mardi 23 septembre 2014

Certaines n'avaient jamais vu la mer

Julie Otsuka,
Certaines n'avaient jamais vu la mer (2011)
10/18, 2013, 143 p.

Bon, bon, bon, dernière semaine du mois américain et deux participations poussives, il est temps que je me ressaisisse, n'est-ce pas?


C'est Pauma qui m'a offert Certaines n'avaient jamais vu la mer, une journée d'avril, il n'y a pas si longtemps (entre un café avec mon père et une bagarre dans un parc). Je sais que c'est un livre cher à son coeur, je sais aussi que c'est avec ce titre qu'elle a candidaté au prix ELLE...donc je suis partie avec un a priori extrêmement positif (et la peur aussi de ne pas l'aimer autant qu'elle).

Julie Otsuka nous raconte l'histoire de ces femmes japonaises qui quittent leur archipel nippon, au début du XXe siècle, pour rejoindre des époux qu'on a choisis pour elles.

"Sur le bateau, nous étions presque toutes vierges" (incipit)

C'est un long récit polyphonique sur l'expatriation, la pénibilité, et la solitude aussi. C'est aussi celui de la maternité dans un autre pays que le sien, quand on fait partie des plus pauvres, de ceux qui ne reçoivent pas toujours les soins nécessaires. C'est donc parfois le récit des deuils d'enfants qui m'ont particulièrement émue. Le chapitre Naissances est à la fois poignant et effroyable, et l'un de mes préférés (littérairement parlant bien sûr, vous vous doutez bien).

Il est vraiment très original ce livre, à mi-chemin entre le document et le roman désindividualisé. Aucun personnage principal, aucun destin particulier, seulement une narratrice aux visages multiples, qui est à la fois belle et laide, jeune et expérimentée, mère et stérile, désespérée et sereine.  C'est une espèce de voix triste et collective, qui s'élève sur 139 pages, avec un  " nous" pour seul personnage et narrateur. C'est un chant désespéré qui raconte le destin de toutes ces femmes qui partent ensemble vers un monde et un homme inconnus. 


Chez Otsuka, j'y ai trouvé l'Histoire, celle que j'affectionne, celle qui modifie le destin d'un peuple expatrié, et vraiment c'est extrêmement réussi, surtout la fin qui est une tragédie injuste, poignante et silencieuse: l'exil de milliers de Japonais envoyés en convois dans les montagnes suite à Pearl Harbour. C'est d'une justesse et d'une intelligence vraiment remarquable, car c'est au moment où la deuxième, voire troisième génération, s'intègre en Amérique, qu'ils sont contraints à un départ de plus. La dernière partie est absolument remarquable.


Mais, j'ai eu du mal quand même à supporter ce "nous" omniprésent et incontournable (nous avons pris le bateau, nous avons accouché, nous avons pleuré...).  Le destin collectif est formé d'une multitude de destins individuels, et c'est ceux-là que j'aime plus que tout et qui m'ont terriblement manqué. Le parti-pris était de parler de toutes, mais finalement on n'en suit aucune, et j'en ai été frustrée. Toutes ces femmes m'ont donnée le vertige, j'aurais aimé pouvoir en imaginer au moins une, avec son mari et ses éventuels enfants, sa vie, ses états d'âmes, mais je crois que ce n'était pas le propos d'Otsuka qui visait à quelque chose de plus universel...

Sans doute, était-il un peu trop grand pour moi ce livre (mais peut-être est-ce le propre des grands livres)

Merci encore à mon amie Pauma ;-)

Participation au mois américain de Titine et au challenge A tous pris d'Asphodèle pour le prix Féminin Etranger 2012

72 commentaires:

  1. Je l'ai lu et je l'ai écouté. Ma lecture a été en demi-teinte, un peu comme la tienne. Je trouve en effet que le collectif laisse le lecteur à une certaine distance. L'écoute fut plus satisfaisante, je trouve que ce roman se prête très bien à ce genre de support.

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    1. Oui Valérie, ça ne m'étonne pas qu'un support audio se prête bien à cette histoire, qui reste malgré tout poignante (et dont je ne connaissais rien avant).

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  2. C'est marrant, je l'ai commencé hier (en VO) !! Il n'est pas long, mais comme je lis plusieurs livres en même temps, et que je ne suis pas très concentrée en ce moment, il est possible que je traîne un peu pour le finir... J'avais beaucoup aimé le premier roman de Julie Otsuka, "Quand l'empereur était un dieu".
    P.S. J'adore la photo ! ^^

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    1. Ma photo est moins réussie que la tienne, mais bon....je manquais d'inspiration.
      j'ai hâte d'avoir ton avis sur la VO et je note son premier roman de ce pas.

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  3. Passionnée par ce livre un vrai poème !! Avec cet hymne comme un chœur de toutes ces femmes qui d'une seule voix nous expriment leur calvaire loin de leur pays. j'ai aimé le NOUS .Il était dans le prix ELLE 2013

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    1. Je crois que c'est le livre que vous aviez choisi (la jurée qui me l'a offert et toi) pour candidater non ?
      Je l'ai aimé quand même tu sais, il m'a juste manqué un destin que j'aurais aimé suivre (mais je sais que ce n'est pas la parti paris narratif)

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  4. J'ai adoré ce roman mais je comprends que tu préfères les romans qui suivent des histoires individuelles. Otsuka a écrit un autre roman, qui parle de l'internement d'une famille japonaise en camp. Il est complètement "individuel" pour le coup mais vraiment pas aussi bon que "Celles qui n'avaient jamais vu la mer". Et comme toi, quand on m'offre un livre, j'ai toujours peur de ne pas l'aimer et de causer de la peine à la personne qui me l'a offert... On est un peu bizarres...

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    1. Tu parles du titre avec l'Empereur alors Fleur? je l'ai noté. Oui j'aurais aimé l'adorer autant que Dominique, mais je suis contente d'avoir lu l'un de ses coups de coeur. Si tu savais le nombre de fois que j'ai offert Modiano, et que les gens n'osaient pas me dire qu'il n'avaient pas aimé (voire détesté).
      Mais je l'ai aimé ce Otsuka, pas autant que Martine et Dominique, mais je l'ai aimé quand même tu sais

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  5. Fleur Galéa vous n'êtes pas bizarres.............j'ai le même sentiment!

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  6. L'utilisation du "nous" est ce qui divise les avis sur ce livre. Il y a ceux que ça ne dérange pas, bien au contraire, et les autres. Je fais fais partie de la deuxième catégorie. Et comme toi, je reconnais que ce roman est intéressant d'un point de vue historique.

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    1. oh oui Saxaoul, mais c'est vrai que c'est difficile d'aller au delà de nos habitudes littéraires...

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  7. Je l'ai en VO dans ma PAL, j'hésite à l'en sortir à cause de mon niveau d'anglais principalement et je crois, après lecture de ton billet, que l'emploi du "nous" pourrait me gêner aussi. Il risque bien de rester plus longtemps que prévu sur mes étagères ...

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    1. C'est un beau lever de rideau Aaliz sur un moment d'histoire qui n'est pas forcément enseigné en France. Il faut savoir qu'il y a un parti pris littéraire au départ disons.

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  8. Moi j'ai adoré ce roman et tout particulièrement ces listes comme des litanies. Elle raconte toutes ces femmes sans porter de jugement. Et ce nous est extraordinaire car c'est comme si on fait aussi partie de cette histoire. L'écrivain est jeune et pourtant elle est capable de raconter plusieurs vies. Peut-être qu'elle veut nous dire "attention, tout ceci pourrait bien vous arrivez..."

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    1. Oui Louise, tu as raison je trouve, il y a l'absence totale de jugement sur ces femmes. Je comprends ton émotion.

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  9. Je l'avais lu à sa sortie, il ne s'oublie pas . Le "nous" ne m'avait pas gênée et m'avait plutôt portée comme une grande vague. Laisse le résonner...

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    1. <oui, je crois que tu as raison Mior, c'est un titre qui se juge sur la durée...car j'y pense encore

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  10. Je l'ai lu en version audio et j'ai trouvé que le nous et les listes donnaient une vraie musique au texte, comme un choeur mais je me suis aussi dit que je me serais peut-être lassée si je l'avais lu en version papier. Je pense que c’est vraiment un texte à écouter.

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    1. Oui tu confirmes ce que dis Valérie, le support audio est vraiment favorable à ce texte.

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  11. J'ai le premier roman de l'auteur dans ma PAL. Celui-ci, je le lirai c'est sûr, le thème me parle bien. Je verrai si la narration me freine, mais je ne crois pas. J'ai assisté à une lecture d'extraits lus par Irène Jacob, je n'ai pas beaucoup aimé sa manière de le lire.

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    1. Je ne sais pas , Aifelle, si c'est elle la lectrice en audio. Ca reste un objet littéraire étrange et troublant finalement, donc nécessaire...

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  12. Un livre que je dois lire... après la pile qui m'attend...

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    1. Honnêtement, c'est l'affaire de quelques heures, et le message reste quand même fort.

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  13. J'ai aussi été dérangée par cette narration particulière, par ce "nous" qui rend quelquefois les propos froids... Mais globalement je l'avais aimé..

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    1. Moi aussi Hélène, globalement, j'ai aimé, mais ce n'est pas le gros coup de coeur auquel je m'attendais.

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  14. je l'ai trouvé beau et intéressant, mais comme toi j'ai été tenue à distance du récit par cette atmosphère un peu froide, et le côté collectif qui ne permet pas vraiment d'identification...

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    1. Oui je crois que c'est exactement ça (peut-être sommes nous trop nombrilistes ;-))

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  15. J'avais adoré ce livre que j'ai trouvé très original dans la forme. Comme tu le dis, elle visait à un témoignage universel et j'ai bien aimé ce "nous" qui nous présente quand même différents destins et différentes trajectoires.

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    1. Oui c'est vrai, mais elle nous les montre à un instant précis, ce qui m'a manqué c'est l'une d'elle qui progresse dans sa vie américaine (mais je sais que ce n'était pas le propos hein).
      Je comprends qu'on soit enthousiaste, Titine, car c'est un bel objet humaniste.

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  16. Je viens de relire mes billets sur ce livre (je l'ai lu 2 fois : version papier et version audio). J'ai mieux apprécié le "nous" la seconde fois. Il m'avait un peu perturbée également à la première lecture. Avec du recul, je me dis que ce "nous" fait toute la force et l'originalité du roman.

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    1. Oui Sylire, il est possible qu'il décante comme ça pour moi aussi ;-)

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  17. J'avais beaucoup aimé le 'nous' justement, j'avais trouvé ça assez beau ... Mais évidemment, rétrospectivement, je me souviens plutôt du procédé 'collectif' que de l'histoire/des histoires ...

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    1. L'un dans l'autre Mrs Figg, c'était le but je crois ;-)

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  18. Pas d'enthousiasme de mon côté, justement à cause de ce "nous" que j'ai trouvé distant et pénible, à la longue. Le livre est beau, mais il m'a manqué quelque chose pour l'aimer vraiment. Bisous :)

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    1. Tout pareil, il est beau, mais il m'a manqué quelque chose!!
      On est raccord ma Comète

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  19. Je dois être une des rares à ne pas l'avoir lu, et honnêtement ça ne me tente pas spécialement. Quant à la participation au Mois Américain, je n'ai pas fait un grand score non plus, mais ce n'est pas grave, il faut lire à son rythme, et surtout lire ce qui nous fait envie.

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    1. Tout à fait Tiphanie, mais c'est rageant, j'en avais lu une dizaine, et je n'ai pas eu le temps de chroniquer quoi que ce soit, la grosse négligence quand même (l'un dans l'autre septembre, c'est septembre hein)

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  20. C'est un roman qui m'intrigue, qui m'attire et me fait peur. Pourquoi ? je n'en sais rien... Affaire à suivre

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    1. C'est un objet littéraire étonnant, c'est évident.

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  21. Ce chœur de femmes m'avait beaucoup émue et l'écriture nous mène comme un cri unanime jusqu'au bout du voyage...

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  22. Je ne sais pas pourquoi, mais ce roman ne m'a jamais trop tentée. Le sujet est beau, mais je crois que je suis trop formatée par l'individualisme occidentale pour être vraiment touchée par ce destin collectif ;-)

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    1. Oui c'est sûr que c'est ça qui bloque. d'un autre côté, le destin de ces Japonais arrivés sur le territoire américain est poignant à plus d'un titre...Tu y viendra peut-être Céline

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  23. Ce "nous" et cette polyphonie ne m'ont pas gêné une seconde et j'ai vraiment beaucoup, beaucoup apprécié ce roman (pas un coup de cœur mais presque ;) )

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    1. C'est parce que tu es quelqu'un d'ouvert et perméable à la vois des femmes Jérôme, mais je n'en attendais pas moins de toi cher ami ;-)

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  24. Une lecture que j'avais apprécié !! belle découverte très intéressante.

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    1. Je suis d'accord She reads a book, c'est une lecture qui en apprend beaucoup au lecteur.

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  25. Bonjour Galéa, le "nous" m'a beaucoup gâché mon plaisir de lectrice, dommage. Bonne journée.

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    1. ah ah, tu es plus sévère que moi alors, Dasola....

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  26. Chronique en demi teinte pour ce livre. Il ne me tente pas, je ne sais pourquoi mais je ne suis jamais attiré par cette partie là du monde. Le nous n'est pas si fréquent en littérature enfin je ne suis pas un gros lecteur en même temps. Je note que tu a mis une photo façon ' Miss léo ' hé hé !!

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    1. Bon la tu me vexes MTG, parce que j'ai inauguré ce genre de photos lors du prix ELLE (avec le French, et le Schwalbe je crois), mais vu que je n'ai pas le regard de braise de Miss Léo, personne ne l'avait remarqué, c'est donc désespérant pour mon égo.
      Bisettes quand même...

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  27. Je ne l'ai pas encore lu et je voudrais tant avoir le temps de le lire

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    1. Il se lit assez vite Zazy, un petit trajet en train ou une fin d'après midi pluvieuse devrait suffire....

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  28. Un coup de coeur pour moi, un beau livre, au sens de vraiment beau, une voix un peu d'ailleurs ... Le dernier chapitre m'avait laissée toute chose d'émotion, je l'avais relu trois fois à suivre, dont une à voix haute ... Il sonne terriblement juste ... La litanie a une puissance rare (mais bon, j'adore les listes !). Le "nous" est un parti pris qui peut gêner, mais sans lui, il n'y a plus de musique. Le premier "Quand l'empereur était un dieu", m'avait du coup, paru plus fade. (et bien quand même), il raconte en fait ce qui a suivi, les camps et surtout le retour à une vie "normale" ...

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    1. Oui je comprends complètement ce que tu dis Athalie. Moi aussi d'ailleurs j'ai relu le dernier chapitre plusieurs fois tellement je l'ai trouvé beau. Il est beau ton comm Athalie ;-)

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  29. Je l'ai adoré de chz adoré, c'est comme cela : le destin collectif de ces femmes m'a émue. Des bises

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  30. J'avais failli le lire, il y a quelques années.
    Quand j'y pense, je faux (je sais, je sais, mais j'avais vraiment besoin de ce présent de l'indicatif, n'ayant pas trouvé de tournure équivalente) lire beaucoup de romans pour n'en lire finalement que fort peu.

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    1. Aliénor!!! Je viens de faire une recherche internet, je ne sais même pas de quel verbe il s'agit, je te jure, je me sens absolument ignare là!!! Je vais demander autour de moi bien sûr, mais éventuellement, je veux bien l'infinitif du verbe pour comprendre le sens général, quoique bien j'aie compris ce que tu voulais dire.
      Sans toi mon blog ne serait vraiment pas le même :-)

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  31. Ca fait une éternité que je n'étais pas venue sur ton blog... trop trop de choses à faire dans la vraie vie !!! bref ! j'aime retrouver le ton de tes billets. Et sur ce roman, je partage entièrement ton avis !!! J'ai comme toi été tenue à distance par ce "nous" collectif.

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    1. Merci Krol, tous ces compliment en un seul commentaire, je te jure, ça fait quelque chose.
      Des bises

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  32. J'avais trouvé que Julie Otsuka n'allait pas assez loin, mais c'est vrai que le livre est court.

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    1. Je crois aussi Jackie que c'est ce qui lui donne sa force, son format court, universel et incisif ;-)

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  33. J'ai adoré absolument ce livre...Ca m'étonne car j'ai lu un autre livre très différent d'Otsuka sur le même thème (quand l'empereur était un Dieu), et sans ce style, j'ai trouvé que c'était moins intéressant. Je pense donc que j'ai surtout aimé la performance et l'audace de cette narration

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    1. Oui je salue aussi la performance et l'audace...et la mise en lumière d'un sujet inconnue aussi ;-)

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  34. J'avais beaucoup aimé ce livre et le "nous" ne m'avait pas gênée, mais c'est le reproche qu'on lui a fait souvent. J'avais aimé découvrir ce pan de l'Histoire que j'ignorais totalement.

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    1. Moi aussi Anne, mais j'étais certaine d'avoir un super coup de coeur, mais il m'a vraiment manqué quelque chose....mais c'était une lecture extra quand même....

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  35. Bonjour, j'avais beaucoup aimé ce roman, pour l'Histoire mais aussi pour le "nous", le "Certaines d'entre nous". Une litanie qui colle parfaitement à la vie de ces femmes

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    1. C'est vrai Yv, ça colle tout à fait, je ne sais pas pourquoi je suis restée un peu en marge...ceci dit ça reste un excellent souvenir de lecture ;-)

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