Heureusement qu'il y a le rendez-vous du Petit Carré jaune pour maintenir un semblant d'activité sur ce blog. Pour une raison inconnue, je n'arrive plus trop à chroniquer mes lectures en ce moment, je compense donc avec des images, histoire de garder la main.
Le mot de ce jeudi était Silence. Et le silence, c'est comme l'obscurité, en ville, ça n'existe pas. Ce n'est pas que j'aime le bruit, mais force est de constater que je travaille dans le bruit, que mon appartement est bruyant, que mes enfants ont un haut volume sonore, que la radio tourne en permanence et que moi-même (il faut bien le reconnaître) me rapproche d'une poissonnière à mes heures.
Donc le seul silence que j'ai trouvé, c'est celui de l'aube, côté cour, seulement en hiver et uniquement le dimanche. Alors voilà, c'est un dimanche matin de février, quand il n'y a pas les livraisons en semaine du boucher, ni le ronron du moteur des climatisations de l'été, quand tout le monde dort encore, juste avant que le jour se lève, quand je ne mets pas la radio parce que la fièvre des enfants tombe et que leurs poumons ne sifflent plus.
Je crois bien que c'est le seul moment de silence que je connaisse en ce moment.
C'est vrai qu'en ville on n'a jamais le silence, nulle part. C'est pour ça que je pars en vacances en pleine campagne, pas de voisins à gauche, pas de voisins à droite ... J'aime bien aussi le moment où personne n'est encore levé, on a l'illusion de la liberté.
RépondreSupprimerJe ne l'aurais pas mieux dit que toi Aifelle, moi aussi je pars en vacances dans des endroits très isolés, et l'aube est exactement le moment de la journée que je préfère...
SupprimerL'aube est aussi un moment que j'aime bien. Je te souhaite de trouver d'autres moments de sérénité même si le silence n'est pas parfait, d'ailleurs à la longue le silence est oppressant.
RépondreSupprimerOui comme toi François, je ne le recherche pas absolument, mais il est nécessaire quand même, et le bruit reste un parasite.
Supprimerpfioou...le silence est primordial pour moi, j'en ai besoin, déjà pour dormir. Mais quand je lis ou que je réfléchis, j'aime le faire dans le silence. Parmi les non silences, j'aime le silence de la nature. Mais la rumeur des villes me manque aussi si je n'y vais pas...jamais content !
RépondreSupprimerBises la poissonnière ( ceci dit t'es raccord en vivant à Nice...)
On peut le dire oui ;-)
SupprimerTa photo porte les rêves... Sans silence, je crois que je dépérirais très vite.
RépondreSupprimerOui on en a besoin , mais je me suis aperçue que je m'étais habituée au bruit, je ne sais pas si c'est une bonne chose.
SupprimerMerci de ton compliment Gwen
C'est une jolie définition du silence, juste avant le début de la journée, lorsque tout dors encore.
RépondreSupprimerC'est aussi le seul moment où je suis tranquille je dois dire ;-)
SupprimerSans silence, je meurs, c'est pourquoi j'ai tellement souffert lorsque j'ai fait l'école à la maison : je n'avais plus de silence.
RépondreSupprimerTu métonnes Alphonsine ...
SupprimerMoi aussi j'aime le silence, et j'y suis trop habituée pour m'en défaire, c'est pour ça que je préfère vivre à la campagne (à proximité de la ville mais à la campagne quand même)
RépondreSupprimerOui je peux le comprendre Tiphanie
Supprimeroui, le silence est apaisant. Bises
RépondreSupprimeret nécessaire ;-) des bises à toi ma Phili
SupprimerTon billet est très mélancolique. Tu semble regretter ce bruit, mais c'est aussi la vie :)
RépondreSupprimerDans ma campagne, il n'y a pas beaucoup de bruit, et du coup, dès qu'un son apparait, on a bien du mal à le supporter (même les horaires pour tondre la pelouse sont réglementés). On a aussi du mal quand on part en vacances. Bangkok est souvent notre première étape et les premières nuits, les boules quies sont mes meilleures amies pour m'endormir ;)
Par contre, je travaille à Paris, et mis à part le vendredi, ce n'est pas si bruyant que ça je trouve.
Regretter le bruit ?????
SupprimerAh non, je savoure les moments où j'y échappe tu veux dire...Mais je sais que j'ai du mal aussi avec le silence, je dors très mal dans les endroits silencieux...bref jamais contente la Galéa....
Il faut le garder ce petit moment de silence et de plaisir !
RépondreSupprimerOh oui....
SupprimerAlors pour moi, le silence est essentiel. J'en ai besoin dès le petit-déjeuner et à de nombreux moments de ma journée. Par contre, c'est étonnant mais il me gêne en classe.
RépondreSupprimerOUi, je te comprends pour tes classes (et je savais que t en avais besoin au quotidien)
SupprimerC'est vraiment sympa de faire le tour des blogs pour découvrir les photos.
RépondreSupprimerOui c'est une très bonne idée ce rendez-vous photo...
SupprimerJanvier a été pour moi un mois bien silencieux...
RépondreSupprimerJ'attends plus de mots pour février...
Je ne sais pas si je dirai silencieux pour janvier, car il y a eu beaucoup de mots, partout, et pas toujours bienveillants...
SupprimerJe ne pourrais plus m'en passer, il est indispensable à mon équilibre mental (hi !) Dès qu'un bruit trop fort s'infiltre dans mon cerveau (style tondeuse qui dure une heure), ce bruit ne me lâche plus jusqu'à l'arrêt...et me perturbe Une bien jolie photo de l'aube niçoise... ;) Il y a d'autres moments où le bruit est synonyme de vie, nous en avons besoin aussi ! Pouvoir doser n'est pas toujours facile ! Bises, Galéa.
RépondreSupprimerTu as très bien résumer le silence Aspho, et je m'aperçois que quand je suis en campagne, le bruit d'une tondeuse me gène alors qu'en ville j'entends en permanence voitures, bus et sirènes et je n'y fais plus attention...comme quoi...
SupprimerDes bises
La beauté des toits dans le crépuscule... sais-tu que des démarches sont en cours pour classer les toits de Paris au patrimoine mondial de l'Unesco?
RépondreSupprimerJ"ai reçu ta carte de voeux, elle est sublime ! :)
J'attends avec impatience une expo photo de toi sur le thème des contre-jours. Promis, je fais même péter les cours pour assister au vernissage !
Ne sois pas bête Aliénor, ça se saurait si j'allais au bout des choses (dois-je te rappeler le syndrome Guivarc'h?), et honnêtement, je n'aurai jamais cette prétention (le blogueur doit savoir rester à sa place je pense) mais merci de tes compliments toujours gentils (et en lisant ta phrase sur les contre-jours je m'aperçois que tu me connais drôlement bien).
Supprimerje t'embrasse