De retour après 8 jours sans connexion, il va me falloir un peu de temps pour répondre aux commentaires et rattraper tous les billets en retard de vos blogs. Donnez moi une petite semaine, et tout devrait reprendre son cours....
Mais je ne peux m'empêcher de m'adonner aux réflexions profondes que suscitent chez moi d'interminables trajets en voiture et les longues, voire très longues, phases d'attente, caractéristiques des rendez-vous sportifs qui rassemblent parents et enfants pendant 8 jours et au sein d'un périmètre très limité. (Tout ce que j'aime était donc réuni : compétition et promiscuité).
1: Première fois en 18 mois que je suis coupée pendant une grosse semaine de la Toile. Ca ne ferait pas un peu la fille nolife quand même? Si.
D'ailleurs merci à la blogueuse qui m'a tenue au courant par texto de la finale de Top Chef.
2: J'ai gagné des points en tant que mère sacrificielle, gérant les déceptions d'un mauvais résultat (en étouffant des hurlements) ou l'euphorie un peu excessive d'un bon (en étouffant des hurlements). J'ai été présente de jour comme de nuit (surtout de nuit d'ailleurs et elles ont intérêt à s'en souvenir le moment venu...dans 10 ans par exemple, quand elles feront leur crise d'adolescence et qu'elles me détesteront).
3 : J'ai fait preuve de sociabilité, j'ai parlé avec des gens que je ne connaissais pas (surtout ceux qui, comme moi, sortaient fumer en traînant un de leurs enfants dans le froid, parce qu'on n'allait pas non plus les laisser seuls). Mon bilan est mitigé: certains parents font peur (parfois j'avais l'impression que leurs enfants passaient le bac) et d'autres étaient bien à côté de la plaque (je me dis même qu'il y en avait des pires que moi...enfin disons au moins un).
4: J'ai été trahie par mon propre GPS après 800 Km pendant lesquels une relation de confiance s'était installée entre nous (je me suis alors dit que j'avais le droit de pleurer au volant, tout en hurlant contre contre les filles sur la banquette arrière). Après cette perte totale de dignité automobile, je travaille sur l'estime de soi et le self-control.
5 : J'ai crû réserver un gite en France...mais une fois sur place, j'ai découvert qu'on était en Suisse (coucou Alphonsine). Mon forfait n'étant pas international, je n'ai pas pu appeler l'Homme pour m'en plaindre. En revanche, j'ai découvert une très belle région (c'est l'avantage de s'y être prise au dernier moment, j'étais à trois quarts d'heure de route de la salle, j'ai donc pu totalement apprécier le paysage, le matin et le soir et vu que je me suis perdue à plusieurs reprises, je crois maintenant très bien connaître la région franche-comtoise frontalière de la Suisse).
6: Je me suis habillée 4 jours de suite avec les mêmes vêtements et finalement, j'ai envie de dire que ça passe (le linge a mis 3 jours à sécher et je n'avais pas anticipé ce paramètre). Sinon j'ai failli arrêter de fumer...et puis non finalement (je crois que le moment était mal choisi).
7: J'assume le fait d'avoir supplié ma mère de m'accompagner après le désistement de l'Homme (à mon âge ce n'est pas facile de se rendre compte qu'on ne sait toujours pas se débrouiller toute seule, donc soyez indulgents).
8: Enfin, et c'est le plus important : je suis en pleine Britannitude littéraire, c'est sans doute l'effet post-partum du prix ELLE (ou une crise d'adolescence tardive après le traumatisme d'Allemand première langue). Je sens que je vais m'en faire un festin, entre Maisie Dobbs, Natasha Salomons, McEwan et d'autres, je suis en pleine immersion anglo-saxonne, je vais sans doute enchaîner sur Orgueil et préjugés...Tout cela couvait depuis ma subite passion pour Downton Abbey, mais disons que là c'est officiel (et ça tombe en même temps que le voyage à Londres d'une blogueuse anglophone).
Il n'est pas impossible que ce blog chante God save the Queen dans les semaines à venir, ni que je me fasse appeler Lady Galéa...
Je vous laisse, j'ai des valises à défaire et refaire (encore une semaine de vacances chez nous....no comment ), une douche ne me ferait pas de mal (un shampooing et une épilation non plus d'ailleurs).
Je reviens très vite...