dimanche 22 décembre 2013

Fitzgerald le désenchanté

Liliane Kerjan, Fitzgerald le désenchanté
Albin Michel, 2013, 315 p.
Me revoilà, entre deux courses où je me ruine pour Noël, l'organisation du réveillon, les péripéties familiales traditionnelles de la fin d'année...me revoilà, pleine de mauvaise foi et d'aigreur...bref, fidèle à moi-même.

Aspho m'a convertie l'an dernier aux Fitz, alors quand ELLE m'a envoyé la biographie de Liliane Kerjan sur Scott, forcément, je me suis mise en mode automatique.

La bio de Scott Fitzgerald est d’une lecture agréable, de facture classique et d’un déroulement linéaire. Certes, on a un peu l’impression de lire un mémoire universitaire, tant le style et la typographie sont académiques, mais cela a le mérite de la clarté. 

C’est indéniablement agréable de parcourir la vie de Scott Fitzgerald, dans cette période de l’entre-deux-guerres que j’affectionne particulièrement. 
L’ambiance des universités, des fêtes, des nuits américaine et parisienne en passant par les plages de la côte d’Azur, est plaisamment restituée. J’ai eu un plaisir particulier à me replonger dans le microcosme des artistes américains expatriés à Paris dans les années 1920. Cela m’a rappelé le Madame Hemingway de Mc Laine

Je me suis plu à lire ou relire des extraits de l’œuvre de Fitz ou de sa correspondance, je me suis même dit que le couple avait quelque chose des « héros » des Real-TV de notre époque avec cette recherche effrénée de notoriété immédiate et d’argent facile…à cette différence fondamentale qu’ils y mettaient de l’art, du talent et de beau. Ce qui est aujourd’hui vulgaire était alors glamour.

Mon souci, c’est le parti-pris de Liliane Kerjan. 

Pour elle, Fitzgerald est un génie qui a eu la malchance d’épouser une Zelda qui a étouffé son talent, parce qu’elle était malade et cupide, parce qu’il lui fallait une vie de luxe, de passion et d’ivresse. Zelda est présentée comme la dominante malveillante du couple, qui empêche, presque coûte que coûte, Scott de se réaliser. Et cela m'a dérangée. 

Zelda et ses talents sont expédiés en trois phrases, artiste versatile, danseuse trop vieille, passant d’une lubie à une autre, sans but véritable. Le talent littéraire éventuel de Zelda n’est même pas envisagé par l’auteur. Elle irait même jusqu’à penser que Scott fait l’insigne honneur à sa femme de publier ses textes sous leurs deux noms, elle qui souhaitait s’en faire un. Il lui aurait presque rendu service !

A aucun moment Liliane Kerjan n’a, ne serait-ce que supposé, que Fitzgerald s’est détruit tout seul, qu’il aurait pu entraîner Zelda dans sa chute et que peut-être cela aurait pu être lui qui aurait empêché Zelda d’exprimer ses talents. L’hostilité que l’auteur ressent pour la femme de Fitz est manifeste. 

Je suppose que c’est parce qu’elle aime profondément Fitzgerald (ce que je peux comprendre). Mais j’aurais aimé que, dans cette biographie, il n’y ait pas qu’une seule voix (l’essentiel des sources reposent sur « Un livre à soi »), j’aurais aimé un croisement des points de vue, des formulations d’hypothèses. Elle ne parle à aucun moment des relations très « fusionnelles » de Scott avec ses camarades masculins, relations qui rendaient Zelda malade (dans tous les sens du terme). Pareillement, ses passades amoureuses seraient presque à porter à son crédit. Liliane Kerjan évoque à peine un élément pourtant fondamental de la vie du couple : la folle passion entre Zelda et l’aviateur français. L’alcoolisme intermittent mais réel de Scott est cité, mais l’état déplorable dans lequel il se mettait n’est jamais mis en avant.

L’argent est au cœur de tout leur monde, mais probablement pas davantage pour Zelda que pour Scott. Les rêves de fortune appartiennent autant à l’une qu’à l’autre. Zelda est constamment présentée comme une entrave…elle a aussi été une muse, qu’aurait été Tendre est la nuit sans elle ? Comme Scott, Kerjan botte en touche : il se serait ruiné et rendu alcoolique uniquement à cause de Zelda.

Malgré tout, Liliane Kerjan décrit très bien la fin de vie de Scott, sa déchéance privée et publique, sa misère. La scène de trahison d'un journaliste le présentant comme une épave est assez poignante (p.250). 

Je me demande si dans cette histoire, on n'est pas contraint de choisir son camp entre Zelda et Scott, Liliane Kerjan a choisi celui de Scott, en s’appuyant sur le merveilleux héritage littéraire qu'il a laissé (elle cite  même Murakami pour qui il demeure un maître). Je laisse ma chère Aspho trancher dans le vif et j'intègre ce billet à son challenge Fitz et les enfants du jazz, ainsi qu'au rendez-vous non-fiction de Maryline (actuellement en plein déménagement virtuel).


De toutes manières, j’ai toujours préféré les écrivains aux hommes. Je préfère donc Fitzgerald à Scott. Je continuerai à défendre Zelda contre la légende de son mari (ma tenue de réveillon atteste de mon soutien)...

MAIS je ne peux que me joindre aux louanges tressés à l’auteur merveilleux de Tendre est la nuit et de Gatsby le magnifique. 

PS: par soucis d'honnêteté, je précise que je suis l'une des seules jurées à être aussi sévère, mes copines l'ont beaucoup aimé, je vous laisse aller lire les avis chez Madame bouquine, Bianca, Valérie, Coralie, Eva, Mior, Fleur-Fleur...et d'autres (mais je n'ai pris que les 2 premières pages de google)

40 commentaires:

  1. Moi je n'ai pas "beaucoup aimé", je me suis un peu ennuyée mais ce qui m'a le plus plu c'est la société dépeinte, les années folles, les intellectuels, les riches oisifs... mais ne connaissant pas la vie de Fitzgerald, je n'ai pas été choquée par le partie pris de l'auteur. par contre, elle a réussi à me faire relire Gatsby (j'avais tout oublié car je l'avais lu au lycée) et j'ai adoré car j'ai retrouvé tout ce que j'avais apprécié dans la bio ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. moi aussi j'ai aimé retrouver cette atmosphère, j'ai bien aimé quand même...au détail Zelda près

      Supprimer
  2. Je n'ai pas aimé Gatsby et ce livre dont tu parles ne me tente pas du tout

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. ah bon Sandrine!!!! moi je garde un merveilleux souvenir de "Tendre est la nuit"...

      Supprimer
  3. Je ne suis pas sûre que j'aurais autant aimé si j'avais lu le roman de Gilles Leroy. J'avais lu l'auteur à plusieurs reprises mais je ne connaissais que peu de détails de sa vie privée, le parti pris (évident) ne m'a donc pas gênée.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il est possible que Gilles Leroy ait été beaucoup dans l'autre sens, pro-Zelda...et puis de toutes manières c'est un roman. Là, le parti-pris, pour qui connait un tout petit peu l'histoire des Fitz, est vraiment injuste je trouve!

      Supprimer
  4. Ce parti pris est très très ennuyeux ! Une biographe doit avant tout rester le plus neutre possible et dire que Zelda a entraîné Scott dans l'alcool, mouhaha, c'en est puéril !!! Elle n'a pas dû lire toute les correspondances ce n'est pas possible ! Je voulais le lire mais cela risquerait de m'agacer sérieusement ! Que Zelda ait été folle, infidèle (pas tant que ça) et futile, soit, on peut l'admettre mais on ne PEUT PAS lui retirer son talent (voir ses peintures) (son seul livre). Passer à côté de Zelda avec cette hauteur c'est forcément passer à côté de Scott, reste FitZgerald mais ça tout le monde connaît la légende (ou presque)... donc, d'après ce que tu en dis + le ton "académique", encore un livre qui ne m'apprendrait rien que je ne sache déjà ! Merci de ton soutien vestimentaire, un clin d'oeil qui aurait fait sourire Zelda... :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je peux te l'envoyer Aspho si tu veux...je te le prête volontiers...mais si tu vas sûrement t'énerver. Mais oui, je suis surprise de son point de vue, et je crois aussi que se fourvoyer sur Zelda à ce point, c'est aussi se priver d'une part de SCott!!!

      Supprimer
  5. Arf j'aurais souhaité pour toi que tu aimes ce livre évidemment. Mais je comprends ton avis. C'est vrai que souvent dans le livre je me suis dit que Zelda était escamotée (surtout le passage de l'aviateur). Mais je ne connais pas assez le sujet. Je n'ai lu que le livre de Gilles Leroy qui à l'opposé est totalement à charge contre Scott au point d'être souvent ridicule de mon point de vue. Tu es clairement plus spécialiste de Zelda (ce que je ne suis pas du tout) et donc je m'en vais revoir mes classiques et lire ces fameuses correspondances.Je pense que l'auteur a dû vouloir à tout prix rester sur l'angle de Scott. Moi je n'ai pas trouvé que le ton était si académique par contre, mais une fois encore, je ne lis pas de bios. J'ai trouvé que l'auteur traitait Zelda comme une malade dont il était amoureux, au point au début de ne pas voir sa maladie (c'est aussi je crois dans le Leroy : cette scène où des amis s'étonnent que Scott ne remarque pas que Zelda est folle). Je pense que la maladresse vient du parti-pris de trop resserrer sur Scott.En fait on aurait aimé un "cherchez la femme" avec comme héros Zelda et Scott ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'adore ton comm Coralie; oui on aurait aimé du "Cherchez la femme la dedans"..
      Bon, la grande spécialiste c'est Aspho qui a lu le roman de Zelda et les correspondances, ainsi que, je crois, le dernier doc sur Zelda. Mais disons que du coup, cela reste un ouvrage très superficiel quand même...

      Supprimer
  6. Par contre, je n'ai pas eu la même impression que toi quant au fait que l'auteur accuse Zelda d'être la cause de l'alcoolisme de Scott. Moi j'avais plutôt lu qu'ils avaient une sorte d'alcoolisme mondain, qu'ils buvaient ensemble et parfois essayer de s'arrêter, ensemble ou pas... Par contre c'est vrai que la maladie de Zelda et ses internements sont présentés comme une grande contrainte. Peut-être que de ton côté tu aimes beaucoup Zelda et que du coup tu avais plus l'impression qu'elle était attaquée, non?;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. 1: " en juin, faute d'embellie dans la situation de son galant [Scott], Zelda rompt leurs fiançailles: elle va bientôt s'afficher au bras d'un riche prétendant" . (p.74) Kerjan nous dit donc que Zelda est clairement vénale.
      2: "...cet écrivain de génie dominé par l'intelligence destructrice de Zelda" (p.141). Kerjan nous dit que le dominant du couple est Zelda.
      3: "elle va jusqu'à accuser Scott de plagier ses lettres et ses carnets [...], selon elle il l'empêche de se faire une place dans l'écriture [...]. ZElda a commencé à peindre [...], maintenant c'est la danse qui l'obsède, son ambition de devenir ballerine survient 20 ans trop tard. En a-t-elle conscience?". On ressent bien la sympathie de Kerjan pour ZEdla là non ?!
      4: "...elle savait qu'il écrivait bien voire très bien, mais elle n'a pas compris qu'il était un grand écrivain et ne l'a pas aidé" . (p.235), non comment!!
      5: Scott écrit à sa fille au sujet de son mariage " j'ai lutté encore 5 ans jusqu'au moment où ma santé a flanché: je n'eus plus alors d'autre soucis que de boire et d'oublier"...et Kerjan d'enchaîner "En effet, sa santé se délabre lentement" (p.265).
      Bon après les extraits, ça vaut ce que ça vaut!!
      ...bon bref

      Supprimer
  7. Je n'accroche pas du tout aux thèmes des romans de Scott Fitzgerald, son Gatsby m'ennuie et l'alcoolisme mondain m'insupporte .. donc je passe allègrement. Je comprends ton agacement devant le parti pris de l'auteur, dans un couple il y a toujours des torts partagés, une personne n'en entraîne pas une autre dans la déchéance sans son consentement conscient ou inconscient. Ce sont deux déséquilibres qui se sont bien emboîtés ..

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Absolument, même si les histoires de couple, ce n'est pas mon truc quand même, mais là, je ne sais pas...ça m'a parlé

      Supprimer
  8. Scott et Zelda, c'était comme ça, un couple !!! Presque une légende... Avaient besoin, l'un de l'autre...

    RépondreSupprimer
  9. Une fois de plus, j'aime tes analyses. Je me régale de tes commentaires.
    Joyeux Noël à toi et aux tiens !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci ALphonsine, belles fêtes de fin d'année chez toi aussi

      Supprimer
  10. Je n'ai pas trouvé que l'auteur chargeait Zelda, juste que Zelda était finalement assez zappée du livre...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. je trouve qu'elle est chargée en creux, il est peu souvent question d'elle, mais toujours en des termes négatifs...(voire réponse à Enna)

      Supprimer
  11. voilà, je suis d'accord avec Eva ;-)

    RépondreSupprimer
  12. J'avoue que je m'en fiche de la vie des auteurs. Rien à cirer en fait, y a que leurs livres qui m'intéressent.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est ce que j'ai essayer d'écrire à la fin de mon billet aussi!!

      Supprimer
  13. Pas le temps de lire ton long billet mais je reviendrais ;0) Joyeux Noël et de belles fêtes de fin d'année Sous les galets !! Avec de gros bisous en prime :0)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci infiniment Lor rouge , je te souhaite aussi un belle semaine de l'entre deux
      Des bises

      Supprimer
  14. Une prise de partie que m'aurait dérangée aussi, mais c'est ce couple mythique n'a pas fini de faire couler de l'encre !!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. OUi, je le pense, mais je m'attendais à autre chose Malika

      Supprimer
  15. On me l'a offert à Noël, je l'ai commencé et ne le terminerai probablement pas. C'est une énième bio sans grand intérêt, je trouve que celle de Matthew Bruccoli est la meilleure. Et je regrette ce parti pris trop fréquent à mon goût, réducteur et de nos jours ridicule, je pense qu'ils se sont bien trouvés, Scott et Zelda ! Comme tu le dis sans Zelda, point de Tendre est la nuit ! Excellent choix ta tenue de réveillon !!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, je crois comme toi, qu'ils se sont bien trouvés, et qu'ils vont l'un avec l'autre. Un peu assez des jugements de valeur en fait sur les écrivains ou leur conjoint! Et puis Tendre est la nuit, c'est quand même un grand roman je trouve!

      Supprimer
  16. Je suis passée ce matin et c'était si intéressant que j'en ai oublié de te laisser un commentaire! Je pensais que quand on adore un auteur comme j'aime Fitzgerald et bien d'autres , l'envie me vient toujours à un moment de mieux le connaître encore en lisant des biographies qui pour certaines m'ont bien plu,même avec leurs faiblesses; J'ai bien aimé celle de Leroy et celle de Paula McLain sur Zelda. Il me reste à découvrir la correspondance, les travaux de Bruccoli et ce dernier livre alors même si partial. j'aime bien les polémiques littéraires de toute façon qui font revivre un tant soit peu les œuvres et leurs auteurs;

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne savais pas que Paula McLain avait aussi écrit une bio sur Zelda, je n'ai lu que celle , très romancée, de Madame Hemingway. Mais comme toi Mango, je trouve que ce style de polémiques fait revivre un peu les oeuvres et les remet dans leur contexte...et c'est chouette de continuer à en parler.

      Supprimer
  17. Tu ne donnes pas envie de le lire (je ne comptais pas le faire de toute façon) mais je ne suis pas sûre non plus de partager toutes tes opinions ;) Je crois que seule la biographie de Bruccoli, comme écrit plus haut, tient la route (je l'ai en chantier depuis quelques mois mais comme cela faisait 20 ans que je voulais la lire, je prends mon temps :) Hormis un passage que j'ai lu récemment et qui m'a un peu abasourdie, je le trouve très factuel et objectif.
    Une chose qui m'énerve est cette volonté d'opposer Scott et Zelda, voire même de s'étaler sur Zelda (dans un sens ou l'autre)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bienvenue ici Flo et complètement d'accord, c'était un duo...mais je crois que certains aiment tellement Scott qu'ils veulent diaboliser Zelda, qui reste quand même un personnage majeur, je pense, pour comprendre l'oeuvre.
      Par contre, je n'arrive pas du tout à accéder à ton blog...ton profil est inaccessible.

      Supprimer
    2. Merci !
      J'aime Scott (essentiellement l'écrivain) et je ne me suis intéressée à Zelda qu'au moment où elle est devenue à la mode si je puis dire mais pour moi c'est la femme de mon écrivain préféré, point. Cela ne veut pas dire pour autant que je la diabolise et c'est justement regrettable de les opposer. Cela dit, c'était un couple qui n'a pas fait les choses à moitié alors certains "auteurs" essaient de s'approprier l'un ou l'autre j'imagine, oubliant que Scott et Zelda sont enterrés ensemble et que leurs lettres en disent long sur l'amour qu'ils se témoignèrent jusqu'au bout.

      Pour ce qui est de mon profil, j'ai effectivement choisi de ne pas le rendre public mais je n'avais pas conscience que cela empêchait les autres d'accéder au lien vers mon blog. Je pense que c'est un problème entre blogs hébergés chez Blogger puisque je ne le rencontre pas ailleurs et qu'une personne m'a fait cette remarque le mois dernier sur mon blog avec son profil Google. De fait, je viens de te répondre avec le format "Nom/URL".

      Supprimer
    3. Disons que je les ai découvert ensemble finalement, et assez tardivement en fait, puisque j'ai commencé par Tendre est la nuit...j'ai prévu de lire le roman de Zelda (accordez-moi cette valse je crois), même si je reste convaincue qu'ils sont entrés ensemble dans cette légende des années folles...donc je suis vraiment d'accord avec toi

      Supprimer
  18. J'ai toujours été dérangée, en lisant des biographies, de voir les auteurs défendre leurs champions "envers et contre tout". Ce travers très répandu m'a fait délaisser ce genre.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui et je te comprends Sharon, parce qu'un écrivain n'a pas besoin d'être un mari, un père ou ami exceptionnel pour exister dans notre panthéon littéraire....

      Supprimer
  19. j'ai beaucoup moins lu que vous toutes du challenge d'Asphodèle mais c'est bien ce que j'ai remarqué cette bataille rangée entre deux camps de partisans très tranchés

    RépondreSupprimer

Les commentaires sont modérés car je n'accepte que les remarques qui encensent mes billets ou qui crient au génie.
Merci de votre passage
(je plaisante!! La modération est activée pour échapper aux vérifications diverses et variées dont tout le monde sature ;-)

La fée carabine - Daniel Pennac

Je continue la saga Malaussène de Pennac avec le deuxième opus : La Fée Carabine Et mon enchantement ne faiblit pas. J'aime toujours au...