j'ai encore bien ri en te lisant !
RépondreSupprimerJ'attends le billet de Lor rouge et quelques autres pour me décider à le lire ;-)
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