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samedi 6 avril 2019

Eloge du lecteur insignifiant

A un moment, il faut bien venir éteindre la lumière et fermer la porte de ce blog. Une copine, qui sait de quoi elle parle, m'a quand même sorti "il n'y a que quand on est mort qu'on est sûr de ne plus jamais bloguer" (et techniquement ça se tient, la preuve je suis là). L'habitude est de faire les bilans d'anniversaire de blog (genre ma PAL, mes billets, mes SP, mes amis, mes concours...), là je vous propose le bilan des losers: l'anniversaire des 3 ans de coma du mien (malgré ses petits sursauts sans lendemain).

Déjà soyons clairs, depuis l'arrêt du blog, j'ai lu; mais pas tant que ça. Le temps que j'ai dégagé a essentiellement été consacré au linge, aux devoirs, au travail, au ménage et autres joyeusetés des mères de famille sans domesticité qui travaillent à plein temps (#MinuteInstagram #MaVieVendDuRève).

J'ai quand même avalé mon tome 2 de la Recherche quand j'allaitais encore Duracell 
(qui mettrait ensuite 3 ans à faire ses nuits). 

J'ai découvert Irène Némirovsky au coeur d'un été caniculaire au moment où Rayures est passée du stade d'enfant survoltée à celui de l'ado lymphatique. Maintenant on la reconnait à ses lunettes, son sourire métallique et son air blasé.

Après avoir fini Suite française, j'étais convaincue qu'il y avait une suite qui est morte avec son auteur dans les camps.

Quand  Elif Shafak est entrée dans ma vie, Numérobis devenait végétarienne, féministe et hurlante. Il y a quelque chose de raccord entre mon enfant du milieu et cette romancière. J'ai lu Illska pendant les funérailles d'un cousin plus jeune que moi qui n'avait aucune chance de s'en sortir. Je n'aurais pas du choisir un livre aussi laid dans de telles circonstances. 

Et puis j'ai eu 40 ans, j'ai failli faire une fugue, m'engager dans un groupe de rock, reprendre la danse classique, me teindre en blonde, régler mes comptes avec les méchants; mais je suis lâche donc j'ai lu L'Homme qui savait la langue des serpents, comme ça. C'était mon truc fou de la quarantaine, l'Homme m'a offert un bijou coûteux pour me consoler de n'avoir pas vu ma moitié de vie arriver si vite.

Sinon je suis partie à Venise avec Claudie Gallay , et c'était juste parfait.

 Après les trois ans de coma du blog, je suis redevenue une lectrice insignifiante, la lambda de base. J'avais arrêté de bloguer parce que, par manque de temps, je ne répondais plus aux commentaires, je ne visitais plus les blogs des autres, je ne faisais plus le job de réciprocité inhérent à la blogosphère. Si je suis complètement honnête (c'est rare profitons), je dois avouer que je regrette l'heure de gloire (toute relative évidemment) qui fut la mienne pendant quelques années, Galéa était tellement moi en mieux, qu'indubitablement, elle me manque.


Comment ai-je pu rester si longtemps sans lire Eliott Perlman

Après le blog, il y a le déblog : tout ce qui se passe derrière l'écran qu'on ne montre pas sur les RS. Il y a bien sûr les amitiés qui se diluent dans le digital, celles qui ne survivent pas à la disparition de notre avatar et puis il y a les autres, les persistantes: les amis qu'on soutient, qu'on console, qu'on félicite et qu'on gâte. Dans mon débloging, il y a eu ma bande de bras-cassés  qui sont restés en embuscade, toujours là malgré tout, des relations faites de pudeur, d'élégance, de générosité. Il y a eu le tragique pour certains et la solidarité pour d'autres. Il y a eu ça, et ça ce n'est pas rien.


Je continue à lire Bello, mais reste convaincue que les Falsificateurs reste son meilleur opus.

Et puis je me suis aperçue que peut-être, je n'étais plus vraiment à ma place sur les RS. Il est bien difficile maintenant de discuter d'un livre français sur Facebook ou IG sans que l'auteur  nous tombe dessus "par hasard". Est ce que j'ose dire que je n'accroche pas avec Julia Kerninon et que j'ai du mal avec Valentine Goby ? Force est de constater que je suis devenue molle, j'hésite sur Facebook ou Instagram  à dire les choses, je ravale ma franchise, parce que même si je suis sans coeur, je n'aime pas spécialement faire de la peine gratuitement  (enfin pas toujours). J'ai toujours peur que l'auteur surgisse (alors que je ne tague jamais les romanciers) , ou bien pire, qu'une fan de l'auteur vienne m'expliquer que je n'ai rien compris (je n'ai ailleurs toujours pas identifié la taupe dans mes amis Facebook qui fait des captures d'écran pour les montrer à des gens que je ne connais pas).

Ma belle-mère m'a offert la collection des Camilla Läckberg, et franchement ça se lit tout seul.

Ceux qui m'avaient donné envie de bloguer ont plus ou moins disparu de la Toile, se sont mis en sourdine, ou publient moins fréquemment, une certaine blogo est moins visible. En trois ans, ont surgi de tous côté des blogs stratégiques, organisés, au top de l'actualité littéraire, consensuels, des blogs qui avaient un objectif à atteindre dès leur création et, en attendant d'avoir un jour ou l'autre quelque chose à nous vendre, étaient des "influenceurs" (censés influencer les lecteurs insignifiants je suppose). Tout à coup, le réseau social de blogueurs littéraires que je fréquentais s'est fait vampiriser par le glamour, le mondain et la complaisance. Impossible d'actualiser un fil sans être saturé de soirées et cocktails, à grand coup de selfies, de coupes de champagne, de hashtag, de lieux branchés. La blogo littéraire (après des années en bout de table, à la place du pauvre, loin derrière les blogueurs mode, culinaire ou lifestyle) est devenue hype; maintenant on n'est plus proche de l'esprit de Beigbeder que de celui de Modiano. Les mêmes livres s'égrènent sur les RS, avec toujours cet enthousiasme suspect, qui ressemble à des renvois d'ascenseur,  avant de disparaitre avec la même constance que l'obsolescence programmée des vieux iPhones. Il est bien difficile maintenant de savoir ce que vaut un livre sur les RS tellement chacun évite de vexer, de dire les choses explicitement. Ce n'est de la faute de personne, mais c'est un fait. Tout le monde est prescripteur mais on transige sur la critique.

Je repense encore souvent à Rester vivant de Blondel.

A se demander même s'il reste ces romanciers de l'ombre, ces laborieux qui ne savent pas se vendre à la télé mais qui écrivent des merveilles, de ceux qu'on verra rarement faire les mondains. Même notre François national dans sa LGL nous fait croire qu'il n'y a en France que des auteurs de best-seller, ou des romancières de moins de quarante ans archi-télégéniques. L'auteur timide, moche, vieux, peu connu ou bafouillant, n'est pas prêt d'avoir sa place sur les plateaux.

Alors aujourd'hui, je crois qu'il est plus que jamais temps de revendiquer notre insignifiance: celle de ceux qui lisent par nécessité selon leur moyen et le temps dont il dispose. Les terrés dans leur trou de province, les malades de longue durée, les mères qui ont plus d'enfants que de bras, ceux qui ont raté leur vie professionnelle, celles qui n'enverront jamais du rêve sur les RS tellement elles sont cernées, les tout-cassés, ceux qui lisent pas réflexe, par habitude, par goût profond, à contretemps de l'actualité, ceux qui n'ont rien à perdre à dire du mal, rien à gagner à penser du bien, qui n'ont personne à convaincre et personne à flatter. Soyons fiers d'être ce lecteur transparent qui achète le livre qu'il a envie de lire. Celui qu'aucun influenceur ne suit sur IG, le timide de FB, celui qui tweete dans le vide sur des livres d'une autre époque.

Et tout à coup, je me suis dit qu'il fallait découvrir Dorgelès dont la postérité n'a pas survécu au changement de siècle.

Parce qu'au bout du compte, je me demande quand même si ce n'est pas ce lecteur insignifiant-là qui alimente le circuit du livre. Les éditeurs, attachés de presse, journalistes ou auteurs ne le courtisent  pas, mais c'est bien lui qui fait vivre tout ce petit monde quand même. Nous n'influençons personne (si ce n'est notre voisin, notre mère ou notre vieille copine de fac) mais nous lâchons 20€ pour un broché qu'on lira en deux jours, nous continuons d'offrir en poche un roman qu'on a aimé, en dépit du dernier dont tout le monde parle. Quelque part, loin des événements parisiens, il reste des lecteurs qui se souviennent avoir été celui qui restait dans son coin dans la cour en primaire, celui qui ne brillait pas par sa popularité au collège, qui lisait en cachette dans son lit. Longtemps les lecteurs ont été des solitaires, des gens qui n'aimaient pas spécialement la lumière, celui dont on disait tendrement "qu'il était un peu bizarre toujours plongé dans ses bouquins", celui qui trouvait sa place dans le monde avec les mots des autres et à qui cela suffisait.

Il n'y a que J-K Rowling pour pouvoir parler de l'échec comme cela.

Le vrai pouvoir, c'est nous qui l'avons, restons anonymes, restons insignifiants, peut-être est-ce nous qui distribuons les lettres de noblesse de la littérature quand on rentre dans les librairies. Et peut-être bien que cela nous autorise à penser et écrire ce que l'on veut.

Il est bien possible que la plupart des critiques honnêtes qui circulent sur la Toile soient celles des lecteurs insignifiants.


119 commentaires:

  1. Je partage entièrement ce billet qui met des mots sur ce que je pense bien souvent. Bravo pour ce retour, pour cette mise au point (poing).

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    1. Merci vraiment; j'ai eu du mal à le publier celui-là. C'est vraiment les événements de la semaine sur les RS (un petit ras le bol qui suintait sur Facebook) qui m'ont fait un peu ressortir mes codes du blog. Merci surtout d'être encore là après cette pause interminable

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  2. Comment dire... C'est magnifique ! J'espère, vraiment, sincèrement, que ce billet n'est pas ton chant du cygne. Je ne voudrais qu'une chose, qu'il signe au contraire ton retour parmi nous. Tu nous manques !
    Et entre ado lymphatique et bébé qui dort enfin, j'espère que tu retrouves plus de temps pour lire. Entre deux lessives.
    Je t'embrasse.

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    1. J'aimerais bien tu sais; moi aussi ça me manque. mais le temps est ce qu'il est, limité, et je pèche en termes d'organisation et de constance, mais c'est extra de vous retrouver ici. En revanche je pourrais faire des posts entiers sur les lessives.
      Moi aussi je t'embrasse

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  3. C'est toujours un plaisir de te lire !

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    1. C'est toujours un plaisir pour moi d'être lue. Merci tout plein

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  4. Superbe billet! Ça fait plus de 10 ans que je blogue et je me reconnais bien dans ta définition : je suis et je resterai une blogueuse insignifiante, hors des radars des attachés de presse mais avec «ma bande» de fidèles avec qui j'aime échanger et des vraies copines rencontrées par le virtuel... et ça me va!

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    1. C'est exactement ça, on survit, on persiste, on s'accroche, on est encore une petite bande qui se soutient.
      des bises Enna

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  5. Quel billet !!! du grand Galéa comme je l'aime. Oui, la blogo est devenue bien timide voire consensuelle. Le tout est de savoir pourquoi on blogue exactement et suivre son petit bonhomme de chemin dans son coin. Je me rends compte que je suis finalement que très peu de blogs et des blogs que je connais depuis mes débuts sur la blogo ou presque, donc finalement c'est un cercle assez restreint. J'ai toujours eu comme ligne de conduite de dire réellement mon avis sur les livres issus de ma PAL ou reçus en SP et j'ai souvent dit que c'était d'ailleurs la force des blogs, je m'y tiens malgré, comme tu le dis très bien, des mails désagréables reçus parfois, par quelques auteurs ou amis d'auteurs. Mais j'y réponds toujours plus ou moins de façon aimable. Le côté : "je vais être gentille parce que je ne veux pas blesser l'auteur", me laisse assez froide. On ne peut pas donner un avis si on entre dans ce genre de considération. La société de la bienveillance me saoule ! je me la coltine déjà dans mon boulot tous les jours, la bienveillance ! J'ai envie d'être libre de dire ce que je pense sur mon blog, parce que c'est "ma chambre à moi" et je n'ai pas envie qu'on me fasse ch... :D !
    La blogo a besoin de lectrice et de personnalité comme toi !

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    1. Oui mais tu vois je me dis quand même que la blogo a mis le doigt dans quelque chose qui la desservira à terme. Je connais des blogueuses- auteures a qui on a demandé des SP pour ensuite les démolir, je trouve ça mesquin et vulgaire. C'est pour ça que je me dis que tant qu'on achète nos livres, on a le droit de tout dire, en revanche, quand on les a sollicités, c'est plus compliqué d'être absolument franche, car il y aura cette notion de politesse et de bonne éducation. Etant de nature faible je n'ai jamais accepté les SP, sans doute parce que je sais que j'aurais été trop lâche pour ensuite dire ce que j'en pensais vraiment. Je te suis sur tout le reste: la société fe la bienveillance me gonfle aussi.
      Mais tu vois mine de rien, même si ce débat on l'a depuis des années, ça me réjouis de le poursuivre avec toi (comme quoi tout cela me manquait sévèrement).
      Mais la nouvelle blogo émergeante n'a rien à voir avec nos querelles des années précédentes, c'est vraiment des machines de complaisance bien huilées, j'ai l'impression. On est moins dans le partage des lectures que dans des promotions intéressées.
      Je crois que la blogo n'a besoin de personne (soupir) par contre, moi elle m'a pas mal manqué j'avoue.
      Merci George

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    2. Les discussions sur les SP sont vieilles comme la blogo ;) ! Je comprends ce que tu veux dire, mais en fait je n'ai pas de gros problèmes avec ça, parce que j'essaie de rester sur le terrain littéraire et pas moral, je pense que tout est là. L'attitude de ces blogueurs qui demandent des bouquins juste pour pouvoir les descendre est minable, on est bien d'accord. Et on sait bien que la jalousie est très mauvaise conseillère ;) ! Je crois aussi que même quand on achète nos livres on n'est pas à l'abri de tomber sur des auteurs vindicatifs (c'est déjà arrivé !). Ou alors on peut toujours lire que des auteurs morts comme ça pas de problèmes :D ! Bon, je m'en vais écrire un billet mitigé sur un roman reçu en SP dont j'ai rencontré l'auteure lors d'une rencontre organisée par l'éditeur :D :D !!!
      Moi aussi j'aime bien ces discussions ;) !

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    3. C'est très juste ce que tu dis: tu restes sur le terrain littéraire et pas sur celui de la morale. Il y a beaucoup à réfléchir là-dessus. Et oui, j'ai beaucoup hésité à publier ce billet, parce que je ne voulais pas confondre les choses. Il y a beaucoup de jalousie entre "influenceurs" (ou qui se définissent comme tels) depuis quelques années surtout sur le plan de l'édition, on connaît tous une partie des petites batailles en coulisses qui peuvent filtrer lors d'une discussion. Certains des premiers blogueurs édités s'en sont quand même pris plein la tête par d'autres qui souhaitaient l'être finalement. Moi j'ai toujours acheté mes livres, aucun auteur ni éditeur ne m'en a jamais offert, et pourtant, à la période la plus active de mon blog, les auteurs venaient s'expliquer dans les commentaires. Parfois c'était courtois et intéressant, parfois c'était insupportable et prétentieux. Les auteurs devraient laisser leurs attachés de presse, leurs proches ou leur mère faire le tour des billet, ce serait mieux pour tout le monde. Car toute critique n'est pas nécessairement constructive.
      Bonne chance pour ton billet, je ne sais pas sur qui il porte, mais je l'attends de pied ferme.
      Bises

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    4. Il y a quelques temps je me suis immiscée dans une conversation sur FB entre auteurs jeunesse et dans laquelle justement ils évoquaient les #nomdelauteur dans des chroniques de blog détestables sur leurs bouquins. Je t'avoue que j'y suis allée sur la pointe des pieds parce que les blogueurs s'en prenaient un peu plein la tête. Mais cela a débouché sur une conversion en mp avec l'un d'eux qui a été totalement harcelé sur plusieurs RS (une vingtaine de notifications par jour), son bouquin a été totalement matraqué par des petites nanas débiles, il en a fait presque une dépression. Donc oui ça peut être violent. Il était aussi question du boulot des attachés de presse et la critique était qu'ils regrettaient que les blogs ne soient pas mieux connus, mieux explorés avant d'envoyer des SP ; et que les auteurs n'étaient pas informés des noms des blogs auxquels leurs livres étaient envoyés... ce qui aussi pose problème. Il me semble qu'au début le boulot était mieux fait. Quand je vois qu'on me propose de la fantaisy alors que je n'en chronique jamais... J'accepte des SP que dans la mesure où je sens que le sujet peut me plaire, sinon je ne réponds pas. Après j'aime / j'aime pas, finalement ça ne regarde que moi et si les éditeurs ou les agences de presse ne sont pas contents, bah tant pis. Après tout c'est le deal, on ne nous impose pas de dire forcément du bien et au vu de ma PAL je ne cours pas après les SP. Pour ta dernière remarque, je crois que c'est humain quand on a publié un livre de savoir ce que les gens en pensent, mais oui c'est un peu à double tranchant.

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    5. D'accord avec tout ce que tu dis, Anne-Claire ! Mais quand j'utilise le #nomdelauteur sur IG, ce n'est pas pour alerter l'auteur en question, mais pour que mes avis soient catalogués, et donc accessibles (qu'ils soient positifs ou négatifs). Si on ne tague que les avis élogieux, ce sont les seuls qui resteront visibles... Le cas de harcèlement dont tu parles est bien sûr scandaleux, mais cela ne doit pas nous empêcher de dire ce que nous pensons, pour ménager la susceptibilité de telle ou telle personne !
      Bises et bonne journée (moi aussi, j'attends ton billet avec impatience ;-) ).

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    6. oui George, je ne supporte pas les lynchages, quels qu'ils soient, je trouve ça abjecte, et ça me heurte profondément. Et je crois que c'est autant à craindre que les flots d'enthousiasme injustifié pour faire plaisir à tel ou telle. De toutes manières, une mauvaise critique se doit toujours d'être un minimum respectueuse (surtout si elle est mauvaise d'ailleurs). Après moi je fais une différence entre #LeNomDeLauteur et @LeNomDeLauteur: dans le premier on marque de quoi on parle, dans le second on s'adresse carrément à quelqu'un genre "lisez moi, lisez moi, je ne dis que du bien de vous" (et ça vraiment je ne peux pas). Si l'auteur cherche des avis sur son livre, il assume d'avoir cherché le #, en revanche s'il est notifié avec le @, cela ne peut être que pour du bon, sinon c'est cruel.
      Et oui pour les SP, on m'en propose parfois (évidemment plus rarement) alors que je n'ai publié aucun billet en 2018; alors le "après avoir parcouru votre blog..." me laisse rêveuse.
      Merci de ce débat les filles.

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  6. Oh, merci c'est tellement ça!!! Moi aussi j'ai arrêté de bloguer pour redevenir la lectrice transparente que j'ai toujours plus ou moins été. Et bin tu sais quoi? Ça fait du bien !!!

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    1. Les échanges manquent un peu tu ne trouves pas (et nos mois par moi où nous faisions le bilan de ce qu'on avait bu ...)
      Grosses bises

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    2. Oui c'est vrai ça manque un peu... Dailleurs je suis actuellement en train de déguster un petit Vouvray, je le mzts au blanc, qui l'eût cru?

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    3. Mais grave oui !! Je suis limite sous le choc

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  7. 3 ans d'absence ou presque mais tu n'as pas perdu la main copinette. Je me retrouve pas mal dans ce que tu dis et je revendique mon insignifiance, que ce soit en matière de lecture, de blogo ou de la vie en général ! D'ailleurs, je n'irai pas à la remise du Grand Prix des lectrices de Elle. Pour des raisons professionnelles et financières d'abord mais aussi parce que ces soirées "Place to be" ne me correspondent pas.

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    1. Je crois qu'on ne se refait pas Saxaoul, mine de rien, ce n'est pas maintenant qu'on va vivre à contre nature, ce ne serait plus vraiment nous (bref on se comprends: les accrocs de rando et de courses à pieds sont rarement des mondains)
      Des bises

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    2. Pas certain : la course à pied, c'est devenu à la mode. Et ça fait bien de se lancer dans les marathons ou les raids. Ici, c'est devenu un phénomène de mode. Pour la rando, par contre, c'est un peu différent.

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    3. pas faux, mais ce n'est pas la pire des modes, car la course à pieds c'est vraiment une école de l'humilité. on ne peut pas tricher avec soi-même quand on court.

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  8. Galea,toujours au top !
    Que j'aime tes billets meme s'ils se font plus rares !
    Bises !

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    1. Oui c'est le moins que l'on puisse dire n'est ce pas ? Des bises et merci

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  9. Donc, ce billet c'est le chant du cygne ?

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    1. Je ne le souhaite pas ma chère Alphonsine, mais la vie étant ce qu'elle est, je ne suis pas trop ambitieuse.

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  10. C'est joliment dit, et je suis heureuse de te lire à nouveau... Mais finalement je me rends compte en te lisant et en lisant les commentaires qu'il reste tout de même quelques lectrices-blogueuses discrètes, heureuses et fières de leur insignifiance ! ;)

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    1. Absolument, et heureusement , car la plupart sont des amies, mais les Réseaux modifient la perception que l'on a de notre propre communauté.
      Merci Blue Grey

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  11. C'est toujours un plaisir de te lire ! En ce qui me concerne, j'ai la nostalgie de la blogo de 2012, bien plus spontanée, bien moins prise de tête, bien moins prétentieuse, bien moins mondaine, bien plus éclectique etc... Certains blogs avec lesquels j'interagissais beaucoup ont disparu, d'autres sont toujours là, mais noyés dans la masse des "jeunes" blogs opportunistes en quête de "célébrité". Reste que l'envie me prend toujours parfois d'écrire sur mon propre blog, aussi insignifiant soit-il (c'est MON espace, et la lectrice transparente que je suis aime garder une trace de ses lectures). J'ai été pas mal occupée aussi ces trois dernières années, aussi n'ai-je pas pas pu entretenir les liens avec mes contacts virtuels autant que je l'aurais voulu... mais ça me manque, et j'essaye d'être plus présente depuis quelques semaines ! Bises à toute la famille.

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    1. Je te comprends tellement. J'ai adoré cette période, on pouvait rester des soirées entières sur Facebook à échanger sur un livre que le Masque n'avait pas jugé à notre convenance, je me souviens aussi des challenges aussi improbables que celui de Fitz et les enfants du jazz, où chacun y allait de son classique des années folles. Cette période m'a ouvert de délicieux horizons, et m'a permis de superbes rencontres, je crois vraiment que, désolidarisés de l'actualité littéraire, nous nous enrichissions les uns les autres. Jérôme m'avait offert un bon gros pavé américain (moi qui n'en lisait jamais), et j'ai du envoyer les livres de Modiano à la moitié de la blogo. C'était une très belle période.
      POur les 3 ans, nous en sommes au même point hein, on tente de recoller les morceaux de ce qui reste de notre monde virtuel (tomber enceinte en 2015 c'était quand même rock n roll).

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  12. P.S. Je reconnais à Kerninon un certain talent littéraire (son écriture me plaît), mais ses romans me laissent de marbre ! Quant à Goby, je la trouve totalement surévaluée.

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    1. Elles ont été mes petites déceptions de l'année, sans doute parce que j'imaginais beaucoup, j'y retournerai avec l'une ou l'autre quand l'occasion se présentera.
      (Kinderzimmer quand même, je crois qu'il ne l'est pas)

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  13. Je suis tout à fait d'accord avec ce billet et avec ton ressenti sur ce que devient la blogo.... pas le petit noyau dur où je me balade quotidiennement, mais une autre blogo littéraire plus jeune et branchée. Je me retrouve dans la lectrice inconnue des éditeurs qui twitte à contretemps et qui ne partage pas les enthousiasmes surjoués qui ont cours ailleurs ! Bah ne ferme pas totalement la porte, tu pourrais avoir envie de revenir ! (mais je comprends bien qu'à temps plein avec trois enfants tu ne puisse pas faire mieux pour le moment ! Bises à toi !

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    1. Oui c'est exactement ce que tu dis, même si notre noyau dur à morflé quand même en trois ans, on a eu des pertes c'est indubitable.
      Je ne ferme pas la porte, j'essaie vraiment de m'organiser pour continuer, mais je n'ai jamais brillé par mon grand sens de l'organisation non plus.
      Merci de tes mots Kathel

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  14. Ah Galéa, même si je t'en veux énormément (et égoïstement) de nous avoir délaissés, je ais pourquoi je t'aime et pourquoi je ne t'en tiendrai jamais rigueur : tes rares, mais attendues, remarquées, remarquables apparitions sont toujours un réel bonheur. J'en viendrais presque à souhaiter que la France suive l'exemple de certains pays et institue le mariage forcé des filles à partir de 12 ans, comme ça tu aurais un peu plus de temps à nous consacrer !
    Si jamais un jour tu décides à créer le Club des Lecteurs Insignifiants, j'espère pouvoir en être. En attendant, je te remercie pour cette bouffée d'air frais dans l'atmosphère parfois fétide de la blogo 4.0. Je te souhaite plein de bons moments en famille (aussi avec tes filles, je ne suis pas si horrible que j'en ai l'air !) et dans les bouquins. Je t'embrasse.

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    1. C'est toi le premier qui avait fermé la porte de ton blog, parce qu'avant les autres, tu avais eu cette lassitude. Je m'en souviens très bien. Pour le Club des Lecteurs insignifiants, il existe de fait, sinon les librairies seraient vides, et je crois que l'arrière-garde d'une certaine blogo est toujours là, même sans blog au final. J'ai toujours considéré ta bienveillance à mon égard comme un vrai privilège, alors merci encore.
      (Quant à mes filles, je crains qu'elles soient bien trop mal élevées pour que qui que ce soit envisage de les épouser ;-)
      Merci vraiment d'être toujours dans les parages, ça met du baume au coeur.

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  15. Insignifiante j'étais, insignifiante je reste ! Et je persiste avec mon blog que quasiment personne ne suit ! L'envie d'arrêter revient régulièrement mais comme Leo j'aime bien garder une trace de mes lectures. En tout cas,c'est toujours un immense plaisir de te lire et tes billets me manquent.

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    1. Ecoute c'est tout pareil, je consigne les lectures sur la page FB parce que c'est plus simple, et comme toi je trouve important de garder une trace du moment où on les a lus. Heureusement qu'on se suit toujours sur les RS (même si nos apéros virtuels du vendredi soir se font quand même nettement plus rares...la vieillitude sans doute).
      Grosses bises Titine.

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    2. Je n'aurais pas mieux dit que Titine! J'essaye de garder une trace de mes lectures (quand j'ai le temps et l'envie, je lis bien plus que je n'écris), et comme je ne recevrai jamais de SP je peux être honnête, et du coup je ne chronique quasiment que les livres qui m'ont plu, ça fait gagner du temps :-)
      Tu nous manques et chacun de tes billets (ici ou sur FB) reste un immense plaisir.... et je suis à ton entière dispo pour les apéros du vendredi soir! Des bises

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    3. peut-être que la solution est celle-là...ne chroniquer que ce qu'on aime, même si je crains qu'à terme, la vue d'ensemble soit un peu trop lisse. pour le reste, toi et moi on ne s'est jamais vraiment perdues de vue; et pas que pour les apéros ;-)
      des bises et des paillettes ma copinette

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  16. J'ai toujours aimé, et j'aime toujours, ce franc-parler qui te caractérise. Et j'aime la façon dont tu es capable de théâtraliser tes lectures et les instants de ta vie qui les jalonnent.
    Je lis toujours, parce que je ne peux pas m'en passer, mais je n'en parle que peu, parce que je me dis que mon avis n'est que le mien. Je compense dans un cercle de lecture - pas virtuel - où nous sommes une petite dizaine à dire nos coups de coeur et nos hauts-le-coeur.
    J'ai le souvenir (agréable) d'une époque où les auteurs (qui ne sont pas nécessairement des écrivains) ne fréquentaient pas les RS (ou peu). J'avais dit ma déception à propos d'un roman.
    Sincère, mais pas prescriptrice. Je l'avais même proposé en livre-voyageur pour mettre à l'épreuve mon avis.
    La dame qui avait commis l'ouvrage m'est tombée dessus à bras raccourcis, avec la même vulgarité que celle qui me rebutait dans son texte. Je me souviens, c'était en 2010, dans un autre vie.... le titre du livre ? "La pisse-dru", lauréat du prix Orange...
    Depuis, je suis prudente, même si je compte parmi mes "amis" des RS quelques vrais écrivains, de ceux que j'ai eu le bonheur de rencontrer "en vrai" : Gaëlle Josse, Aurélien Delsaux (c'est mon presque voisin), Gaëlle Nohant...
    Merci pour ce billet vivifiant, Galea... et longue vie à ces petits billets que tu écris si bien, qui décochent quelques flèches bienfaisantes à une armada de lecteurs dont la bienveillance finit par être suspecte.

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    1. Tu as raison de dire que je théâtralise, c'est la vérité, je me sers d'un vrai et je l'accommode pour que ça passe mieux, mais le propos est toujours sincère (du moins j'essaie). J'ai une vraie nostalgie de la période dont tu parles, et tu as raison, nous étions sincères sans être prescripteurs, et c'est du moment où certains le sont devenus que tout s'est un peu cassé la figure. Le blog est devenu un moyen et non une fin, et cela a un peu déstabilisé notre petite communauté. Mais ainsi va la vie.
      Des bises et merci de tes gentils mots.

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  17. La blogo a changé, c'est vrai, mais Je trouve que l'on reste quand même nombreux parmi les "anciens" à tenir le cap, dire ce que l'on pense, poster un commentaire sans pression et sans calcul. Et j'aime être cette lectrice transparente qui partage et reçoit. En tout cas c'est toujours un plaisir de te lire, de par ta verve et ta pertinence.

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    1. Oui tu as raison, surtout sur les RS nous sommes encore quelques uns (mais un peu noyé par d'autres, quand mon fil s'actualise, il y a pas mal de posts que je ne vois pas et qui m'intéresseraient davantage que ceux qui apparaissent), et j'avoue faire davantage attention à ce que j'écris, je crains toujours une polémique sur tel ou tel termes, quand on est au top de sa forme c'est chouette, sinon on évite ce genre d'esclandre.
      Merci pour tout Gambadou

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  18. Comme toujours, te lire est un plaisir. Et ce que tu dis est juste. Si tu arrêtes de bloguer (ce que je ne souhaite pas), surtout n'arrête pas d'écrire! Bises de mon coin paumé de Bretagne (où je suis parfaitement bien!)

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    1. Je t'envie ton coin paumé (chaque année l'Homme et moi nous demandons si nous allons remonter ou pas, chaque année on décide que non et je le regrette).
      C'est un joli compliment, merci pour tou Gwenaëlle

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  19. Tu sais quoi, quand j'ai lu ton billet en me disant "enfin la revoilà !", j'avais comme une boule dans la gorge, une sorte de nostalgie qui a plané au-dessus de ma tête. Oui, une époque de la blogo est visiblement partie, pour cèder la place à une autre... mais je pense que si l'on observe plus sérieusement les mauvais côtés (ces "influenceurs" qui ne savent pas de quelle période vient Madame Bovary" ou qui pensent et soutiennent que Jane Austen est victorienne), on se dit qu'ils étaient déjà là sous une autre forme avant. Il faut rester comme nous sommes, observer avec ironie ces batailles de poulaillers et continuer ce que l'on aime car, malgré tout, on a gardé un petit cercle que nous aimons depuis des années. Mon blog aussi était en berne il y a 2-3 ans, et je suis tellement heureuse de le retrouver pour partager mes lectures. A un petit groupe, mais dans le fond, où est le problème, quand celles et ceux qui me suivent sont des fidèles qui ont su revenir après plus de 2 ans de publication sur erratiques.
    Nous sommes trop entières pour se faire bouffer ou écraser par ces éphémères. J'ai adoré de lire de nouveau ici. Si tu n'étais pas aussi loin je crois que j'aurais couru te faire un hug de remerciements ;)

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    1. Je ne sais pas Valou si elle existait avant, je crains qu'une certaine blogo se soit formée par ce que les blogs étaient devenus un tremplin pour de plus vastes ambitions. Oui restons comme nous sommes (on n'a pas tellement le choix non plus remarque) et concentrons nous sur l'essentiel, c'est à dire sur les raisons pour lesquelles nous parlons de bouquins ici.
      Je n'irai pas vers chez toi cette année, mais je ne renonce pas à une rencontre IRL un jour.
      Des bises et merci beaucoup.

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  20. Quel plaisir de te lire à nouveau ! Notre récente discussion en off sur Instagram a nourri une réflexion sur la blogosphère que je partage.

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    1. Tout est parti de là en ce qui me concerne : notre discussion a mis le doigt sur quelque chose au final, le lendemain Antigone republiait son manifeste de 2010, et puis d'une chose à l'autre, mon mauvais fond a pris le dessus (en plus j'avais eu une semaine bien pourrie, a a du jouer).
      Plein de bises Albertine (on n'a pas fini de discuter sur tout cela, et c'est peur-être une bonne chose)

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  21. Qu il est beau ton texte! Continue à revenir pour des billets de ce genre!

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    1. J'aimerais bien, mais c'est plus compliqué qu'avant. Merci merci Eimelle (du fond du coeur)

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  22. Chère Galéa, comme c'est bon de te lire à nouveau ! Je me retouve parfaitement dans ton constat affligeant de ce qu'est devenue la blogosphère, qui m'a poussé à fermer mon compre FB et à ne pas mettre les pieds sur IG. Il n'y a en effet plus beaucoup d'echanges sur les blogs aujourd'hui, et c'est ce qui me manque le plus. Mais ça ne me dérange pas trop d'être une lectrice insignifiante, finalement. Meme dans la vraie vie je suis assez insignifiante, donc tout va bien :-)
    Et j'espère que tu reviendras de temps en temps, parce que tu as un vrai talent. Des bises.

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    1. Tu sais, je reste convaincue que les blogueurs à la base sont tous des gens insignifiants. Il y a 10 ans, tous ceux qui prenaient le temps d'ouvrir, d'alimenter et de visiter les blogs étaient forcément frappés d'une certaines insignifiance. Sinon ils se seraient contentés de ce que leur offrait la vie réelle (en ce qui me concerne, je ne risque pas trop de parler bouquins tous les jours). D'ailleurs souviens toi, sur FB, quasiment aucun de nous n'avait une vraie photo de profil ou publiait sous son vrai nom. C'est ensuite qu'on a été envahi par les selfies, le glamour et les complaisances. Te souviens-tu de notre période Bello ? C'était l'époque où véritablement on partait chercher sur les blogs des autres leurs coups de coeurs, en dépit de la date de sortie du livre.
      On se s'oublie pas c'est l'essentiel.
      Des bises

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  23. C'est sûr que je regrette aussi le temps où la blogo était surtout constituée de vraies passionnées qui allait voir hors des sentiers battus. D'ailleurs j'ai fait pas mal de découvertes grâce à elles, qui ont pour la plupart renoncé .. Je continue surtout parce qu'il y a un noyau qui reste, si ce noyau là se disperse, là, je crois que j'abandonnerai aussi. Je ne connais pas la nouvelle blogo dont tu parles, ça ne m'intéresse pas. Je n'ai jamais eu de commentaire acariâtre d'un auteur, peut-être parce que je ne fréquente que les bons ;-) ;-) Par contre j'ai eu plusieurs fois la surprise de mails très sympas d'auteurs qui me remerciaient de les avoir lus et d'avoir parlé d'eux. Mais je sélectionne mes lectures bien plus qu'avant, maintenant je sais ce qui me conviendra et j'estime ne plus avoir de temps à perdre ... l'horloge tourne trop vite :-)

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    1. Mais oui Aifelle, moi aussi je dois mes belles découvertes des dernières années à la blogosphère (et indubitablement chez toi j'en ai trouvé un sacré paquet), aux livres voyageurs, aux échanges etc... Je ne connaissais pas non plus la nouvelle blogo, c'est suite à une maladresse de ma part sur le compte d'une copinaute que je l'ai découverte.
      l'Horloge tourne vite effectivement; des bises

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  24. Tu vois bien qu'on est toujours là! J'ai vu ton post facebook mais ne suis pas intervenue, sur facebook je reste discrète, ne vais pas sut twitter, instagram, ces trucs là, habite trop loin de Paris pour me rendre à des machins avec bulles, mais j'ai l'impression de fréquenter des blogueuses fiables et tentantes (les blogueurs y'en a moins) capables de craquer pour une vieillerie des siècles passés.
    Bref, même si c'est rare, interviens ici quand tu veux!
    Je suis aussi (avec admiration) tes courses du matin avec de jolis scores

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    1. Rha ma blogueuse à chiffres préférée ;-) tu as raison de rester discrète sur FB c'est toujours là que ça part en sucette mine de rien. Moi aussi je tente de fréquenter les blogueuses fiables et tentantes, mais beaucoup ont jeté l'éponge depuis quelques temps, il faut l'avouer.
      Merci pour tout

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  25. Merci pour tes mots Galea qui expriment ce que pensent beaucoup d'entre nous.

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    1. Merci à toi, tu as eu la première impulsion mine de rien. Nos sujets ne sont pas exactement les mêmes mais se rejoignent néanmoins.

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  26. Bonjour Galéa ! J'ai tourné une page moi aussi et je blogue différemment, par intermittence. Je suis là sans l'être. Je ne dépose plus, ou rarement, de petits messages chez les amies, même si je continue à les lire. Je suis un esprit anonyme. C'est l'instant actuel, mais je me dis que plus tard... quand je serai libre et que je n'aurai plus de brouillard dans la tête... ça me ferait plaisir de revenir (avec un peu plus de sérieux).
    Bises
    Syl.

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    1. Oui je suis dans la même sphère que toi Syl, je lis les autres mais ne commente pas toujours, je me dis qu'on fait ce qu'on peut avec le temps et l'énergie dont on dispose, et c'est important de se sentir à sa place (ou pas).
      Je te fais des bises (notre petit groupe a eu ses tempêtes depuis un ou deux ans, ceci explique cela).

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  27. Réponses
    1. rhooooooo ! ne me flatte pas, tu sais combien je pars vite ;-) (merci)

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  28. J'ai toujours pensé qu'il y avait de la place pour tout le monde. Je ne suis ni jeune, ni parisienne,ni branchée mais les blogueuses qui le sont ne me dérangent pas car je ne les fréquente pas.
    Depuis 12 ans que je blogue, j'ai toujours trouvé des blogueurs avec qui échanger. J'ai un peu la nostalgie des débuts quand nous n'étions que 100 mais le monde évolue alors la blogo ne peut pas rester statique. Il y aussi des évolutions positives (des groupes de passionnés sur FB. De BD ou de littérature américaine par exemple).
    Quand aux auteurs, c'est bien dommage qu'ils n'acceptent pas toutes les critiques, c'est un vrai problème, Je suis d'accord.

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    1. Je me demande si ce n'est pas toi qui est complètement dans le vrai Sylire, tu seras un peu la voix de la sagesse sur ce coup-là. Moi non plus elles ne me dérangent pas les blogueuses glamour (d'autant que je ne les identifie pas nécessairement), mais cela pollue quand même les échanges spontanés. La question d'être influenceur ou pas a pas mal changé les relations entre les blogueurs quand même. Quant aux auteurs, j'avoue, je ne vois pas trop de solutions.
      Des bises

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  29. J'espère que tu vas reprendre du service ! Tu as une superbe plume.

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    1. Arf...ce sera difficile quand même tu sais mais merci ça me touche.

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  30. Je n'ai jamais fréquenté ton blog (pas par manque d'intérêt mais de temps) je voyais ton pseudo à droite à gauche. Bravo pour ce billet, je m'y retrouve tout à fait 👍🏻😉

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    1. Merci de ta sincérité Géraldine, et tant mieux si nous nous rencontrons sur le tard ;-)

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  31. Mon blog aura 9 ans la semaine prochaine et il est presque à l'abandon. Tombé dans l'insignifiance...
    Les échanges me manquent...
    Et moi aussi je repense souvent à Rester vivant...

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    1. Peut-être que c'est normal de perdre un peu la foi de temps à autres, 9 ans c'est énorme, et on disparaît vite sur la blogosphère, c'est le jeu. C'est vrai que les échanges sont tellement enrichissants (surtout quand nous ne sommes pas d'accord) que moi aussi ça me manque, on se sent moins extra-terrestre dans sa propre vie, quand on peut discuter avec d'autres de ce qu'on a lu.
      Merci de ce petit mot Delphine (entre insignifiantes qui ont eu du mal à tenir sur la longueur).

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  32. C’est toujours un plaisir de te lire, chère Galéa, et qu’il soit rare ne m’étonne pas, ta « vraie vie » avant tout.
    Le « Et rester vivant » de Blondel m’a marquée aussi.
    Pour Bello, je suis d’accord avec toi, « Les falsificateurs » reste ce qu’il a écrit de mieux.
    Comme Aifelle, je ne connais pas la blogo actuelle dont tu parles, je continue à suivre les blogs que j’aime et j’y adjoins d’autres que je peux découvrir, aucun ne fait partie du cercle que tu évoques.
    Quant à cette insignifiance dont tu parles, elle me paraît toute relative : l’intérêt, l’importance qu’on attache aux uns et aux autres (= le fait qu’ils ne nous semblent pas insignifiants parce qu’au contraire ils représentent quelque chose pour nous), relève d’une appréciation personnelle et non du nombre de leurs abonnés et de leur visibilité sur les réseaux sociaux. Donc pour moi tu n’es pas insignifiante, et les blogueurs/euses que je suis ne le sont pas, qu’ils fassent ou non partie des « influenceurs », dès lors que je les ai choisis comme compagnons de lecture(s) :).

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    1. Je ne sais pas quoi répondre Brize, tu as raison sur toute la ligne. C'était ironique l'insignifiance, c'était un pendant aux "influenceurs" auto-proclamés. Ce que tu dis est d'autant plus juste que je crois que les relations établies entre nous tous (qui n'a rien à voir avec le poids d'influence de quiconque) sont précieuses, au delà même de l'amour de la littérature qui nous rassemble. Et j'adore vraiment le terme "choisir ses compagnons de lecture", c'est une formule très juste, et très belle, et qui correspond en tous points à l'esprit de notre blogosphère.
      Merci vraiment pour ce beau commentaire.

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  33. Très émue de lire ce si beau texte dans lequel je me retrouve pleinement moi qui blogue en silence au gré de mes envies, de mes passions (italienne à présent) depuis 2006! Pour moi,le blog est une échappée belle qui me permet d'exister en dehors du travail, de la famille et dans ce bel esprit de partage que j'ai toujours apprécié. Avoir rencontré quelques blogueuses, une coupe à la main ou pas le plus souvent, est la cerise sur ce gâteau qui n'est qu'à moi et que je garde précieusement. Merci pour ces mots,pour ton humour, pour ta causticitė, pour ton authenticité, d'être toi si vraie, avec tes filles merveilleuses et qui font ta fierté et ta réussite de Maman. Reviens quand tu peux, je te lirai toujours avec plaisir,belle et sincère Galėa !

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    1. Ton commentaire est si bienveillant que j'en reste pantoise (en tout état de cause, je t'assure je ne mérite pas autant de compliments; sans fausse modestie). Je ne m'attendais pas à cela en publiant ce billet. Tu sais, j'ai perdu en humour et en causticité en 3 ans (les nuits coupées etc...), mais si j'avais su qu'il y avait autant de gentillesse, je serais revenue plus tôt ;-).
      je suis très admirative de tes 13 ans de blog, quelle constance ! bravo vraiment, il est peut-être là le véritable esprit du blogging.
      A tout bientôt Martine et merci encore.

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  34. Dès que j'ai lu ton blog j'ai su d'instinct que je t'aimerai à la vie à la mort il y avait trop de correspondances, tu me rappelais moi au même âge ! Et puis si j'ai adoré bloguer de 2011 à 2014 avec les apartés "apéros" sur FB avec Attila et Titine (entre autres), les choses se sont gâtées mais ça allait encore. Maintenant ce n'est plus le coma, mon blog est sous respiration artificielle (comme moi) et je ne parle pas de l'enfer qui a tout fait basculer dans les ténèbres. Merci pour tes mots pleins de pudeur que j'ai lus entre les lignes...Alors je n'ai pas le courage de fermer mais je ne sais pas si je reviendrais un jour, je continuerai de jeter un oeil de ci de là sur ceux et celles que j'aime, les insignifiants en attendant de -peut-être- me relever un jour ; Je t'embrasse ♥

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    1. Evidemment grande prêtresse, une partie de ces mots t'était destinée, je me souviens encore de notre tristesse à tous, et de la manière dont chacun essayait de consoler. De tous les événements blogosphériques, c'est bien celui-là qui m'aura le plus marqué, de ceux qui n'ont jamais transpirer sur aucun réseau social et qui se réglait par mail à l'ancienne. Et je me dis que finalement on se connaissait pas si mal que ça les uns et les autres, parce que la plupart ne s'étaient jamais vus IRL, mais ont suivi le mouvement avec évidence. Je pense à toi souvent et je croise les doigts plus qu'à mon tour.
      Quant à Titine, elle est toujours au poste (j'ai l'impression qu'elle picole moins ceci-dit), Attila ne participe plus, mais n'est jamais très loin (en tous les cas, jamais très loin de moi).
      Tu restes Aspho la blogueuse des années folles, l'incollable de Fitz, la spécialiste ès-Zelda, grâce à toi des dizaines de blogueurs s'y sont collés.
      Et le Blondel, c'est toi qui me l'avais offert, donc la boucle est bouclée.
      Prends bien soin de toi surtout.

      PS: pardon de ce déferlement de sensiblerie (je nierai avoir écrit tout cela bien entendu, on n'est pas chez les bisounours punaise )

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  35. Même trois ans plus tard, tu as toujours la touch!

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  36. Insignifiant ? Non, car c'est notre avis indépendant, et il compte.

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    1. C'est aussi ce que je pense, j'ai tenté une tournure ironique, je crois que j'y ai été un peu fort.
      Mais bon on se comprend.
      des bises Alex

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  37. Hello ma Galéa, l'époque pendant laquelle je bloguais avec ferveur me manque un peu, l'interactivité, les échanges et une forme de partage avec d'autres qui permettait à l'auteur solitaire de sortir de sa citadelle d'immodestie. On ne parlait pas encore trop "d'influenceurs" à l'époque, hou le vilain mot ! Alors, je savais que ton talent était intact. Grâce à toi, notamment, je me suis remis à lire beaucoup plus qu'avant, ne serait-ce qu'en lisant tes posts sur FB, tellement lyriques, tellement drôles, qui donnent tellement envie de lire. Stiop

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    1. Rho mais non, tu es beaucoup trop élogieux, je n'en mérite pas tant. Ceci-dit, il n'y a pas de plus beaux compliments que de s'entendre dire qu'on fait aimer les livres; merci tout plein.
      N'empêche, tu te souviens , à cette époque on n'étais pas tous au top de notre forme, dans une sorte d'incertitude (ne serait-ce que professionnelle). Je me souviens de nos lien à ce moment-là (Albane, la Belette etc...), mine de rien, on comptait pas mal les uns sur les autres, et je crois que nous avions de la chance de ce côté là (et on a bien rigolé aussi).
      FB aura au moins permis de ne pas se perdre complètement de vue.
      Des bises

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  38. J'ai déjà donné mon grain de sel sous ton post FB (et papoté sur Biolay), mais je viens lire les commentaires ici. J'en ai profité pour ajouter à ma liste de blogs tous ces lecteurs "insignifiants", si sincères ...

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    1. Oui Christelle, c'est vrai que j'ai la chance d'être bien entourée virtuellement parlant.
      Quand tu veux pour un papotage sur Biolay (même si depuis qu'il fait la musique de fond d'une pub Intermarché, je ne te cache pas que je souffre un peu, les temps sont durs mais quand même)

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  39. Donc je ne me connecte pas pendant plusieurs jours sur les réseaux sociaux et qu’est-ce que je vois quand je reviens sur Facebook ? Que tu en as profité pour publier un article en douce ! J’ai alors esquissé un petit mouvement de joie en oubliant que je tenais un mug de verveine dans une main… J’ai donc le décolleté cramé à la tisane mais on s’en tape parce qu’il y a un billet de Galéa !

    J’ai commencé à bloguer en 2009, j’ai connu la période que tu évoques et tes mots m’ont beaucoup touchée, je crois même que je suis un peu en train de chouiner dans ma verveine... Bref, j'espère que tu n'éteins pas réellement la lumière et que tu ne fermes pas définitivement la porte de ce blog parce que la cramée à la tisane (et tout un tas d'autres gens si j'en juge par les commentaires) a envie de te lire à nouveau un jour, même si l'on doit encore attendre trois ans.

    (Non mais en vrai, on espère un peu plus tôt, parce que 3 ans c'est quand même long, hein ^^)

    <3

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    1. Mais CAro, tu ne peux pas savoir combien ça me touche ton message, j'en reste toute bouleversée (c'est sincère).
      Merci merci tout plein (quelle joie de voir qu'il reste autant de nos échanges passés)

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  40. OK. 1er arrêt cardiaque : Chic ! Galéa revient.
    Deuxième arrêt cardiaque : Galéa parle d'arrêt définitif ???
    Attend ! moi j'ai plus FB, je suis hermétique à IG, alors je garde toujours espoir de te voir revenir...
    Je m'en fiche que tu répondes pas aux commentaires, que tu passes pas lire mon blog, en revanche, tu es ma critique littéraire favorite et irremplaçable... tes "influenceurs", je les lis même pas, ils ont pas ton style, ton humour, ils me donnent jamais envie d'acheter un livre...
    ... tu vas quand même pas m'obliger à rouvrir un compte FB, si ???
    ... en tout cas, ravie d'avoir de tes nouvelles... :)

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    1. Moi aussi je suis heureuse de te retrouver Aliénor (tu en connais plus que moi en fermeture de blog ceci-dit), ce n'est pas vraiment un arrêt définitif, mais j'ai vraiment du mal à tout faire (je suis mal organisée et franchement pas aidée par tout ce qui tourne autour des filles..bref, je sais que tu me comprends sur ce point).
      Ton message me fait plaisir (même si je ne mérite pas tous ces compliments quand même).
      PLein de bises à toi et à vous tous dans vos montagnes.

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    2. Oh oui, je te comprends...
      Mais j'ai une bonne nouvelle : il y a une vie après les enfants... :)
      Plein de bises à vous tous, dans vos contrées iodées...

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  41. Quelle fête !
    Un billet de Galéa!
    Insignifiant ne signifierait il pas qui n'a pas de sens ? Or les lecteurs insignifiants , loin de la foule brillante et de ses éclats de diamants (je n'ai pas dit faux !) sont ils justement ceux qui donnent du sens parce que loin des modes et de courants, ils cherchent dans l'air du temps ce qui fait le voyage léger et l'immatérielle beauté.
    Ravie de voir un post signifiant de toi que je guette parfois, comme un lointain galet phosphorescent !
    Belle journée pour moi !

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    1. Il est très beau ton commentaire, et très poétique. Evidemment, c'est ce que je voulais dire en creux (avec moins de talent que toi évidemment). Merci d'être toujours là Monesille, quelle chance j'ai d'être si bien entourée.
      Des bises minérales

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  42. Je guettais votre retour. Le voici....

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    1. Je suis touchée par autant de gentillesse.
      Merci à vous

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  43. Bonsoir Galea, avec retard, merci d'être revenue pour un moins un billet paru le 6 avril (le jour de mon anniv'). Ton style est toujours là, la plume alerte avec de l'humour. Sinon, je ne sais pas si je suis une critique honnête mais je revendique mon insignifiance. D'ailleurs, je n'ai plus d'écrivains qui viennent me complimenter ou non (j'en ai eu). Moi, j'achète ou j'emprunte des livres. Je ne reçois aucun service de prese, je ne suis aucun réseau social. Je me sens donc très libre. Bonne fin de soirée.

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    1. Je suis bien contente si la date évoquait quelque chose pour toi, tu me fais plaisir. Pour le reste c'est sans doute toi qui as raison.
      Grosses bises Dasola et merci

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  44. Chère Galéa,
    Il y a quelques années, j’ai cherché sur la Toile à quoi ça ressemblait un blog littéraire car j’avais envie d’en démarrer un et je suis tombée sur le tien. Ce jour-là, la sérendipité numérique a bien fonctionné, j’ai fait une excellente pioche. Même si je ne suis pas organisée techniquement pour suivre les billets et que je t’ai donc souvent lu avec un temps de retard, je me suis régalée de la tonalité que tu arrivais à y mettre, de ton humour, de tes indignations et de ton regard sensible sur tes lectures. J’ai admiré la couleur de tes photos, je me suis reconnue dans tes journées marathon et dans certaines de tes angoisses. Grâce à toi, j’ai découvert La porte de Magda Szabo, j’ai partagé mon enthousiasme pour Bello et pour Modiano (Ah, la lettre-vidéo que tu lui as adressée…). Grâce à toi, je me suis sentie un peu moins insignifiante en tant que lectrice. Alors, tu feras comme tu pourras avec ton blog, si tu arrives à écrire à nouveau de temps en temps, j’en serai très heureuse et j’essaierai d’aller le lire en même temps que tout le monde, sinon, peut-être bien que je me déciderai enfin à naviguer sur Facebook pour retrouver ce ton inimitable qui fait qu’on se sent un peu plus forte en tant que femme/mère/lectrice/bloggueuse/travailleuse/spécialiste enlessives et autres joyeusetés domestiques comme tu le dis si bien !

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    1. Tu ne peux pas savoir comme ce que tu écris me touche, j'aurais aimé faire une longue réponse argumentée, mais je suis presque trop émue: merci merci du fond du coeur (et je me souviens de l'émergence de ton blog, je crois que c'est à travers Delphine Olympe que j'avais découvert le tien au début).

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  45. Ben maintenant tu réponds ? C'est le monde à l'envers ! Lol ;-)

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    1. Tu l'as dit trop vite Mior...j'étais partie une semaine sans ordinateur, du coup je n'ai les messages de la semaine passée que maintenant. Mais là oui, j'ai répondu en cascade (pour ne pas être trop débordée et fuir comme la dernière fois).

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  46. Voilà un billet qui fait regretter de ne pas te lire plus souvent, à la fois féroce et pertinent, et qui me démoraliserais presque... Mais n'étant ni sur FB ni sur Twitter, et ayant pour l'instant réussi à conserver, malgré quelques défections parfois douloureuses mais que je comprends parfaitement (dont la tienne), la régularité d'échanges toujours intéressants avec un petit cercle de blogueuses/blogueurs dont je me sens proche, par notre indifférence commune au chant strident du consensus, je continue, parce que j'y trouve encore mon compte...
    Et bravo pour le tome 2 de la Recherche, j'ai lamentablement jeté l'éponge après 200 pages du premier (moi qui pensais avant ma lecture que j'adorerais Proust..) !
    Je te souhaite de belles lectures, de beaux moments en famille et entre amis, et à bientôt quand même, j'espère...

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    1. Oui Ingannmic, tu fais partie des blogs qu'on ne pourra jamais qualifier de complaisants, et c'est ce que j'aimais d'ailleurs dans nos échanges...je pense que j'aurais mieux fait de laisser tomber les RS et de me concentrer sur mon blog, malheureusement les RS sont plus accessibles à tous moments que les billets...la victoire de l'immédiateté quelque part.
      Merci tout plein d'être passé, j'ai beaucoup de chances.

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  47. Oh chouette, un billet de Galéa ^_~ ça serait sympa si tu revenais oui ^0^ c'est vrai que ce n'est plus comme avant, il y a moins d'échanges, moins de commentaires. Mon blog aussi est un peu au ralenti pour diverses raisons, ma santé qui n'est pas au top et puis j'ai perdu mon père il y a plusieurs mois, je ressens depuis un petit engourdissement. Je crois que je vais changer de tactique et faire des billets plus courts puisque j'ai moins d'énergie ^_~ sinon pour les billets négatifs j'en fais peu parce que, comme Aifelle, je sais de mieux en mieux choisir mes lectures, du coup je sais ce qui va me plaire… ou pas. Et puis je ne suis jamais méchante, absolument pas par censure mais parce que je sais ce qu'on mets quand on écrit ; beaucoup de soi et beaucoup de sincérité, je comprends donc qu'on puisse se sentir blessée par certains mots. Bon, je te souhaite une bonne continuation avec ou sans blog et t'embrasse ainsi que tes poussines ^_~

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    1. Rho tu me touches L'or , vu qu'on ne se suit pas sur les RS, tu appartiens dans mon esprit à ma période bloguesque; je me souviens de nos échanges, de tes challenges et de tes si jolies photos d'automne. De tout cela, j'ai un peu de nostalgie , et ce que tu me dis de ta santé et ton papa m'attriste...je m'aperçois que finalement nous rentrons tous aussi dans une nouvelle période de nos vies, on a vieilli tous ensemble, mais on continue notre petit chemin. Je te remercie du fond du coeur d'être passée par ici (et pardon de répondre si tard, je n'ai plus le réflexe de vérifier les commentaires, je pensais que ce billet là serait vite oublié)
      Des bises

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  48. Ben mince alors, est ce que mon commentaire aurait disparu ?

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    1. Du tout, j'ai du modérer, car sinon j'étais envahie de spams

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  49. Je ne sais pas si tu as raison sur toute la ligne, mais à vrai dire, je m'en fiche un peu. Ce que j'apprécie surtout chez toi, c'est que tu parles avec le cœur, direct tout droit sans détour. En fait, je me fiche un peu aussi des réseaux sociaux. Je suis assez indulgente à l'égard de ceux et celles qui ont absolument de lumière, peut-être parce qu'en tant que femme de l'ombre, je les regarde sans jalousie, avec curiosité : ils sont ce que je ne serai définitivement jamais et cela me va (j'ai toujours prôné la diversité). En tout cas, tu n'as rien perdu de ta plume, tes mots sonnent, tes phrases "coulent", c'est rare et précieux. Je t'embrasse.

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    1. Non mais tu sais bien que je suis de très mauvaise foi, je n'ai sûrement pas raison sur toute la ligne, ce serait trop simple. Par contre, si j'ai un peu perdu de ma plume, je m'exerce moins, je suis moins précise et j'ai décroché de la blogo depuis trop longtemps pour être bien en place.
      Moi aussi je t'embrasse ma chère Phili

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  50. Tu blogues peu mais tu écris bien. Une gazelle lectrice.

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    1. Inutile de signer chère Mrs B, je t'avais reconnue.
      Grosses bises et merci mille fois.

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  51. Oh Galea, c'est tout de même bien chouette de te relire, même si c'est une dernière fois. Je suis parfois passée chez toi, espérant de nouveaux billets, te lire me donne l'effet d'un ruisseau de montagne, fluide comme l'eau qui coule et rafraichissant comme la sensation de plonger ses pieds dans le torrent glacé.
    Ce que tu écris met si bien en mots ce que je ressens sur la blogo, même si je n'ai pas connu tout à fait la même blogo que toi. Ce qui me chagrine le plus, ce sont ces calculs, pour être référencés, pour obtenir des contacts des éditeurs et devenir des "influenceurs", et tu le dis si bien. Je crois que quelque part, ça m'a un peu écoeurée et quand j'ai vu des blogs que j'aimais infiniment ne plus être mis à jour, ça a contribué à ma perte d'envie de parler de mes lectures. J'ai parfois eu l'impression de gâcher des efforts, alors que j'avais un blog de plus en plus lu, je l'ai fermé pour en ouvrir un autre, qui ressemblait à un bazar sans nom avec des billets de lectures au milieu de recette de cuisine et de textes que j'ai mis là parce que je ne savais pas où les mettre ailleurs. Mais finalement, faire ce qui nous correspond me semble mille fois préférable à créer une stratégie qui pour ma part ne m'aurait absolument pas convenu. L'insignifiance, je crois aussi qu'elle m'a fait un bien fou, que j'avais besoin, pour me sentir libre d'écrire et de faire ce que je voulais sur un blog, de sentir que peu de personnes iraient le lire et que ça ne créerait jamais d'histoires.
    Il y a eu de belles choses, et certaines de mes lectures préférées ou de beaux souvenirs, je les dois à cette blogo d'il y a plusieurs années, alors on n'a rien à regretter.
    Ca me rend triste de lire que je ne te lirai plus ici, mais j'imagine bien que la vie est trop prenante, et puis il faut bien reconnaitre à un moment quand il est temps de passer à autre chose. Mais je suis ravie de savoir que je continuerai de suivre tes aventures et celles de ta tribu. Dans une simple phrase pour commenter une de tes photos sur instagram, on ressent toute ton humanité, un recul sur les choses et le tourbillon dans lequel notre société nous pousse à croire que l'on veut ce qui ne nous rendra en vérité certainement pas heureux. J'aurais aimé connaitre ton blog à son heure de gloire, d'avantage échanger avec toi, j'avais envie de te l'écrire, dans un commentaire qui part, ma foi, un peu dans tous les sens, et qui arrive à la traine après tout le monde (bon, on ne se refait pas, n'est-ce pas ?)
    Mais je pense que je reviendrai, de temps à autre, reparcourir tes archives à la recherche de billets que je n'avais pas lu (d'ailleurs je n'ai encore jamais lu Modiano, alors peut-être qu'enfin grâce à toi, je vais m'y mettre !)
    Bises et à bientôt, ici ou ailleurs ;)

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  52. Bonjour,

    J'avais gardé précieusement l'adresse du blog parce qu'on ne peut pas oublier ce que l'on a aimé.
    J'adore votre style et surtout votre franchise. Vous m'avez beaucoup manqué. Votre prose est un délice (mais si mais si ...) !
    Je suis à la retraite et abonnée à de nombreux blogs ... à la recherche d'avis de lecture indépendants et objectifs pour notre petit club de lecture de province.

    Je vous souhaite une belle vie
    au plaisir de vous lire
    Cordialement
    une lectrice

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  53. Coucou, mes passages étant devenus aussi rares que tes publications, je découvre ce billet avec un monstrueux retard, mais avec le bonheur ineffable de voir que tu es toujours là. Je n'ai pas besoin de te rassurer, tous les commentaires l'ont fait abondamment et je suis heureuse d'y retrouver beaucoup de noms que je connais. Je fais partie des visiteuses transparentes, je commente peu, je n'en attends aucun retour, j'ai choisi dès le début de ne pas être référencée et je ne suis (suivre/être) pas sur FB ni ailleurs. J'aime la formule de George, le blogue c'est [ma] chambre à [m]oi où je garde la trace succincte de mes lectures et la blogroll des influenceurs que je me suis choisis et grâce à laquelle je te lis aujourd'hui. Bien à toi, reviens ou pas, quand tu pourras/voudras, l'ouverture de mon blogue correspond à mon retour à la lecture après un passage à vide d'une quinzaine d'années pour cause de journées qui comptent triple travail/famille/maison. Des bises

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  54. Coucou Galea, je t'ai demandé en abonnement sur ton compte Instagram, Katlorouge c'est moi ^0^ je me suis inscrite aussi ^_~ bises
    L'or rouge (l'or des chambres )

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  55. J'aurais pu écrire presque chacun de tes mots...mon blog aussi s'est endormi, pas une semaine ne passe sans que l'envie de le fermer ne surgisse.

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