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vendredi 7 novembre 2014

Oona et Salinger

Frédéric Beigbeder, Oona et Salinger
Grasset, 2014, 336 p.
Voilà typiquement le genre de livre que je n'achète (car oui je l'ai acheté) que contrainte et forcée par les Bibliomaniacs qui l'avaient mis au programme d'octobre. Mais je leur pardonne (après 10h de train, ça me paraît un minimum).


Je n'aime pas Beigbeder, depuis 99 Francs, ou sous couvert de dénoncer le monde de la publicité, il ne pouvait s'empêcher de noter qu'il marchait "avec un SMIC à chaque pied" (de mémoire hein, mais c'était l'idée). Depuis il incarne tout ce que je déteste: l'argent facile, l'irrespect, la fainéantise, la cuillère en argent... Pourtant, comme lui je pense que les publicitaires sont les nuisibles de notre société, au même titre que les politiques véreux, les assureurs, certains journalistes et les banquiers.

Donc, bien que je n'aime pas trop Beigbeder, je me suis dit, que j'allais quand même lire le livre, sans aucun a priori (oui parfois j'ai des éclairs où je suis en plein surestimation de moi-même).

Et bien malgré mes efforts, je n'ai pas été emballée par Oona et Salinger, pour tellement de raisons que j'ai peur d'en oublier.

- Déjà, de quoi parle-t-on? d'un type d'à peine 20 ans qui tombe amoureux d'une fille de 15 avec laquelle il ne se passe rien. Doit-on vraiment faire un roman là dessus ? Même si le garçon en question c'est Jerry avant Salinger et que le père de la jeune fille a reçu le prix Nobel (non parce que sinon, moi je peux faire un roman sur mon année de seconde pendant laquelle j'étais transie d'amour pour le beau gosse de la classe qui n'a jamais su que j'existais).

- Comment parle-t-on? Comme les malheureux participants d'une téléréalité. Sauf que ça se passe dans les années 1940 entre des gens globalement éduqués dont on peut imaginer qu'ils avaient un peu plus de trente mots de vocabulaire en stock.

"-Finis ta bière Oona, commande une vodka martini et dis-moi des choses importantes. Je ne veux pas bavarder, j'essaie de te connaître. Que s'est-il passé putain?" 
(Loft Story 2000 était à peu près du même acabit)

- De qui parle-t-on? Officiellement d'Oona, future Mme Chaplin, de Salinger, futur auteur de l'Attrape coeur, de Truman Capote et même d'Hemingway.

"Truman Capote n'avait d'yeux (bleus) que pour le serveur, un jeune Antillais aux dents écartées qui ressemblait à Yannick Noah bien avant la naissance de Yannick Noah" 
(p.35 Au secours !!! c'est trop avant-gardiste pour moi cette écriture)


Mais le problème c'est qu'on parle aussi de Beigebder qui aime les très jeunes femmes et qui s'en justifie misérablement. Il nous raconte sa rencontre avec sa femme, dans un récit à la fois pathétique et déplacé, qui a le mérite d'être honnête à défaut d'être littéraire.



- Quel est le propos de fond? Bon, je pourrais dire la littérature, l'amour, le couple,  la désillusion par ce qu'on a quand même la chance d'avoir des conseils pour séduire une fille et une réflexion sur l'importance de la télécommande dans un couple d'aujourd'hui. Disons que c'est...déroutant 

"sa façon de résister à ses avances était mille fois plus érotique que n'importe quelle nuit avec une salope à gros seins prénommée Samatha" (p.111). 
(oh que j'aime l'élégance surannée de ce style)

Enfin, on y trouve en peu de psychologie de comptoir aussi, car au fond, Beigbder se sert de son roman pour justifier sa passion pour les jeunes femmes 
"Un corps neuf et une âme confiante, c'est tout ce dont un vieillard a besoin" 
(p.296, Voilà voilà...je sais donc que je n'ai aucune chance avec Fredo.)

Dans sa grande bonté, Beigbeder nous rappelle que la guerre c'est mal et que le débarquement fut une boucherie ...et là je dis "merci Frédéric!" punaise, je croyais que ça avait été propre, moi le débarquement en Normandie (comme l'attestent les kilomètres de croix blanches qui ont été installées depuis).

Et pourtant je n'ai pas envie de descendre entièrement ce livre, j'ai envie de sauver quelque chose, sûrement parce que j'ai un coeur, une conscience, que ce mois de novembre est bizarre...bref...ce livre a néanmoins une qualité. 

Je reconnais à Beigbeder une belle introduction, dans un pur esprit de loose, autour d'une non-rencontre avec Salinger, parce qu'il se défile. Je ne peux rester insensible à cet acte manqué, de la même manière que je ne peux rester insensible à ce que j'ai lu entre les lignes. L'incipit sur son jeunisme est drôle et sincère, et  je crois que Begbeider reconnaît dans ce roman (qui n'en est pas vraiment un) qu'il ne sera jamais un grand écrivain, qu'il restera toute sa vie du côté de ceux qui les admirent sans jamais les égaler, qu'il sera plus célèbre pour sa vie dissolue, ses histoires avec les filles de, ses rails de cocaïne, ses interventions au Grand Journal que pour ses romans. Beigbeder a compris qu'il n'écrira jamais le livre qui change la vie d'un lecteur, je n'ai pas d'extraits pour en attester, mais sa manière de se présenter à l'opposé de l'ermite Salinger en dit long pour moi...

...

Et peut-être a-t-il tort (enfin un peu...). J'espère qu'il est allé faire un tour chez Malika qui a aimé Oona et Salinger et surtout chez mon ami MTG qui a adoré ce roman ET qui a mis une citation de Beigdeber sur sa bannière.

Rien que pour ça, pour une fois, je vais respectueusement fermer ma bouche pour ne pas gâcher le bonheur des autres...

68 commentaires:

  1. J'avais détesté 99 Francs, bien aimé Windows on the World, plutôt pour l'idée que pour l'écriture, donc au vu de ton commentaire, je vais m'abstenir de lire celui là!
    Par contre ton billet m'a fait bien rire, merci!
    Bises et bon we

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  2. Magnifique article ! Ce livre ne me tentait pas forcément et tu m'as convaincue dans mon idée. Je n'apprécie pas tellement Beigbeder non plus, je ne peux pas le juger en tant qu'auteur car j'avais seulement commencé 99F sans l'avoir terminé ( je me suis rabattue sur le film qui m'a pourtant beaucoup plu) mais les extraits que tu donnes ne font vraiment pas envie.

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    1. Bon tu te doutes Aaliz que j'ai pris les pires hein, vu que je suis quelqu'un de très mauvaise foi ;-)

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  3. 99 F m'est tombé des mains avant la centième page et le personnage m'est tellement antipathique que je ne referai pas de tentative. C'est sûr que sa notoriété ne dépassera pas les quelques années où il continuera à sévir partout où il pourra se montrer et provoquer.

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    1. Ah oui Aifelle dis donc, je ne suis pas la seule à avoir détesté ce livre!
      Ceci dit, Malika et MTG m'ont donné deux autres titres pour changer mon idée, et je leur ai promis d'y réfléchir, (tu sais que je vais finir par être tolérante et ouverte d'esprit)

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  4. Ton article est vraiment bien...allez peut être une chose à te reprocher quand même, ce qu'est Beigbeder ou ce qu'il représente on s'en fout, c'est son livre qui compte. Souviens-toi qu'il y a eu de très bons écrivains assassins, collabos, amateurs et je passe passe sur d'autres joyeusetés...et ma foi le fait qu'il se soit remarié avec une jeune femme est très banal, mais c'est un autre débat !
    Tu argumentes parfaitement , c'est drôle, rythmé, incisif sans être cynique (tu t'auto censures sûrement un peu et c'est bien, le cynisme n'apporte rien...) et tu jettes pas tout ni sur le livre, ni sur le bonhomme...
    Ta chronique est très réussie, cela n'a pas d'intérêt maintenant, mais si on avait publié au même moment je t'aurais mis en lien.
    Bref, vraiment et sincèrement, je comprends ce que tu dis et sans le partager tu as raison de l'exprimer de cette manière là.
    Par contre, je ne viendrai pas lire tous les commentaires car certaines blogueuses formatées ( ce que tu n'es pas, c'est toute la différence...) vont pouvoir se déchaîner sur un écrivain populaire et politiquement incorrect et ça j'ai pas envie de le lire...
    Bises , tu t'en tires bien une fois encore hé hé hé !

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    1. Merci MTG, sauf que je pense qu'il joue quand même de son personnage public dans cette histoire (surtout dans son début), il se met en scène en tant que fils de gros notables qui a fait des rallies, et dans la mesure où les meilleurs parties du livre sont celles où il se regarde le nombril, je pense qu'on ne peut faire fi du personnage public qu'il est. Ses écrits pour moi n'ont pas assez de densité pour supplanter son image médiatique.
      MAIS, vous êtes quelques uns à l'avoir aimé, donc je vais continuer à essayer de comprendre pourquoi (j'attends que Malika et toi vous décidiez sur un titre)
      des bises

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    2. Pour les titres, on est d'accord en fait avec Malika, Soit Un roman français soit Windows of the world...j'ai préféré Windows of the world mais je crois que tu devrais d'abord lire un roman français...

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    3. C'est noté MTG, va pour le roman français ;-)
      Joyeux Noël l'ami

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  5. Pour une fois, j'avais envie de relire Beigbeder et tu me refroidit sérieusement ! J'essaierai quand même puisqu'on me l'a prêté !

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  6. Les extraits choisis sont magiques pour leur subtilité et leur gràca-e ! Voilà un homme qui sait parler des femmes :-) Bon je sais que si un jour je tombe dessus à la bib, je lis l'intro et je le rend ! :-)

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    1. Je dois reconnaître, Céline, que l'intro est vraiment chouette (bon moi un type qui se rend à un rendez-vous manqué, forcément tu sais que ça me parle) hein

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  7. La parole est à la défense : Pfffff, le problème, c'est que je ne sais par quel bout commencer ! Alors en vrac et dans le désordre : contrairement à toi je partais avec un atout en main, ma sympathie pour Beigbeder (pas lu 99frs mais par contre 'Window on the world et Un roman français m'on rendue cet auteur et son personnage sympathique voire attachant !), ensuite nous n'avons peut-être pas lu le même roman parce que pour moi Oona et Sallinger raconte surtout et presque uniquement de Oona O'Neill et Jerry Sallinger, deux personnages rendus vivants et romanesques par Beigbeder qui les aime de manière touchante et sincère.
    Et puis c'est un roman sur une époque, une jeunesse qui n'est pas sans rappeler l'autre idole de Beigbeder, Fitzgerald.
    Enfin, citer un auteur en dehors du contexte est souvent un procédé déloyal et peu y gagnerait à ce petit jeu là,pour la défense du style Beigbeder, je dirais que lui au moins à une griffe, un style à lui,après on aime ou pas ... et apparemment tu n'aimes pas !!!
    Bon mais sans rancune évidemment ... ah si encore une chose,personne ne peut savoir l'impact qu'un roman peut avoir sur son lecteur (le savons nous nous même !),et bien sur qu'un roman de Beigbeder peut changer la vie de l'un de ses lecteurs ... pourquoi ne le pourrait-il pas ?
    Qu'on ne se méprenne pas, je ne suis pas une fan absolue mais je trouve qu'il y a beaucoup de malveillance, d'a-priori et donc d'injustice pour cet auteur.
    Voilà, Galinette, tu sais tout ... mais tu savais déjà !

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    1. Oui mais j'adore l'idée de te voir bien mettre ça à plat.
      Tu as vu comment on arrive à rester copines sans être d'accord, c'est ça la vraie classe je crois ;-)

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  8. Oh,mince désolée,je ne me rendais pas compte de la longueur de mon comm' !!!

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    1. Aucun problème, heureusement que tu prends le temps de défendre ton point de vue.

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  9. Tu sais combien j'adore les billets qui, enfin, parlent du style d'un auteur (que cela soit un style brillant, ou au contraire, un style qui brille par son absence....). Autant dire qu'ici, j'ai nagé dans le bonheur :-)
    Je ne connaissais pas le goût de cet auteur pour les jeune filles (du fond de mes bois, les nouvelles people arrivent avec des interférences) et cela n'a pas été sans m'évoquer un certains cinéaste dont j'ai trouvé l'avant-dernier film piteux.
    Enfin, je n'ai jamais lu Beigbeder, cela ne me manque pas, et ce billet me le fait encore moins regretter.
    Bon we à toi !

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    1. Tu es trop bonne avec moi Margotte...mais qui est ce cinéaste ???? ah ah ah

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  10. Je suis sure que j'aimerais ton roman sur ton année de seconde...

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    1. Oh tu sais Alphonsine ce serait d'une terrible banalité....

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  11. Quand j'ai lu ce roman, je venais de vous écouter dans les bibliomaniacs et à chaque fois, je pensais à vous. C'est vrai que les dialogues sont creux et pas réalistes!

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    1. Oui Fleur je crois que c'est ça qui pêche justement ...je n'ai vu que cela

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  12. J'ai abandonné Windows on the world (pourtant considéré comme un chef d'oeuvre par mes ados de l'époque) et pas aimé Un roman français (et la fin où il sniffe de la coke sur le capot de la voiture m'a vraiment saoulée, j'en avais marre de ces romans parisiens pleins de coke). Je ne le lirai pas sauf en audio parce que j'adore la voix d'Edouard Baer et que c'est lui qui le lit, mais rien n'est certain).

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    1. Je serais curieuse d'avoir ton avis sur la version audio. J'aime beaucoup Edouard Bear aussi et sa voix se prêtera bien à l'ambiance Beigbeder, mais bon, il n'en changera pas non plus les paroles...Peut-être que tu devras le lire pour audiolib ...

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  13. Je n'aime pas le personnage Beigbeder non plus, et ce roman ne m'intéresse pas non plus!

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    1. Le pauvre...j'ai l'impression de tirer sur une ambulance....

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  14. Typiquement le genre d'écrivain qui me sort par les trous de nez. C'est un gars qui se regarde écrire, qui est en permanence dans une posture et je déteste ça.

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    1. Oui il s'est perdu dans sa posture de dandy, ça c'est indéniable

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  15. Bonjour Galea, grâce à toi, j'aurai en quelque sorte, lu ce roman et je peux donc m'en passer. Merci. Bon samedi.

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    1. Merci de ton passage Dasola, effectivement, il ne me parait pas indispensable ;-)

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  16. Je n'ai jamais lu cet auteur ... D'après ce que je lis je n'ai donc rien raté !

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    1. Je ne sais pas Cristie car visiblement son oeuvre est inégale et certains titres sont réussies. Je te tiens au courant , j'ai promis de ne pas m'arrêter là.
      Bonne journée

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  17. Le sujet de ce livre ne m'intéressait pas, me voilà confortée dans mon choix de ne pas le lire ;) Concernant l'auteur, je suis partagée mais j'avais été très touchée par Window on the world...

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    1. Tu n'es pas la seule SIdo, donc je vais faire l'effort de continuer à 'explorer l'oeuvre de Beigbeder ;-)

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  18. On me l'a prêté, mais je dois avouer que je ne l'ai toujours pas ouvert.....

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  19. Alors je n'aime pas l'auteur et pourtant j'adoooooooooore les pubs. Mais lui, je ne peux pas. Donc je passe mon tour. Je ne pense pas louper grand-chose.

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  20. Jamais lu l'auteur mais franchement je n'avais déjà pas envie de le lire avant de lire cette chronique...

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    1. oui donc ce n'est pas moi qui vais te faire changer d'avis alors ;-)

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  21. Je ne sais pas s'il me plairait, franchement. Je n'aime pas trop le personnage non plus mais j'avais bien aimé "un roman français", que j'avais lu en version audio.
    Les critiques sur ce livre sont vraiment contrastées.

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  22. J'ai lu 99 francs parce que mon amoureux de l'époque qui est mon p'tit mari aujourd'hui, me l'avait prêté...j'étais vraiment prête à tout. J'ai pas aimé. Et ce Mr B m'insupporte...

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  23. nan mais j'adore ton style de chronique, ce que tu penses, la franchise et l'humour que tu y mets...et je déteste Beigbeder pour toutes les raisons que tu as citées et que je n'aurais jamais aussi bien citées. Bref je passe mon chemin, ce mec m'exaspère et dire qu'il gagne du fric là dessus...

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    1. Laurie arrête de me flatter comme ça (merci beaucoup), tu sais que j'ai décidé de lui laisser une dernière chance à cause de MTG et Malika?
      ;-)

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  24. J'aurais juste une question ... C'est quoi l'importance de la télécommande dans le couple ? Pas vraiment envie de lire le livre pour savoir ... Si tu as trente secondes pour me dire, y'a des sujets comme cela qui m’interpellent ^-^

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    1. Alors de mémoire Athalie, il parle d'un truc des années 40 et compare ça avec le conflit de la télécommande chez un couple de notre époque (genre, la dispute autour du programme tv).
      Ce n'est pas ce qu'il fait de plus brillant je dois dire

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  25. Un jour quand même il faudra que je lise quelque chose de cet auteur; je ne peux rien dire puisque je ne l'ai jamais lu. Mais quand je le vois à la télé il m'insupporte. Si ça se trouve il écrit bien. Est-ce que lorsque Françoise Sagan a commencé sa carrière, elle n'a pas fait le même effet sur les gens de l'époque?

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    1. Tu crois ? C'est une vraie question mine de rien, mais je crois quand même qu'elle avait un statut d'intellectuelle qu'il n'a pas non ?

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  26. Es-tu sure qu'il pense ne pas être capable d'écrire un roman qui restera dans les mémoires ? J'ai plutôt l'impression qu'il s'agit d'une fausse modestie de la part d'un type qui se prend quand même pas mal au sérieux ! Et pour ne pas faire comme tout le monde, bah moi, j'aime bien Beigbeder. J'aime bien son ton, son décalage faussement détaché, ses happenings, ses coups de pub. Certains trucs me choquent un peu, mais c'est fait pour ça ;)

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    1. Tu es donc dans le camp de MTG et Malika, ce qui pour moi est un compliment Estelle, car je les aime beaucoup tous les deux ;-)

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  27. Je passe mon tour je ne suis pas forcément une adepte de l'auteur, bon en même temps je dis ça mais je ne suis pas attirée par ses romans et ne me suis donc jamais plongée dedans... il faudrait que je me jette à l'eau.

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    1. Bon, j'ai envie de dire " Ne commence pas par celui-ci, je ne suis pas certaine que ce soit son meilleur cru".

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  28. T'as le droit de ne pas aimer et tu le justifies si bien, alors pourquoi nous PRIVER de ton avis éclairé et éclairant, hein ? Bisouilles !

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    1. Rho Phili, tu exagères, et tu me pousses dans mes mauvaises tendances....
      Je t'embrasse

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  29. Ton billet complète à merveille tes interventions remarquées dans Bibliomaniacs ! ;-) Et je ne change pas d'avis, je ne le lirai pas !

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  30. J ai déteste ce livre pour les mêmes raisons que toi. J y ajoute que peu de livres laissent a ce point transparaître la présence de l auteur et que j avais l impression qu un pauvre con pédant me lisait a l oreille. Sauf l incipit en effet prometteur ! Pourtant je ne déteste pas Beigbeder. Comme toi je suis obligée de lire pas mal de romans de la rentrée littéraire et ce n est malheureusement pas le seul mauvais de l année.

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    1. Si je suis honnête, je ne peux pas dire que je suis obligée de les lire ces livres non plus (dans le sens où ce n'est pas mon métier), ce sont mes amies parisiennes qui l'avaient mis au programme et finalement, j'ai pu m'exciter toute seule sur ce roman. Mais j'ai décidé de retenter un Beigbeder ;-)
      Merci de ton passage Icijized (tu blogues)

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  31. Je n'aime pas ce personnage pour tout ce qu'il représente mais... je ne l'ai pas lu! parce que je ne veux pas le lire. J'ai des doutes sur ces qualités littéraires. On n'a pas besoin de faire tant d'esbrouffe si l'on est un bon écrivain! Et ce n'est pas après avoir lu ton billet que je changerai d'avis!

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    1. Mais tu as vu Claudia que d'autres l'ont aimé hein...ceci-dit je suis d'accord avec ce que tu dis: écrivain est un travail de l'ombre par un jeu d'acteur...

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