Le paradoxe du mercredi
Tous les mercredis c'est pareil. Je mets un point d'honneur à être disponible le mercredi, pour être là, à l'écoute, emmener les enfants aux sacro-saintes activités, prendre le temps de discuter en déjeunant, faire correctement les devoirs, éventuellement même ranger les chambres et finir le repassage. Bref, je me dis qu'une bonne mère, le mercredi, est là, souriante et détendue. Sauf que ça ne se passe JAMAIS comme ça. Hier il pleuvait des trombes d'eau (ici nous ne sommes pas habitués). Je suis arrivée en retard au rendez-vous de 8h30 chez le médecin, je n'ai pas retrouvé la paire de demi-pointes avant le cours de danse, j'ai perdu mon sang-froid pendant les devoirs (pourtant j'ai crochetté en même temps pour canaliser ma tension), j'ai couru comme une dératée entre la fin du cours de danse de l'une et le début du cours de natation de l'autre, je me fait disputer par le maître nageur, les enfants se sont chamaillés pendant