Chantal Thomas, L'Echange des princesses Le Seuil, Fiction et Cie 2013 (348 p.) |
Un bon historien fait-il un grand romancier historique ?
L'échange des princesses était un peu le outsider de la sélection de décembre du prix Elle, face à Esprit d'hiver et Lady Hunt...Bien qu'il ait été vendu par les médias et présenté comme le livre préféré d'Amélie Nothomb, le roman historique n'a pas su gagner les faveurs des lectrices (qui lui ont préféré un huis-clos sinistre). Bref...
Moi, je suis cliente des romans historiques, surtout ceux sur l'Ancien Régime. En plus la couverture est belle, le sujet plein de promesses (il ne manque que Sofia Coppola au Festival de Cannes et on est bon).
Chantal Thomas a suivi une démarche réjouissante pour les amateurs d’histoire et de littérature: romancer un épisode mal connu de l'histoire franco-espagnole. Son roman raconte l'échange entre Mlle de Montpensier (fille du Régent de France, âgée de 12 ans) et l'infante d'Espagne (fille du roi d'Espagne qui n'a que 4 ans) qui vont respectivement épouser le prince d'Espagne (sur le point de devenir roi) et le roi de France (encore mineur). Bien sûr, le propos de Chantal Thomas est de relever l’absurdité et la cruauté de la situation (échanger une fillette contre une adolescente pour la paix franco-espagnole).
Tout se passe au lendemain de la Guerre de Succession d'Espagne (la guerre de trop du règne de Louis XIV) au sujet de laquelle Chantal Thomas fait dire une phrase magnifique au roi d'Espagne qui espère grâce à cet échange « expier le crime des treize années de guerre de succession, crime dont il est lui, Philippe V, né duc d’Anjou, responsable devant le Seigneur « (p.68). Quand un romancier met à ce point l’Histoire en poésie, je suis en transes. Je suis moins d'accord concernant la description du cardinal Dubois mais... je me souviens subitement que je suis sur un blog...donc je me ressaisis et j'arrête de m'attarder sur des détails qui n'intéressent que moi.
D'abord, comme nombre d’historiens
Chantal Thomas a une plume dense, précise et peu aérée. J’ai surtout été gênée par ce réflexe d'historiens de citer leurs sources sans moderniser le langage, comme on le fait dans les mémoires et thèse, comme pour attester d’une vérité, alors que ce n’est pas nécessairement ce que l’on recherche dans un roman, tout historique qu’il soit. Le roman historique doit se mettre à la portée du lecteur néophyte selon moi, et des citations d'époque le maintiennent à distance.
Ensuite, je trouve que toute la partie sur Mlle de Montpensier est extrêmement réussie, le calvaire de son voyage atroce est remarquablement retranscrit. Sa découverte horrifiée de la cour espagnole est particulièrement poignante (avec une mention spéciale pour le Grand Inquisiteur), sa sexualité précoce et débridée ne manque pas de panache non plus (c'est le moins que l'on puisse dire). Bon était-ce vraiment nécessaire d'écrire que Mlle de Montpensier « rote à la gueule » de son futur époux (p.92)? Pas sûr si ce n'est pour marquer la dysmétrie avec la délicieuse infante d’Espagne. Pour être honnête, j’ai trouvé Luis et Elisabeth plus intéressants que Louis XV et l'infante. Et pourtant, le couple espagnol semble tenir le second rôle du roman.
Et c'est là que se situe mon gros problème. L’infante d’Espagne a 4 ans, et on a l’impression qu’elle en a au moins 7 ou 8. Vu que j'ai une enfant de 4 ans à la maison, deux solutions s'offraient à mon cœur meurtri de mère:
a) Ma fille est complètement retardée.
b) Les futures reines faisaient au XVIIIe siècle leurs apprentissages à la vitesse de l'éclair et comprenaient tout, vite et bien.
Vous l'aurez compris, j'ai trouvé que l'infante manquait de crédibilité.
Malgré tout, le roman est sauvé parce que la seconde moitié prend une réelle intensité dramatique. Chantal Thomas donne aux deux princesses une belle ampleur romanesque, la cruauté du monde à leur égard est à peine croyable mais sublime.
Je resterai sur ce sentiment, et sur l’impression d’avoir levé un coin du rideau historique. Je rappelle que cette épisode n’est pas enseigné (Mlle de Montpensier n’apparaît pas dans le Viguerie - le livre de référence des modernistes du XVIIIe siècle).
Donc L'Echange des princesses reste roman historique
agréable, de facture quand même très classique, qui ne réussit pas la prouesse littéraire de La Chambre de Chandernagor ou l'accessibilité et la mise en suspens des Rois Maudits.
Bon l'un dans l'autre,je ne suis pas la meilleure personne pour parler des romans historiques...
mais je ne suis pas certaine qu'un historien soit le mieux placé pour romancer l'histoire...parce que son travail consiste justement à échapper à cela.
Bon, pas trop tentée...
RépondreSupprimerC'est un bon roman historique néanmoins Sylire, si tu aimes le genre, tu passeras un bon moment quand même
SupprimerDéjà que ce n'est pas mon genre les romans historiques mais alors là avec ce que tu en dis, il n'y a pas de risque que je l'ouvre un jour celui-là.
RépondreSupprimerAlors effectivement Jérôme, si déjà ce n'est pas ta tasse de thé, il vaut mieux passer ton tour
SupprimerAh toi aussi tu as été marquée par "la chambre" ... N'empêche celui là me tente bien et comme je l'ai dans ma pal ...:)))
RépondreSupprimerJ'ai adoré la Chambre ma Comète, laisse toi tenter, je m'attendais à un chef d'oeuvre, ce n'en est pas un (à mon sens) mais je l'aime quand même, je lui ai d'ailleurs mis une note très acceptable.
SupprimerCe roman m'avait déjà interpellée auparavant, tu donnes également envie de le lire!
RépondreSupprimerJe guetterai ton avis Tiphanie
SupprimerMerci pour ton article. J'avais envie de le lire, mais clairement parce que cette année avec le prix et mon blog j'ai plus suivi la rentrée littéraire et je me rêvais au fond de mon canapé à lire un truc sur l'ancien régime des heures en mangeant du chocolat et en buvant du The. Ce fantasme est un peu passé du coup je ne sais pas si je le lirai! Je ne suis globalement pas du tout roman historique mais je note tes suggestions
RépondreSupprimerJe pense qu'il faut aimer le genre pour se plaire avec ce livre, mais Natalie qui n'est pas fan de romans historiques l'a beaucoup aimé...alors je pense que ça se tente. Maintenant, il faut savoir que c'est le côté sombre de l'Ancien Régime quand même!
SupprimerLe sujet est original et l'histoire vraiment intéressante...dommage qu'il y ait un je-ne-sais-quoi un peu terne au niveau du récit...j'avais eu le même effet avec Peste et Choléra, dans la même collection.
RépondreSupprimerTa fille de 4 ans vit toujours avec ses parents????Elle n'est pas encore mariée à 5000 km de chez toi???? elle est pas retardée, elle est juste en mode Tanguy.
Oui, tu as raison Eva, il manque une petite étincelle dans ce roman, mais c'est souvent le cas avec les romans historiques qui sont tenus par une certaine exigence de vérité.
SupprimerQuant à ma puce, elle peine à acquérir de l'autonomie, c'est de ma faute, je la couve trop!
Actuellement, je suis loin des romans, j'ai commencé la Somme théologique de Saint Thomas d'Aquin. Je me délecte !
RépondreSupprimerBon bah c'est sûr que là...je m'incline Alphonsine
SupprimerIl me tente depuis sa sortie et malgré tes réserves je le lirai. La question que je me pose, c'est "à cette époque et avec ce que l'on attendait de ces petites filles, étaient-elles seulement des enfants ?". Peut-être ne connaissaient-elles jamais l'état d'innocence et de fraîcheur qui aurait dû être le leur. On les lançait dans le grand bain de la vie sans préavis et sans apprentissage non ?
RépondreSupprimerC'est une vraie question Aifelle. Les historiens peinent à trancher cette question, moi je pense réellement qu'à 4 ans, les princes et fils de roi n'étaient pas encore formatés pour le pouvoir et le protocole (le langage n'est pas encore totalement maîtrisé, l'écriture et la lecture non plus, la compréhension des choses reste encore dans le prisme de l'enfance); je pense que c'est une exigence qui vient plus tard. A 10 ans, la question est toute autre. Mais ce n'est que supposition.
SupprimerPas tentée du tout...
RépondreSupprimerAh carrément? Bon, moi qui pensais avoir été mesurée Clara ;-)
Supprimerah bizarrement cette question de l'âge ne m'a pas gêné mais c'est vrai que l'on a tendance à rendre ces enfants capable de raisonnements bien au dessus de leur âge
RépondreSupprimerCeci dit j'ai vraiment pris plaisir et intérêt à cette lecture
Moi aussi Dominique, je l'ai lu avec plaisir, mais je crois qu'avoir eu sous les yeux une fillette de l'age de l'infante d'Espagne a biaisé cette lecture.
SupprimerJ'aurais bien aimé recevoir ce livre pour le prix... et je ne pense pas me l'acheter en grand format. Peut être en poche ? Le côté historique m'intéresse en tout cas.
RépondreSupprimerIl est vraiment intéressant, et lève un peu le rideau sur les événements oubliés de l'histoire. Je pense que tu l'apprécieras ANkya
SupprimerTu pourrais lire L'allée du roi (chandernagor) ou Le désert de la grâce ou La nuit la neige, de Claude Pujade Renaud. Là tu es dans le roman historique haut de gamme (à mon souvenir)
RépondreSupprimerComplètement d'accord avec toi Keisha...Chandernagor de mon point de vue reste une grande romancière historique!
SupprimerKeisha me réjouit car je commence un Pujade-Renaud historique très bientôt. C'est vrai que la couverture est superbe (et parfois, ça suffit à me donner envie).
RépondreSupprimerOn est d'accord; j'ai noté le Pujade Renaud et j'espère qu'il me comblera Valérie (en attendant je lirai ton avis)
SupprimerBon je l'attends toujours en bibliothèque mais en lisant vos avis, les unes et les autres, je persiste à vouloir le lire car j'aime les romans historiques !
RépondreSupprimerCe sujet ne pouvait que finir en roman, tellement cet échange est énorme !!! Les pauvres petites princesses auxquelles on vole leur jeunesse...
J'avais beaucoup aimé "la chambre" aussi...
Belle fin de journée Galéa !
Tu as raison de persister Enitram, parce que effectivement, il y a quelque chose d'énorme, de cruel et d'invraisemblable dans cette histoire. Un beau mercredi à toi !
SupprimerUne auteure qu'il faut absolument que je découvre.
RépondreSupprimerC'était mon premier de Thomas, il est très possible que j'en lise d'autres.
Supprimertes réserves m'embêtent un peu mais je crois que je le lirai quand même : j'aime bien les romans historiques et je connais moins bien la période que toi, donc je ne serai pas gênée par le portrait de Dubois :-)
RépondreSupprimerMathilde (RN n'est ce pas?), je pense que tu l'apprécieras ...merci d'être venue jusqu'ici ;-)
SupprimerJe viens d'emprunter ce livre à la bibliothèque car j'ai été convaincue par les diverses interventions de Chantal Thomas aux Rendez-Vous de l'Histoire de Blois. Pour ta réflexion sur l'enfant de 4 ans, je pense en effet qu'une princesse de 4 ans au XVIIIe siècle ne peut être comparée à un enfant d'aujourd'hui. Hobbes, qui n'était pas une princesse mais un philosophe du XVIIe siècle a appris le grec et le latin à 6 ans...
RépondreSupprimerMa chère Sandrine, je crois que décidément nous ne partageons pas les mêmes goûts littéraires (même quand l'une de nous n'a pas lu le livre).
SupprimerConcernant l'enfant de 4 ans, je ne suis pas certaine que la posture d'une fillette de cet âge ait beaucoup évolué en 3 siècles. Et comme tu le sais sûrement, les études sur l'enfant sont assez récentes et plutôt rares (par manque de sources), c'est donc difficile de trancher.
Hobbes a appris les langues anciennes à 6 ans? C'est un âge propice à l'apprentissage des langues (hier comme aujourd'hui), certaines écoles creusent d'ailleurs ce filon avec des résultats très encourageants (et puis bon Hobbes était un peu au dessus de la moyenne non?)
Toujours est-il que pour moi, l'infante d'Espagne manque de crédibilité. C'est peut être parce que j'ai une fillette de 4 ans. Mais tu pardonneras l'humble lectrice que je suis, qui ne se prétend pas chroniqueuse littéraire, d'émettre des avis qui n'engagent que moi. Tu m'autoriseras donc à avoir été gênée par la posture, la maturité, la pensée complexe et l'investissement conjugal du personnage.
Cela ne remet certainement pas en cause l'historienne qu'est Chantal Thomas et tant mieux si elle t'a convaincue par ce que, je me répète, c'est un bon roman historique.
Merci pour le lien :) C'est vrai que je suis restée sur ma faim dans ce roman. J'aurais aimé en apprendre tellement plus sur Melle de Montpensier et toutes ces citations m'ont un peu empêché d'entrer vraiment dans le roman.
RépondreSupprimerMais la Chambre de Chandernagor, j'avais adoré :D
Un gros gros coup de coeur pour "la Chambre" également !
SupprimerOUi, la fille du Régent prend moins de place que l'infante, alors que la vraie oubliée de l'histoire c'est elle. Nous sommes d'accord sur les citations, mais je crois que cela n'a gêné que nous Estelle (ça devait nous rappeler le boulot en fait).
SupprimerNous sommes nombreuses à avoir aimé la Chambre il me semble.
C'est amusant hier j'écoutais (je ne sais sur quelle radio) un débat à propos de Lorànt Deutsch et de son nouveau bouquin qui essayait de faire la démonstration de l'utilité, des failles et des bénéfices d'une Histoire racontée par un "historien de roman". Grosso modo, j'ai trouvé que les intervenants en démontant le travail de Lorànt et de son "amateurisme"en faisaient plus la réclame qu'autre chose…. Bon, sinon, tout ça pour dire que un roman historique écrit par une créatrice de lingerie olé olé c'est un peu normal qu'on s'attarde sur la sexualité d'une infante d'Espagne …. ;) Olééé ! J'rigoooole !
RépondreSupprimerJe pense très sincèrement qu'un historien sera toujours un romancier bridé, c'est mon point de vue. Consulter les sources pour se documenter pour écrire un livre est un chose, avoir été formé pour reconstituer la réalité telle qu'elle fut, sans s'autoriser aucune fantaisie, en est une autre. Du coup passer de l'historien au romancier me paraît vraiment très risqué.
SupprimerNe ris pas trop sur CT, l'une de mes amies intimes a eu la même réflexion que toi, sans rigoler du tout Elle. Nous avons fini très gênées toutes les deux...et nous sommes passées outre évidemment (parce que refaire le monde autour d'un café et d'une cigarette, ça vaut toutes les accointances littérairesà
Je m'étais bien fait ch... en lisant le précédent de CT (lol) donc je n'ai pas envie d'y retourner ; j'avais trouvé qu'elle avait une plume lourde comme tout et assez peu de talent pour revivifier le passé.
RépondreSupprimerEn revanche je confirme que "la nuit la neige" de Claude Pujade Renaud vaut vraiment le détour !
Mior
Je serais moins dure que toi Mior, j'ai passé un bon moment de lecture sur celui-là, je n'ai pas lu son précédent!!
SupprimerBon bah décidément, si vous vous liguez avec le Pujade-Renaud, je n'ai plus d'excuse, noté !!
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RépondreSupprimerJ'aime également beaucoup les romans historiques à la condition que le mariage de l'Histoire et de la Littérature soit heureux !!! Celui-ci ne me tentait pas trop et ton avis me confirme mes réticences !! Ton billet est, lui par contre, très intéressant !!!!
RépondreSupprimerMoi, je suis cliente des romans historiques...et celui-là ne m'a pas déplu du tout, même si j'en ai lu de meilleurs!
SupprimerJe lis peu de romans historiques, mais j'étais bien tentée par celui-ci, après avoir vus et lus quelques articles et interviews plutôt convaincants, je verrais plus tard...
RépondreSupprimerCertains lecteurs ont vraiment été emballés Bene, je pense à Dominique, mais il y en a d'autres, qui ont aimé ces deux destins croisés de très jeunes filles...je pense que c'est vraiment une affaire de goût. Mais c'est de facture classique, il faut aimer le genre pour aimer celui-là!
SupprimerJ'étais à moitié tentée quand il est sorti et vraiment Galéa, là ton billet ne m'aide pas ! J'ai lu beaucoup de romans historiques avant le blog (dans un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître^^) et je suis donc très exigeante sur le sujet... J'aime te sentir plus enthousiaste que ça, je verrai...^-^
RépondreSupprimerJe reconnais que j'aurais pu l'être davantage Aspho, je lui ai trouvé des lacunes...mais autour de moi, il a été adoré!
SupprimerComme toi je suis cliente des romans historiques, en particulier ceux qui se passent au 18è siècle, une période que j'affectionne tout particulièrement, je le lirai et j'aurai préféré qu'il passe à la place d'Esprit d'hiver !
RépondreSupprimerMais moi aussi Bianca, sans hésitation...
SupprimerBien que je ne sois pas lectrice de romans historiques ( bon j'avoue, c'est tout la faute de la non-fiction. Et j'avoue aussi, j'ai adoré Les Rois Maudits :)) vos avis partagés et remarques sur cette lecture, et donc sur le genre, sont très intéressants.
RépondreSupprimerC'est très particulier le roman historique c'est vrai Marilyne, c'est un savant mélange entre la fiction et l'exigence historique...et je persiste à penser que les historiens (comprenons les chercheurs) ne sont pas les mieux placés pour cet exercice. Pendant des années, on nous formate à ne surtout pas extrapoler ce que l'on trouve, à rester au plus près des sources...alors forcément quand il s'agit de nouer un trame et creuser des personnages, c'est ambigu
SupprimerMoi, j'adoré plonger dans les coulisses de cette histoire mais je ne l'ai pas inscrit au non challenge, je pense qu'il ne réunit pas toutes les conditions d'une pépite qui doit être partageable sans restriction aucune), il faut dire que je suis un bon public du genre et de l'époque des frous frous aussi. Le personnages de l'Infante et son côté "surdouée" ne m'ont pas trop gênée, je me suis dit qu' il fallait bien qu'elle existe un peu cette petite chose dans le roman.... Si ça colle à la réalité, ma foi, je n'en sais rien, je manque de recul critique et de connaissances. Le destin de Mademoiselle de Montpensier, comme toi, m'a quand même plus interessée, on dirait un mannequin tiré de l'oubli pour mieux être diluée dans les soupirails de l'histoire après. BreuUUUUUUUUU ! Vite un bon thé chaud et des chocolats au fond du canapé pour se réchauffer. Tout cela me donne envie de relire "L'allée du roi", et de découvrir "La chambre" !
RépondreSupprimerTon comm est vraiment chouette Athalie, je suis contente de lire ton avis et je file lire ton billet (avec trois mois de retard...comme toujours). Merci de ton passage.
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