Alors voilà l'année littéraire se termine, enfin quand je dis se termine, elle est pour la plupart oubliée depuis un moment, tournée que chacun est vers les stars éphémères de la rentrée de septembre, dont les livres circulent déjà depuis un moment, avant même d'être sur l'étal des librairies d'ailleurs.
C'est donc le moment M (le moment Modiano- celui où on revient sur ce qui est fini), que je choisis pour se souvenir encore un peu de l'année passée, avec les coups de coeur prévisibles et parfois inattendus des amis blogueurs qui une année de plus, se sont prêtés à ce non-challenge, avec enthousiasme et sincérité et je les en remercie. Et vu que la plupart d'entre ces livres seront oubliés dans 6 mois, je profite de cet entre-deux pour les rappeler à notre bon souvenir.
L'heure de la moisson d'été est donc arrivée avec les surprises et retournements de dernière minute, grâce à ce long été chaud qui aura permis à la plupart d'entre nous de finaliser des lectures prévues depuis plusieurs mois.
Et l'outsider qui revient au grand galop dans ce non-challenge est l'incontournable Jérôme Ferrari avec son Principe chez Actes Sud, qui, non content d'avoir obtenu le Goncourt il y a 3 ans, enthousiasme la clique des blogueurs , certes à contretemps mais avec efficacité. On sait qu'il est question d'Heisenberg et de mécanique quantique, mais on sait surtout qu'il s'agit de bien plus que cela finalement....En plus, ce ne sont que des blogueurs chers à mon coeur qui le plébiscitent: l'incontournable participant de ce non-challenge, j'ai nommé Jérôme le chouchou national, qui nous parle carrément d'un livre "vertigineux"; et on a envie de le croire quand on enchaîne avec la chronique de la douce et la loyale Philisine qui reste "épatée par la corrélation du fond et de la forme"; et d'autant plus quand Laure en rajoute encore une couche au sujet d'Heisenberg " cet homme ange ou démon, fou ou passionné, ami ou nazi". Et encore, c'est sans compter la verve de ma Comète, en pause de blog et qui nous manque à tous, et qui note que non seulement "la langue de Ferrari est la beauté même" après avoir sauvagement lâché "captivant, poétique et tragique". Vous en voulez encore? Bon d'accord, c'est donc Papillon qui aura le mot de la fin "pour approcher la transcendance de la beauté, il faut lire ce roman". What Else les amis? Je lui prédis à ce tout petit roman de 160 pages de jouer les prolongations bloguesques dans l'année à venir. Ce sera d'ailleurs le cas Sous Les Galets ...
Autre remontée de l'été, moins médiatique mais tout aussi réjouissante avec de la littérature italienne: Plus haut que la mer de Francesca Melandri chez Gallimard. C'est Kathel qui ouvre la danse pour nous parler d'un homme et d'une femme qui se croisent à bord d'un navire qui les emmène voir quelqu'un de cher, sur une île pénitentiaire "C'est l'une de ses histoires toutes simples, que vous avez envie de faire durer bien plus longtemps que leur 200 pages". Et à Marilyne d'enchainer en nous rappelant qu'il y a "en filigrane cette période de l'histoire italienne que l'on appelle les années de plomb. Et des mots, ce que l'on fait des mots, avec les mots". Deux très belles chroniques donc, qui ne sont pas seules sur la Toile, et qui en ce qui me concerne, m'ont convaincue de le lire pour mon mois italien.
On enchaine deux coups de coeur de blogueurs avec des romans qui avaient eu les honneurs de notre Busnel national à La Grande Librairie, avec d'abord Je vous écris dans le noir de Jean-Luc Seigle chez Flammarion, un roman imaginé à partir de l'affaire Dubuisson, autour d'une lettre que Pauline aurait écrite de sa prison en 1953. Pauline, une jeune fille tondue (et courageusement violée par des hommes prétendant oeuvrer pour le Bien) à la Libération qui assassina son fiancé moins de 10 ans plus tard. Sylire parle "d'une immersion totale et d'un résultat remarquable". Si le sujet n'est pas gai, il a le mérite d'être magistralement traité et pour une fois qu'un homme tente de se mettre littérairement dans la peau d'une femme on ne va pas bouder notre plaisir.
Autre privilégié Busnelien qui a enchanté une blogueuse, c'est le discret Georges Picard et son Merci aux ambitieux de s'occuper du monde à ma place chez Corti. Un choix complètement décalé que nous devons à l'irremplaçable Margotte. Il s'agit donc d'une lettre échangée entre deux amis vieillissants et misanthropes (oh mon dieu....je me sens tout de suite comme public-cible là), dont Margotte nous promet "Une réflexion jubilatoire sur la société d'aujourd'hui, et entre autres, invite à se questionner sur les médias, et la pensée conforme qu'elle nous déverse à longueur de journée". Au passage je signale que le billet de Margotte est un petit bijou d'anticonformisme et de révolte qui ne fait pas de mal en ce temps de moutonnage aigu (#JdcJdr).
C'est ensuite Aifelle avec D'Argile et de feu d'Océane Madelaine aux Editions des Busclats qui nous revient avec un premier roman s'il vous plait, bâti sur une histoire de femmes, d'argile, de grand Sud, de démons qui resurgissent et de nouvelle vie qui se dessine : "C'est l'histoire de deux Marie, celle d'aujourd'hui qui se raconte dans un cahier blanc et Marie Prat, potière du 19e siècle, évoquée dans un cahier rouge. Leur trajectoire va se croiser dans une cabane abandonnée au fond des bois." Peut-on vraiment résister au croisement de deux destins, des éléments et de la matière ?
Aifelle ne s'est pas arrêtée en si bon chemin, elle a dans la foulée, été emballée par La Petite lumière d'Antonio Moresco chez Verdier, où il est question de maison isolée dans des contrées rurales (dis donc Aifelle, tu n'aurais pas des envies d'ermites en ce moment?). Sauf qu'ici il y a une petite lumière qui brille au loin, une petite lumière à la recherche de laquelle un homme qui pourtant a décidé de se retirer du monde va aller : "Ce qu'il y trouve est assez fascinant. Le récit devient très intrigant, soulevant des questions, suscitant des suppositions. Différents niveaux de lectures peuvent en être faits, le réalisme n'est plus de mise, c'est la métaphysique qui s'invite, le fantastique ou la fable." Vous cherchiez du fond ? des romans qui nous questionnent ? Aifelle a travaillé pour vous.
On enchaine deux coups de coeur de blogueurs avec des romans qui avaient eu les honneurs de notre Busnel national à La Grande Librairie, avec d'abord Je vous écris dans le noir de Jean-Luc Seigle chez Flammarion, un roman imaginé à partir de l'affaire Dubuisson, autour d'une lettre que Pauline aurait écrite de sa prison en 1953. Pauline, une jeune fille tondue (et courageusement violée par des hommes prétendant oeuvrer pour le Bien) à la Libération qui assassina son fiancé moins de 10 ans plus tard. Sylire parle "d'une immersion totale et d'un résultat remarquable". Si le sujet n'est pas gai, il a le mérite d'être magistralement traité et pour une fois qu'un homme tente de se mettre littérairement dans la peau d'une femme on ne va pas bouder notre plaisir.
Autre privilégié Busnelien qui a enchanté une blogueuse, c'est le discret Georges Picard et son Merci aux ambitieux de s'occuper du monde à ma place chez Corti. Un choix complètement décalé que nous devons à l'irremplaçable Margotte. Il s'agit donc d'une lettre échangée entre deux amis vieillissants et misanthropes (oh mon dieu....je me sens tout de suite comme public-cible là), dont Margotte nous promet "Une réflexion jubilatoire sur la société d'aujourd'hui, et entre autres, invite à se questionner sur les médias, et la pensée conforme qu'elle nous déverse à longueur de journée". Au passage je signale que le billet de Margotte est un petit bijou d'anticonformisme et de révolte qui ne fait pas de mal en ce temps de moutonnage aigu (#JdcJdr).
C'est ensuite Aifelle avec D'Argile et de feu d'Océane Madelaine aux Editions des Busclats qui nous revient avec un premier roman s'il vous plait, bâti sur une histoire de femmes, d'argile, de grand Sud, de démons qui resurgissent et de nouvelle vie qui se dessine : "C'est l'histoire de deux Marie, celle d'aujourd'hui qui se raconte dans un cahier blanc et Marie Prat, potière du 19e siècle, évoquée dans un cahier rouge. Leur trajectoire va se croiser dans une cabane abandonnée au fond des bois." Peut-on vraiment résister au croisement de deux destins, des éléments et de la matière ?
Aifelle ne s'est pas arrêtée en si bon chemin, elle a dans la foulée, été emballée par La Petite lumière d'Antonio Moresco chez Verdier, où il est question de maison isolée dans des contrées rurales (dis donc Aifelle, tu n'aurais pas des envies d'ermites en ce moment?). Sauf qu'ici il y a une petite lumière qui brille au loin, une petite lumière à la recherche de laquelle un homme qui pourtant a décidé de se retirer du monde va aller : "Ce qu'il y trouve est assez fascinant. Le récit devient très intrigant, soulevant des questions, suscitant des suppositions. Différents niveaux de lectures peuvent en être faits, le réalisme n'est plus de mise, c'est la métaphysique qui s'invite, le fantastique ou la fable." Vous cherchiez du fond ? des romans qui nous questionnent ? Aifelle a travaillé pour vous.
Athalie, qui a blogué par intermittence toute l'année, participe avec Une Plage au Pôle Nord d'Arnaud Dudeck chez Alma Editeur avec un billet qui fait fondre mes hormones parce qu'elle nous parle avec enthousiasme d'un livre ou se rencontrent deux cabossés de la vie: une veuve à la retraite et un tout jeune chômeur, avec toute la tendresse qu'on peut imaginer: "l'histoire en pointillée de deux béquilles l'une à l'autre indispensables et fragiles." Si le livre est à la hauteur du billet d'Athalie, il promet d'être un vrai bijou....
Phili la délicieuse, livre sa dernière pépite de l'année avec Les Arpenteurs de Kim Zupan chez Gallmeister. Un roman qui avait eu la chance d'être mis en lumière sur Inter (c'est juste pour toi MTG cette phrase). On est bien là dans une ambiance virile, à l'américaine avec un shérif, un "arpenteur", et un serial killer. Bref, des histoires d'hommes qui s'enfoncent, qui se dissimulent, qui se cherchent les uns les autres. On n'est visiblement pas dans le gai ni le feel-good, mais dans quelque chose de plus troublant et de davantage maîtrisé : "Tout est réussi dans Les arpenteurs : la prose efficace et raisonnablement descriptive, des protagonistes suffisamment ficelés dont on suit le parcours, une intrigue qui tient la route jusqu'au bout. "
Papillon (qui a incontestablement eu la main heureuse cette saison) revient avec une dernière pépite bien peu présente sur les blogs Academy Street de Mary Costello au Seuil, avec une femme irlandaise et expatriée qu'elle nous propose de suivre pendant soixante ans , une histoire de fille, de femme et de mère. Papillon nous dit : "C'est un roman dans lequel on entre avec désinvolture comme dans une évidence, comme dans un jardin ouvert qui dévoile peu à peu son mystère, sa complexité, sa splendeur, un roman qui tout doucement vous saisit par un coin du cœur et ne vous lâche plus, et vous met de l'eau plein les yeux. Un roman poignant et magnifique."
Céline participe pour la première fois à ce challenge avec le très médiatique Vernon Subutex de la très sulfureuse Virginie Despentes chez Grasset, qui a été plutôt bien accueilli par les blogueurs. Il est je pense inutile de rappeler l'histoire, il suffira de citer l'enthousiaste Céline, qu'on ne peut suspecter de parti pris, puisqu'elle reconnait dans son billet n'avoir pas été emballée par un autre titre de la romancière. Mais là, c'est l'engouement: "Vernon Subutex c'est le roman d'une génération, celle de la fin du rock, un constat triste et amer mais non dénué d'humour. L'écriture de Despentes, vive et mordante, est sans concession et frappe toujours juste. "
Je termine cette saison avec Jérôme dont on pensait qu'il avait dit son dernier mot avec le Ferrari pour cette saison mais c'était sans compter Finir la guerre de Michel Serfati chez Phébus. Encore une histoire d'homme brisé, d'homme pendu même, dont le fils circonspect part à la recherche de l'homme qu'il fut, lors de cette période sombre de la guerre d'Algérie. Des thématiques dont on sait qu'elles sont chères à Jérôme : "Le texte est magnifique, il interroge sur la lâcheté, l’amitié, la trahison, sur la frontière ténue entre héros et bourreaux, sur l’idée de résistance, de responsabilité individuelle face à la soumission aux ordres de l’autorité « légitime ».
Cette année encore nous aurons été gâtés.
Merci à tous.
Je vous donne rendez-vous au 1er septembre pour le lancement de la saison 2015-2016
Un rappel des coups de coeur de l'année
Moisson du printemps
Moisson de la nouvelle année
Moisson de la rentrée
Récapitulatif des pépites 2014-2015
- Dans la gueule du loup de M. Levi-Strauss
- D'Argile et de feu d'O. Madelaine
- La Petite Lumière d'A. Moresco
Anne (qui chapitre chez ELLE)
- Le Violoniste de M. Borrman
- D'Argile et de feu d'O. Madelaine
- La Petite Lumière d'A. Moresco
Anne (qui chapitre chez ELLE)
- Le Violoniste de M. Borrman
Asphodèle (la grande prêtresse)
- La lumière des étoiles mortes de J. Banville
- Le dernier gardien d'Ellis Island de G. Josse
Athalie (qu'on a failli perdre en route mais qui est revenue quand même)
- Une Plage au pôle Nord d'A. Dudeck
Céline (la blogueuse bruxelloise d'enlivrez-vous)
- Vernon Subutex de V. Despentes
Christiane (non-blogueuse mais bienvenue quand même)
- La couleur du lait de Nell Leyshon
- Une Plage au pôle Nord d'A. Dudeck
Céline (la blogueuse bruxelloise d'enlivrez-vous)
- Vernon Subutex de V. Despentes
Christiane (non-blogueuse mais bienvenue quand même)
- La couleur du lait de Nell Leyshon
Comète (en pause de bouquins garnis et dont on attend le retour avec impatience)
Estelle (entre crochet, pouponnage, train et enseignement)
- Retour à Little Wing de N. Butler
- L'Ecrivain national de S. Joncour
Jérôme (avec ses quatre femmes entre deux berges)
- Je refuse de P. Petterson
- Ce n'est pas toi que j'attendais de Fabien Toulmé
- Finir la guerre de M. Serfati
- Le Principe de J. Ferrari
- Finir la guerre de M. Serfati
- Le Principe de J. Ferrari
Kathel (expressément lettrée)
- Aucun homme ni dieu de William Giraldi
- Plus haut que la mer de F. Melandri
Laure (du MicMélo littéraire et chroniqueuse chez les Bibliomaniacs)
- Le Principe de J. Ferrari
Margotte (la petite Bretonne sauvage qui se cache dans les bois quand elle le peut)
- Aucun homme ni dieu de William Giraldi
- Plus haut que la mer de F. Melandri
Laure (du MicMélo littéraire et chroniqueuse chez les Bibliomaniacs)
- Le Principe de J. Ferrari
Laurie (que je découvre avec plaisir)
- Une vie à soi de L. Tardieu
Laeti (la bulleuse de la blogo)
- Jacob, Jacob de Valérie Zenatti
- Les corps inutiles de Delphine Bertholon
Marilyne (de lire et merveilles)
- Plus haut que la mer de F. Melandri
Laeti (la bulleuse de la blogo)
- Jacob, Jacob de Valérie Zenatti
- Les corps inutiles de Delphine Bertholon
Marilyne (de lire et merveilles)
- Plus haut que la mer de F. Melandri
- La peau de l'ours de Joy Sorman
- La route de Beit Zera d'Hubert Mingarelli
- Merci aux ambitieux de s'occuper du monde à ma place de G. Picard
- La route de Beit Zera d'Hubert Mingarelli
- Merci aux ambitieux de s'occuper du monde à ma place de G. Picard
Maxi Vav' (qui n'arrête jamais de s'abîmer les yeux)
- La Peau de l'ours de Joy Sorman
- Price de Steve Tesich
- Ce n'est pas toi que j'attendais de Fabien Toulmé
- Les Grands de Sylvain Prudhomme
- L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage d'Haruki Murakami
Mina (l'intransigeante marquise du plat pays)
- Dans le bleu de ses silences de Marie Celentin
Mior (ancienne jurée ELLE, adepte et initiatrice du slow-blogging)
- L'idée ridicule de ne jamais te revoir de Rosa Montéro
Papillon (présidente en chef des Reinhardtophiles et des Bellosiens)
- Price de Steve Tesich
- Autour du monde de Laurent Mauvigner
- L'Amour et les forêts d'Eric Reinhardt
- Academy Street de M. Costello
- Le Principe de J. Ferrari
Philisine Cave (la merveilleuse)
- Les Arpenteurs de Kim Zupan
- Le Principe de J. Ferrari
Sylire (la vie est un roman, la sienne est en Bretagne)
- Je vous écris dans le noir de J.L. Seigle
Valérie (Blogueuse Itinérante)
- Meursault Contre enquête de Kamel Daoud
- Le Puits d'Y-Repila
- Price de Steve Tesich
- Ce n'est pas toi que j'attendais de Fabien Toulmé
- Les Grands de Sylvain Prudhomme
- L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage d'Haruki Murakami
Mina (l'intransigeante marquise du plat pays)
- Dans le bleu de ses silences de Marie Celentin
Mior (ancienne jurée ELLE, adepte et initiatrice du slow-blogging)
- L'idée ridicule de ne jamais te revoir de Rosa Montéro
- Price de Steve Tesich
- Autour du monde de Laurent Mauvigner
- L'Amour et les forêts d'Eric Reinhardt
- Academy Street de M. Costello
- Le Principe de J. Ferrari
Philisine Cave (la merveilleuse)
- Les Arpenteurs de Kim Zupan
- Le Principe de J. Ferrari
Sylire (la vie est un roman, la sienne est en Bretagne)
- Je vous écris dans le noir de J.L. Seigle
Valérie (Blogueuse Itinérante)
- Meursault Contre enquête de Kamel Daoud
- Le Puits d'Y-Repila
Vio (qui a disparu de la blogo sans préavis)
Génial ton billet ! Je suis contente d'avoir pépité cette année, en général j'ai toujours les coups de coeur en décalé, quelques années après leur sortie :-)
RépondreSupprimerD'ailleurs j'en note quelques uns de la saison qui vient de s'achever :-) Bisous de Bruxelles ensoleillée !
Merci à toi ma chère Célune d'avoir participé, j'ai vraiment été gâtée par les blogueurs cette année (et tu m'aurais presque donné envie de tenter Despentes, et je peux te dire que ce n'était pas gagné)
SupprimerSi j'avais pu avoir un 6e et un 7e choix, j'aurais pépité également L'idée ridicule de ne plus jamais te revoir de Rosa Montero, et L'Amie Prodigieuse, le formidable roman de la non moins formidable Elena Ferrante, en passe de devenir mon auteur chouchou...
RépondreSupprimerC'est vrai ue tu as la main heureuse chaque année, tu nous fais un carton plein. Mior a pépité le Montéro, et du coup je l'ai offert à ma mère pour son anniversaire, j'avais noté l'Amie Prodigieuse ;-)
SupprimerValérie n'est plus itinérante, tu sais... Mais discrète quand même...
RépondreSupprimerBon, le Ferrari risque d'arriver dans ma bibli (sont pas très réactifs, alors ça ne me gêne pas de le lire.)
Allez je retourne à mes deux lectures, qui datent bien de 10 ans, et n'ont pas perdu de valeur...
Oui je sais pour Val (et je peux te dire que j'ai oeuvré en ce sens), pour le Ferrari, je le commande pour Noël à mon père, il sera content de m'offrir ça ;-)
SupprimerMoi aussi en ce moment, je suis dans du vieux ;-)
Merci pour le lien. Sympa ton récap et ton petit mot sur chaque blogueur :-)
RépondreSupprimerIl y a plusieurs de ces pépites que je veux à tout prix découvrir (Jacob, Jacob et Une vie à soi, notamment).
Bien utile ton "non challenge" pour les piqûres de rappel.
Alors ça Sylire c'est drôlement gentil tu sais ;-)
SupprimerQuel travail que ce genre de billet. On te reconnaît bien là : précise et complète !
RépondreSupprimerOh , tu as une trop belle vision de moi ;-)
SupprimerTu es vraiment douée pour les challenges : j'imagine le temps que tu as pris pour rédiger un tel billet. En tout cas, je te suis les yeux fermés pour la prochaine fois (j'ai déjà d'ailleurs un coup de cœur, rentrée 2015). Bisous et merci pour toutes tes attentions, je ne suis pas sûre d'en mériter autant.
RépondreSupprimerSérieux Phili ? Déjà ? quelle chance!!! C'est formidable, je l'attends avec impatience ;-)
SupprimerBon, voilà un superbe billet qui risque bien de remplir encore davantage mon "P.A.L.ace" de livres ! J'avais, comme toi repéré certains titres, mais j'avais résisté avec grande énergie. Mais si tu t'y mets toi aussi....
RépondreSupprimerJe trouve que ça fait du bien de regarder dans le rétroviseur ;-) le Ferrari me paraît incontournable non ?
SupprimerSuperbe billet, qui nous remémore de beaux livres et qui permet de retrouver quelques connaissances, comme autour d'une table de café !
RépondreSupprimerJe suis surprise que tu n'aies pas évoqué ton dernier coup de coeur en date (si j'ai bien suivi tous les épisodes ;-) : j'ai nommé bien sûr le livre de Pauline Dreyfus !
En tout cas, on repart avec joie et excitation pour une nouvelle année prometteuse !
Je ne participe jamais car nous ne sommes pas assez nombreux pour que mon avis soit anecdotique, mais j'ai adoré Dreyfus, il faut voir ce que j'en garde derrière...
SupprimerMerci beaucoup Delphine ....
Même vote qu'Estelle. Un gros coup de coeur pour "Retour à Little Wing" et Serge Joncour que j'avais bien aimé aussi.
RépondreSupprimerOui Serge Joncour me tente beaucoup, j'ai vu qu'il était en poche, je vais sans doute le lire.
SupprimerRhooo Le puits, je l'ai acheté et toujours pas lu ! J'ai honte ! Etme voilà convaincue pour Le principe aussi ! Je reviendrai probablement piocher quelques titres ici au cours de l'année. ;)
RépondreSupprimerAvec grand plaisir Moglug ;-)
SupprimerSuper billet, complet et plein d'idées ! Je participerais bien la prochaine fois !
RépondreSupprimerAvec grand plaisir SAndrion ;-)
SupprimerVoilà un challenge que je ne connaissais pas et jje suis bien d'accord avec la nomination de Vernon Subutex, j'avais d'ailleurs fait un article dessus, et il risque fort de ne pas être oublié de sitôt puisqu'on attend le volume 3 pour début 2016.Du coup tu me donnes aussi envie de lire Ferrari dont j'avais assez aimé le dernier Goncourt pour une fois.
RépondreSupprimerFerrari est très tentant je trouve aussi...Merci de ce gentil commentaire Monesille.
SupprimerMerci Galéa ! Pour beaucoup de ces titres, la sortie en poche donnera bientôt une deuxième vie (et sera la session de rattrapage des impécunieux ) d'autres seront balayés par la vague des " nouveautés ", sic, de ce mois de septembre. ..Comme Keisha , du douze ans d'âge me va aussi , qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse ;-) mais merci chère sommelière de mon cœur de nous chercher ainsi des grands crus :-) Je reviens picoler avec toi en saison prochaine :-))
RépondreSupprimerdes impécunieux pas nécessairement Mior. Moi j'attends la sortie poche pour d'autres raisons, que celle du porte monnaie, plus parce que je ne supporte pas cette consommation du tout, tout de suite, et que je mets la valeur du livre dans l'échelle du temps. Mais c'est avec plaisir que je t'accueillerai dans ma gargote avec grand plaisir (enfin si tu retrouves le chemin de ton blog ;-)
SupprimerTu t'es donnée un mal fou pour ce récapitulatif chapeau ! C'est toujours sympa de connaître les pépites des autres, même si c'est encore l'occasion de noter ce que l'on n'avait pas bien repéré les autres fois.
RépondreSupprimerExact et c'est aussi là qu'on se rend compte que finalement on passe vite sur les choses, et qu'elles ne se valent pas toutes ;-)
Supprimermais non, l'année littéraire précédente n'est pas oubliée ! Tiens, je suis en train de lire un roman de la rentrée 2012 ! Bien sûr, il y a des nouveautés très tentantes, mais j'en ai déjà éliminé un bon nombre qui ne m'intéressent pas du tout, et heureusement, d'ailleurs !
RépondreSupprimerDe cette année passée, je retiens Plus haut que la mer, vraiment superbe, et je note de ne pas oublier parmi ces pépites : Mary Costello, Antonio Moresco, HUbert Mingharelli, Steve Tesich, et d'autres encore...
C'est vrai ce que tu dis, je pense néanmoins que vu la masse de livres, certains se dissimulent d'une année sur l'autre ;-) J'ai noté presque les mêmes que toi avec le Ferrari en plus ;-)
SupprimerUne belle saison, diversifiée dans les titres comme les éditeurs, ça fait plaisir à lire et est bien mis en évidence dans tes bilans. Comme pas mal d'autres, je me laisserais bien tenter par Plus haut que la mer pendant la prochaine saison...
RépondreSupprimerJe souhaitais pépiter cette année Bethsabée de Claude Louis-Combet (Corti), un roman sur Rembrandt et sa dernière muse, mettant en évidence les liens entre érotisme, mysticisme et art, mais le billet n'a pas suivi. Je laisse au moins le titre dans tes commentaires, au cas où quelqu'un se laisserait tenter.
Alors ça dis donc, je n'en avais pas entendu parler je vais essayer de trouver ton billet, si tant est que tu en aies fait un depuis.
SupprimerDes bises Mina
Pour info, ne cherche pas, toujours pas de billet. ;) Il est dans ma pile à relire, parce que je me désole moi-même de ne pas avoir parlé de ce livre sur le blog (comme d'autres grands coups de cœur, lus à un moment où j'avais moins de motivation pour les chroniques ou moins de temps).
SupprimerBon on en est tous la ma pauvre Mina, j'ai une pile d'une trentaine de livres jamais chroniqués, prise par le temps et ensuite pas certaine de pouvoir bien en parler...J'ai noté le titre néanmoins...(R et sa dernière muse, tu vois on fait l'éffort quand même)
SupprimerQue de belles pépites. J'ai fait de jolies découvertes grâce à ton article!
RépondreSupprimerC'est exactement l'objectif, merci .
SupprimerTrès beau billet Galéa ! Je suis ravie de voir le Ferrari en haut de cette liste. Toute la liste mérite un détour du reste. Mon année littéraire 2014-2015 fut tellement riche à tous points de vue que je ne crois pas que la suivante puisse l'égaler. C'est sans doute la raison pour laquelle je ne m'intéresse pas rop à la rentrée littéraire cette année : les années se suivent et ne se ressemblent pas.
RépondreSupprimerOui ça c'est vrai Papillon, ;-) Il faut dire que tu as drôlement été gâtée l'année dernière et pas seulement par les auteurs sous les feux de la rampe...
SupprimerMerci de m'en avoir fait profiter ;-)
Alors moi je rêve de participer à la prochaine session, ça signifierait que j'ai un coup de coeur. Il y a de grandes chances que je lise le Seigle qui figure dans la sélection du Prix elle (septembre), alors ce billet me rassure.
RépondreSupprimerOui Sylire était vraiment enthousiaste sur le Seigle....
SupprimerJ'ai noté quelques découvertes, le Rosa Montéro et le Puits par exemple. Merci pour ce recap :)
RépondreSupprimerPunaise, Tiphanie, j'ai l'impression que ces livres remontent à une autre époque.
SupprimerUne bien belle idée ce non-challenge ! Je note le Ferrari...
RépondreSupprimerMerci (oui nous sommes quelques uns je pense)
SupprimerLa disparition presque totale de bon nombre de ces romans pépités me laisse quand même songeuse. On dit parfois que la longévité est un gage de qualité. Mais qu'en penser face à ces oublis qui semblent de plus en plus rapide ? On a tant parlé du Royaume l'an dernier, et puis plus rien... Comme pour tant d'autres...
RépondreSupprimerC'est clair que cette année, hormis le Ferrari la plupart des romans attendus sont passés à la trappe. Le royaume a été (à mon avis) plus attendu qu'apprécié...
SupprimerIl faudrait noter les romans adulés par le Masque et la plume et voir un an après ce que ça donne ;^) Le pur snobisme serait qu'ils aient aimé uniquement des romans sans succès commerciale ! Mais cela voudrait aussi dire qu'ils ne sont pas du tout prescripteur :^D
SupprimerPunaise c'est drôlement vrai ce que tu dis mine de rien, mais vu que le Masque prescrit surtout les maisons d'édition dans lesquelles les chroniqueurs et présentateur publient malheureusement (exception faite du dernier Enard...car d'habitude, ils ne sont pas pro Actes Sud)
SupprimerAH oui ? Tu crois qu'ils sont "corporate" à ce point ? Bon, je continuerai d'écouter pour rire de leur mauvaise foi alors :)
SupprimerUn tout bon crû! Merci pour ce récapitulatif que je garde sur le côté pour ne pas oublier de lire ces merveilles, avant toutes les autres qui nous arrivent! Ces livres valent le détour. La diversité des sujets, styles et éditions est à souligner! Je serai présente pour la nouvelle saison évidemment, si une pépite viendrait à croiser ma route :) Des bises!
RépondreSupprimerMerci LAeti et je t'accueillerai avec plaisir ;-)
SupprimerSuper bilan, comme d'habitude, même si tu sais à quel point l'étiquette de "chouchou" me hérisse le poil !
RépondreSupprimerQuatre pépites dans l'année dont une partagée avec toi parce que tu as eu la gentillesse de ma faire confiance alors que ce n'était pas gagné, je suis un homme comblé ;)
je sais bien Jérôme, mais c'est néanmoins ce que tu es, sans doute parce que tu restes bienveillants envers nous toutes quoiqu'il en soit. Merci de ta participation, je compte sur toi depuis le début ;-) donc moi aussi je suis comblée.
SupprimerOuf! J'en ai lu au moins un :)
RépondreSupprimerce n'aurait pas été gravissime que ce ne soit pas le cas ;-)
SupprimerBon, je sens que je vais faire ma chieuse (et non, tu n'es pas la seule), la plupart des pépites recensées ne me disent rien qui vaille, mis à part la mienne, quand même, je suis logique, mais comme je l'ai déjà lue, c'est bête, et la dernière de Jérôme. Ferrari me gave, pour moi, c'est un auteur monté en épingle, "Les arpenteurs" sont bien en dessous de certaines publications du même éditeur, même si c'est un bon bouquin, Despentes, pour moi, c'est comme Angot, je fuis (mais Keisha en dit du bien, alors, je commence à douter), je retiens le beau titre proposé par margotte et "le plus que la mer" de Katell (comme quoi, je ne suis pas si chieuse que cela, finalement)
RépondreSupprimerEn espérant que cette année, j'ai plus de titres à proposer ! Mais encore, telle que la rentrée littéraire est partie pour moi, je doute ...)
Tu sais que je dois reconnaître qu'à la base j'étais assez proche de ce que tu penses, et puis on finit par faire confiance aux copains et revenir sur nos préjugés (comme toi je mets Despentes et Angot dans le même sac médiatique un peu voyeur et crash), Ferrari je me dis qu'il faut vraiment que je le découvre...
Supprimeret tu sais quoi, un titre c'est déjà drôlement bien ;-)
des bises Athalie.